dimanche 12 septembre 2010

PRINCESSE MONONOKÉ


PRINCESSE MONONOKÉ

Pendant l’ère Muromachi, au Japon, Ashitaka, le prince de la tribu des Emishis, est frappé d'une malédiction après avoir tué un dieu sanglier devenu démon. La chamane du village le dit condamné à devenir lui-même un démon. Il part dans le but de « porter sur le monde un regard sans haine », espérant y trouver la source de sa malédiction et un moyen de s'en débarrasser. Il se retrouve mêlé à une guerre entre les esprits de la forêt, animaux gigantesques et doués de parole (auxquels il faut ajouter San, la princesse Mononoké élevée par la louve Moro), et deux partis humains aux intérêts contradictoires : Dame Eboshi, dirigeante du village des forges qui souhaite détruire la forêt afin de permettre la prospérité à son peuple, et les samouraïs du seigneur Hasano, cherchant à dominer le village des forges car jalousant son fer.


Princesse Mononoké
Réalisation : Hayao Miyazaki
Scénario : Hayao Miyazaki
Musique : Joe Hisaishi
Production : Studio Ghibli, Tokuma Shoten, Nippon Television, Dentsu Music and Entertainment, Nibariki
Genre : Animation, Aventure, Drame, Fantasy
Titre en vo : Mononoke Hime
Pays d'origine : Japon
Langue d'origine : japonais
Date de sortie : 12 juillet 1997
Durée : 134 mn

Casting :
Yōji Matsuda : Ashitaka
Yuriko Ishida : San
Akihiro Miwa : Moro
Yūko Tanaka : Dame Eboshi
Tsunehiko Kamijô : Gonza
Kaoru Kobayashi : Jiko
Sumi Shimamoto : Toki
Hisaya Morishige : Okkoto
Masahiko Nishimura : Kohroku

Mon avis : N’y allons pas par quatre chemins et disons le tout net : selon moi, ce film d’animation est à mon avis le chef d'œuvre d'Hayao Miyazaki. Voilà, la chose est dite ; au moins, ainsi, vous savez par avance ce que j’en pense. Sortie en 1997 juste avant le magnifique Voyage de Chihiro, mais pas avant le fatidique, pour certains, an 2000 (vous vous souvenez du fameux bug ?) dans nos vertes contrées, Princesse Mononoké est une œuvre qui comporte les thèmes de prédilection de Miyazaki : légendes traditionnelles du Japon, conscience écologique, lutte entre l'Homme et la Nature, refus du manichéisme... On y suit les aventures du jeune prince Ashitaka, banni de son village à la suite de l'infection étrange qu'il reçu en combattant un curieux démon qui s’était emparé d’un sanglier géant doué de parole. Partant pour un voyage dans le Japon médiéval afin de découvrir qui est à la source de cette malédiction, il rencontrera un moine étrange et cupide, la grande dame Eboshi qui est à la tête d’un village de mineurs et de forgerons mais qui possède des cotés pour le moins philanthropiques (on s’aperçoit que les femmes du village sont toutes d’anciennes prostituées rachetées par Dame Eboshi), ainsi que San, la fameuse Princesse Mononoké qui vit parmi les loups et lutte pour défendre la grande Forêt. Le but d'Ashitaka est de « regarder sans haine » comme il est dit dans l’histoire, et devant cette lutte entre deux mondes, celui des humains et celui de la nature, apparemment irréconciliable, il ne cherchera pas à privilégier un seul point de vue, essayant de les concilier, tache ardue s’il en est. Princesse Mononoké nous montre donc l'ascension de l'homme face aux puissances ancestrales de la Nature, sans pour autant que le réalisateur cherche à nous convaincre que l'humanité est destructrice et mauvaise. Car ici, nous ne sommes pas le moins du monde dans un Disney, encore moins dans un quelconque film hollywoodien type : si vous êtes un adepte inconditionnel du manichéisme, cette œuvre de Miyazaki n’est pas pour vous. Mais si vous êtes un écolo pur et dur, une certaine partie de son message ne vous plaira peut être pas… Point de manichéisme ? En effet, les hommes, eux aussi issus de la Nature sont pleins de ressources telles que le désir de progrès, l'entraide et la quête d'un avenir meilleur pour les plus démunis. En face, nous découvrons le monde des anciens esprits de la Nature, guidés par le magnifique Dieu-Cerf de la Forêt, qui ne comprennent pas les hommes qui détruisent la Forêt et ne semblent avoir aucun respect pour ces entités millénaires. Ainsi, la jeune San, qui elle aussi est pourtant une humaine, est prête à tout pour stopper l'expansion des hommes, un conflit qui finira par mener à une terrible guerre. Et au cours de l’avancée de l’intrigue, le spectateur se surprend à trouver des points positifs dans les deux camps opposés, ce qui est pour le moins étonnant et accessoirement, rare : certes, le message écologique est fort, et l’on y adhère fortement ; après tout, comment ne pas prendre fait et cause pour cette foret ancestrale, magnifique, où errent des animaux que l’on pourrait qualifier de primordiaux, des dieux et des créatures féeriques des bois ? Mais d’un autre coté, comment ne pas éprouver de la sympathie pour ces villageois, travailleurs, courageux et drôles, et pour cette Dame Eboshi charismatique en diable, comme bon nombre des protagonistes de cette histoire, qui sous ses airs de dureté propre a son statut de chef, est presque une « mère » pour les villageois. Où l’on voit que tout n’est ni blanc, ni noir, même s’il y a bien quelques « méchants », les fameux samouraïs d’un quelconque seigneur de la guerre local ainsi que les envoyés de l’Empereur, et que du coup, prendre parti pour l’un des deux camps n’est pas chose aisée. La Nature est la Nature et il faut la préservée, cela va de soit ; mais au détriment de la vie humaine ? Les choses sont loin d’être aussi simples et sur ce point, Princesse Mononoké fonctionne à merveille. Techniquement, car il est temps d’en parler, le film est une splendeur. Les décors réalistes et magnifiques nous plongent dans un univers historiquement exact et empreint en même temps d'un profond mysticisme. L'animation des personnages et des créatures est époustouflantes et de nombreuses scènes d'actions sublimes entretiennent une incroyable tension tout le long du film. La musique de Hisaishi (ah, cette bande son, l’une des meilleurs qu’il m’ait été donné d’entendre dans une œuvre d’animation… j’avais même acheté la BO a l’époque de sa sortie) est parfaite et possède un grand sens épique. Les personnages, que cela soit le jeune prince Ashitaka prêt a tout pour réconcilier deux camps que tout oppose, San, la fille-louve, extrémiste dans ses sentiments au départ mais qui ne peut renier sa nature humaine, coincée qu’elle est entre deux mondes mais qui n’en choisira pas moins toujours celui de sa « mère » ou Dame Eboshi dont je vous ais parler un précédemment, sont tous charismatiques au possible, y compris les second couteaux, villageois, le moine, mais aussi, car il ne faut pas les oublier, loin de là, les fameux « animaux primordiaux », Moro la divinité louve, le vieux sanglier aveugle Ottoko mais aussi le Dieu-Cerf qui reste peut être coït pendant tout le film mais qui n’en dégage pas moins, malgré son apparence, un charisme peu commun. Quant au scénario, celui-ci est un modèle du genre : profondément intelligent et philosophique, présentant dans toute sa complexité les rapports de l'esprit humain aux forces du monde. On est donc immédiatement frappé par le génie visuel de l'œuvre ainsi que par sa portée intellectuelle qui mène à une réflexion nécessaire et gigantesque. Princesse Mononoké est donc le genre d'œuvre que l’on n’oublie jamais car elle laisse une trace profonde dans l'esprit de celui qui la voit, donnant le sentiment d'avoir assisté à un spectacle fascinant de beauté, de rage et de noblesse des sentiments. La réflexion qui s'en suit a une portée infinie, tant elle est au cœur de tous ceux qui se sont un jour posé la question de leur place dans le monde et de la responsabilité humaine par rapport à la planète. Princesse Mononoké est donc un des plus grands témoignages culturels modernes du Japon, un film fondamental et merveilleux, l'œuvre d'un authentique génie, Hayao Miyazaki, que je recommande donc fortement a tous ceux qui aiment le merveilleux, la rêverie, l’onirisme propre a ces paysages proposés et tout bonnement exceptionnels, mais aussi, tous ceux qui ne voient pas que de façon manichéenne, ceux qui n’ont pas peur de réfléchir et qui aiment qu’une œuvre, quel quelle soit, soit un peu plus qu’un simple divertissement. Bien évidement, pour ceux là, Princesse Mononoké est fait pour vous. J’avais découvert cette œuvre il y a prêt de dix ans, lors de sa sortie en France et j’en étais presque tombé amoureux. M’étant procuré le DVD a l’époque, cela faisait un certain temps que je n’avais pas eu l’occasion de le revoir mais là, sincèrement (et en VO pour la première fois, c’est toujours mieux), je viens de passer une excellente après midi… c’était presque comme si je le découvrais pour la première fois. En toute franchise, et sans exagérer, Princesse Mononoké est un vrai chef d’œuvre.


Points Positifs :
- Une magnifique fable écologique mais qui ne tombe jamais dans le fascisme vert puisque les deux points de vus, celui de la nature et celui des humains, sont abordés de la même manière avec leur qualités et leurs défauts. Bien sur, il y a une préférence pour le premier mais sans que l’on tombe dans l’excès.
- L’histoire en elle-même est magnifique avec ce héros déchiré entre deux mondes et qui ne souhaite qu’une chose, les réconcilier, cette fille louve indomptable et cette femme qui se moque complètement des anciens dieux et de la nature mais qui s’avère être une vrai mère pour les siens. Bref, ici, nous sommes à des années lumières du manichéisme traditionnel.
- Des personnages charismatiques : que ce soit les trois que je viens de citer ou le simple villageois, que ce soit l’esprit de la forêt ou le chef des sangliers, tous possèdent un petit quelque chose qui les rend attachants.
- Graphiquement, c’est une pure merveille et entre ses décors enchanteurs, ses personnages attachants, ses animaux primordiaux et ses esprits de la forêt, nos yeux ne peuvent qu’être émerveillés.
- Une bande originale à la hauteur de l’œuvre, c’est-à-dire, sublime.
- La poésie indéniable qui se dégage de l’ensemble, certains passages étant tout bonnement enchanteurs.
- Sans nul doute le chef d’œuvre de Miyazaki, qui n’a pas prit une ride, deux décennies plus tard et qui se revoit, encore et encore, sans le moindre problème.

Points Négatifs :
- Si vous êtes totalement allergique au cinéma d’animation ou bien un fasciste vert (bah oui, les humains aussi ont leur place dans cette œuvre), alors, passez votre chemin.

Ma note : 10/10

dimanche 5 septembre 2010

L’HISTOIRE SECRÈTE – L’ÂGE DU VERSEAU


L’HISTOIRE SECRÈTE – L’ÂGE DU VERSEAU

Le 4 avril 1968, le révérend Martin Luther King est assassiné sur le balcon de son motel de Memphis, d'une balle gravée de mystérieux symboles. Habité depuis des années par une mystérieuse âme sombre, le producteur Howard Hugues supervise ce meurtre depuis sa voiture et désigne un coupable à ses sbires, parmi une liste de petits délinquants : James Earl. Au même moment, à San Francisco, l'archonte Reka endosse le rôle de gourou pour la petite bande de hippies parmi lesquels elle vit. Après avoir ingéré une dose démentielle d'acides, elle réussit son voyage quantique et mystique : elle se retrouve spirituellement téléportée dans un des infinis mondes parallèles du « multivers ». Elle émerge dans les ruines du temple de Kor, en 1919, et croise un soldat prénommé Itzak. Son expérience s'arrête là, faute d'énergie. De retour parmi ses hippies, elle a alors une idée lumineuse pour procurer l'énergie nécessaire à un plus long voyage vers Kor, qui semble être un nœud névralgique de l'Histoire. Elle propose d'organiser un gigantesque rassemblement de hippies, une vaste procession de plaisir qui devrait théoriquement lui conférer beaucoup de puissance. Sex, Drug and Rock’n roll : ce sera le concert de Woodstock...


L'Histoire Secrète – L'Âge du Verseau
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O'Grady
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 septembre 2010
Nombre de pages : 54

Mon avis : Après une attente pour le moins longuette, le dernier tome, La fin de Camelot, datant de mai dernier, ce fut avec un certain plaisir, mais aussi une certaine crainte que je me suis procuré le tout dernier tome en date de L’Histoire Secrète, L'âge du Verseau. Crainte car bon, comment dire, la première fois que j’ai vu la couverture de cet album, avec Jimmy Hendrix, j’ai eu peur que Jean-Pierre Pécau n’en fasse un agent des Archontes, ce qui, de mon point de vu, aurait été pour le moins absurde. Fort heureusement, il n’en fut rien, comme quoi, il arrive encore au scénariste d’avoir des moments de lucidité ! Mais pour ce qui est de e volume en lui-même, en toute franchise, et sans exagération, je pense, après lecture, que nous avons là l’exemple type du bon tome de cette déjà longue, mais pas si ancienne que ca, saga qu’est L’Histoire Secrète. Ni meilleur, ni pire, que la moyenne, ce dix-neuvième volume comblera d’aise les amateurs du cycle et laissera froid ceux qui n’y ont jamais accroché. Mais pour ce qui est de ceux-ci, s’ils n’ont jamais accroché a L’Histoire Secrète, cela m’étonnerais qu’ils n’aient pas abandonné la partie depuis longtemps. A moins d’être limite maso, cela va de soit. Cependant, sans être totalement extraordinaire, L’Âge du Verseau n’en est pas moins un bon tome, sans réelle surprise, certes, puisque au fil des années, le lecteur est plus que familier avec l’univers du cycle et le modus operandi des auteurs, mais il m’a fait passer un bon moment, et ce fut donc avec plaisir que je me suis replonger dans la suite de la saga. Alors, peut être que le fait qu’il y ait eu un peu plus d’attente que d’habitude entre l’avant dernier volume et celui-ci y ait jouer pour quelque chose mais même sans cela, je pense que je l’aurais apprécier a sa juste valeur. Car des qualités, L’Âge du Verseau n’en manque pas : inutile de revenir sur les dessins, je le fais a chaque fois et si vous êtes fans de Kordey, ceux-ci vous combleront, surtout que cette fois ci, il livre peut-être sa meilleure prestation sur la série. Ensuite, le scénario de Pécau, là, une fois de plus, celui-ci tant a vouloir expliquer le moindre événement de l’histoire de l’humanité par, soit l’intervention des Archontes, soit par le jeu que se livre les diverses forces en présence. Et bien entendu, nous sommes gâtés, presque jusqu'à l’indigestion : l’assassinat de Martin Luther King, le Printemps de Prague, le LSD, le Summer of Love, Woodstock (il ne manquait plus qu’Hendrix agent des Archontes), les liens entre la mafia russe et le Kremlin et on a même droit aux univers parallèles et, après un petit clin d’œil a un certain Indiana Jones, effet de mode oblige, le calendrier des mayas et la fin du monde pour décembre 2012 ! Alors certes, je reconnais que c’est parfois gros a avaler et que cela peut en agacer plus d’un, mais personnellement, ayant accepté la chose depuis belle lurette, et prenant la chose au second degré, disons que cela ne me gène plus vraiment et que, parfois, je trouve certaines idées bien trouvées. Pas toutes, loin de la, mais quand même. Alors, si vous êtes comme moi un mordu des péripéties des Archontes, si vous êtes un incorrigible amateur des « histoires cachés » et des manipulations ou sociétés secrètes en tout genre, si voir la sensuelle Reka au beau milieu des hippies ne vous effraie pas et si vous savez être indulgent envers les délires parfois gros comme une maison du père Pécau, n’hésitez pas une seconde, ce dix neuvième volume de L’Histoire Secrète est fait pour vous. Mais bon, d’un autre coté, si vous avez lu tous les tomes jusqu'à maintenant, c’est que, quelque part, vous êtes légèrement fans sur les bords…


Points Positifs :
- Un album qui renoue avec ce que l’on a put avoir de meilleur depuis que cette longue saga existe : un synopsis plus tassé, tout un tas de bonnes idées et de références parfois étonnantes mais bien choisies ; bref, pour le fan de cette série (oui, il en existe encore), c’est par moments un véritable régal que de lire cet Âge du Verseau.
- Un Jean-Pierre Pécau au sommet de sa forme et qui nous abreuve de références historiques a toutes les pages tout en les liant a son jeu entre Familles. Parfois, ça a du mal a passé, ici, ce n’est pas le cas et même ce qui parait le plus absurde passe plutôt bien.
- Je pense ne pas me tromper en affirmant que rarement Igor Kordey à livrer une aussi bonne prestation sur cette série, peut-être même celle-ci est la meilleure depuis les débuts.
- Rendons a César ce qui lui appartient et donc, a Len O'Grady qui y est pour beaucoup pour ce qui est de la mise en valeur des dessins de Kordey : quelle colorisation superbe !
- Scénaristiquement, il s’en passe des choses et entre la disparition, après nous avoir accompagné depuis si longtemps – Notre-Dame des Ténèbres – de Curtis, et la surprise de découvrir un Itzak, porté disparu depuis la fin de la guerre – Le Crépuscule des Dieux – encore en vie et a Kor, nous sommes gâtés.

Points Négatifs :
- Je pense que le problème avec cette série, c’est principalement son inconstance et, du coup, la méfiance qui s’installe pour les fans qui ne savent jamais a quoi s’en tenir, un mauvais tome pouvant succéder a un autre, plutôt bon. Ici, L’Âge du Verseau est l’un des meilleurs de la série, mais bon, rien ne nous dit que le prochain ne soit nul !?
- C’est quand même par moments fortement exagéré toutes ces références et manipulations historiques ; pour Pécau, tout, absolument tout, est lié aux Ivoires et aux Familles, mais si certaines choses passent, pour d’autres, c’est un peu plus dur à avaler…
- Petit bémol : tout au long de l’album, on nous bassine avec l’été de l’amour et, a en croire ce que l’on lit, celui-ci aurait eu lieu lors du festival géant de Woodstock. Grave erreur messieurs ! Le Summer of Love, c’était en 1967, quant au festival qui en fut son point d’orgue, ce fut celui de Monterey. Qu’on se le dise. Monsieur Pécau, vous nous avez habitués à mieux !

Ma note : 7,5/10

vendredi 3 septembre 2010

FIFA 2010


FIFA 2010

Continuons dans le football (décidément, je ne vais pas me faire que des amis aujourd’hui) mais cette fois ci, sur console, puisqu’il est temps que je vous parle un peu, mais alors un tout petit peu, de la mouture 2010 de FIFA. Bon, inutile de tourner autour du pot puisque tout joueur, quelque soit la console qu’il possède, voir même sur PC, a, un jour ou l’autre, entendu parler, a défaut de jouer, a l’un des nombreux opus de la très fournie gamme de jeux sportifs de chez Electronic Arts. Cette formidable vache a lait de la firme américaine dure depuis plus d’une quinzaine d’années, et depuis le temps, que de générations de « gamers » se sont donc évertués, au fil de moult éditions, a jouer a leur sport favori, de leur salon, ce qui, il faut bien l’avouer, est plutôt confortable.

Dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, c’est donc FIFA 2010 qui nous intéresse puisque, accessoirement, le football est mon sport favori depuis belle lurette. Cela, vous l’avez probablement remarquer, a votre grand regret, si vous venez de temps en temps sur ce blog, mais si vous êtes un inconditionnel qui regarde tout depuis le début (euh, s’il y en a un seul, qu’il se manifeste, je serais curieux de voir a quoi il ressemble), vous vous rappelez probablement que ce n’est pas la première fois que je traite d’un FIFA sur le Journal de Feanor, comme on peut le voir sur les liens suivants :
FIFA 2007:
http://feanor-journal.blogspot.com/2010/02/fifa-07-autres-temps-autres-lieux-autre.html
FIFA 99:
http://feanor-journal.blogspot.com/2010/02/fifa-99-que-de-souvenirs-mais-que-de.html
Et donc aujourd’hui, le 2010.

Mais alors, si entre des versions ayant plus de dix ans d’écart, des articles se justifient-ils fort logiquement, peut-on en dire autant entre le 2007 (puisque je le possède) et la dernière mouture en date (avant que la version 2011 ne sorte d’ici quelques semaines), la 2010. Il y eut-il de considérables changements en… trois ans ?

Et bien, pour être tout à fait franc, pas tant que ca en fait. Oh, bien entendu, d’un point de vu graphique, il y a un mieux, incontestablement, mais bon, encore heureux. Mais bon, pas de quoi sauter au plafond non plus puisque, possédant la version PS2, les différences sont mineures (par contre, sur PS3 que j’ai essayé, quelle claque !). Enfin, pour avoir réessayé le FIFA 2007 il y a un peu plus d’une semaine juste pour voir, j’ai put remarquer que les couleurs sont plus réussies et les joueurs mieux faits dans l’ensemble. Sinon, pour le reste, tout ce que j’ai écrit dans la critique du 2007 est valable pour le 2010. Ou presque. Donc, je vous renvoie à celle-ci.

Car pour la énième fois, le principal problème des FIFA n’a pas changer d’un iota ou presque : le manque flagrant des clubs des pays de l’est de l’Europe. Alors oui, miracle, on a droit au championnat russe cette année, ce qui est une bonne chose, mais les autres, tous les autres, quant est ce qu’on les aura ? Quant aura-t-on le droit de pouvoir affronter dans le jeu des équipes comme le Dynamo de Kiev, l’Etoile Rouge de Belgrade, le Dynamo de Zagreb, le Steaua Bucarest, le CSKA Sofia, l’Honved Budapest et tant d’autres ??? Franchement, j’en ai plus qu’assez de ces quatre divisions anglaises si c’est pour se priver d’équipes qui elles ont marqué l’histoire des Coupes d’Europe. Et comme en plus, la possibilité de créer des équipes se limitent à … deux (sic !), et la création de joueurs, tout juste une douzaine, on fait donc contre mauvaise fortune bon cœur et on abandonne…

C’est tout de même dommage parce qu’un d’autre coté, et comme dans FIFA 2007, le fait de pouvoir se lancer dans de monstrueux tournois avec 64 équipes, crées de toute pièces avec ses formations préférées, est toujours aussi prenant (un tournoi remporter il y a quelques jours, je viens a peine de me lancer dans un autre avec un niveau de difficulté plus élevé, ah, le bonheur !). Mais bon, une fois de plus, il manque le petit plus, toujours le même, qui ferait que les FIFA, a mes yeux, seraient tout simplement parfaits. Peut être le prochain j’espère ?