dimanche 30 décembre 2012

LE TRÔNE DE FER – LES DRAGONS DE MEEREEN



LE TRÔNE DE FER – LES DRAGONS DE MEEREEN

A présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s'assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l'avenir, mais quel avenir ? A Meereen, la situation s'enlise : le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d'envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L'enquête visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses. Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a de tous autres projets pour ce dernier...

Comme je vous l’avais dit il y a un peu plus d’une semaine, dans Le bûcher d’un roi, je poursuis inlassablement la lecture de cette formidable saga qu’est Le Trône de Fer, mais, cette fois ci, finis les Intégrales par J’ai Lu – enfin, on y aura bien droit d’ici un peu plus d’un an – et place aux romans prédécoupés proposés par Pygmalion. Bon, je ne vais pas reprendre une nouvelle fois sur ce choix éditorial français hautement critiquable – après tout, s’ils veulent se faire un maximum d’argent de cette façon, que pouvons-nous y faire ? Hein, le respect des lecteurs ? Allons bons, franchement, ils s’en moquent, vous ne trouvez pas ? – car cela ne servirait pas à grand-chose, si ce n’est, pour la énième fois, me répéter inutilement, mais bon, comment ne pas se dire, surtout si, comme moi, vous avez débuter la lecture de cette œuvre par les intégrales (bref, par le mode de parution de l’œuvre originale), constater qu’ainsi, c’est la qualité même de la lecture qui est mis en cause. Certes, lu les uns après les autres, cela passe plutôt bien, je ne dis pas le contraire (sauf si vous souhaiter écrire une critique pour chaque tome, ou là, c’est une autre paire de manches), mais si vous vous taper un tome, puis attendez quelques mois le second, avant de faire de même pour le troisième, franchement, quelle frustration ! D’ailleurs, me voilé désormais en plein désarroi dans l’attente de la sortie d’Une danse avec les dragons, prévue pour le neuf janvier prochain – hum, je ne vais tout de même pas lire un autre bouquin en attendant, mais que faire ? – et encore, je n’en ai que pour deux semaines environ, d’autres, bien plus nombreux, attendent depuis des mois… Bref, un jolie foutage de gueule, mais bon, que voulez-vous, on ne peut pas y faire grand-chose.

Quoi qu’il en soit, et malgré tout, c’est du Trône de Fer que nous parlons, alors, même si je ne peux m’empêcher de râler et de pester à l’encontre d’une politique éditoriale néfaste, avant toute chose, cela n’enlève en rien le fait que nous avons affaire ici à ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre, alors, avant tout, le respect s’impose ; le respect de l’œuvre, et de son auteur, ce sacré Georges Martin, toujours aussi doué pour donner vie à son univers hautement crédible, a ses personnages si nombreux et pourtant tous charismatiques en diable, mais aussi, a parvenir, sacrée gageure, à captiver toujours autant le lecteur, admiratif devant ce monument de la littérature fantastique moderne… de la littérature tout court ? Ma fois, pourquoi pas ? Alors oui bien sûr, nous ne sommes plus dans A Storm of Swords, sommet absolu de la série de par son intensité dramatique, sa richesse et ses coups de théâtre incroyables qui auront traumatiser toute une génération de lecteurs, mais bon, quelque part, il aurait été difficile d’atteindre un tel niveau à chaque fois, surtout que, fort logiquement d’ailleurs, la poursuite de l’intrigue se devait, après un tel raz de marée scénaristique, d’etre un peu plus calme… avant la tempête finale ? Oh, nous n’en sommes pas encore là, bien au contraire. Et donc, forcément, puisqu’à la base, Les Dragons de Meereen et Le Bûcher d’un Roi ne forment qu’un seul et même ouvrage, A Dance with Dragons, les différences entre les deux sont minimes et tiennent davantage du fait de l’avancement de l’intrigue en elle-même, mais surtout, du retour pour le moins inattendue de protagonistes qu’on n’attendait pas de revoir de sitôt : en effet, censé de déroulé au même moment que les événements décrits dans A Feast For Crows, telle ne fut pas ma surprise de retrouver des personnages comme Arya Stark, Jaime Lannister, Asha Greyjoy ou les Martel. Certes, pour le moment, juste un peu, de façon épisodique, mais au moins nous savons désormais qu’il existe un décalage temporel certains entre les deux ouvrages, A Feast For Crows et A Dance with Dragons. Bien évidemment, John Snow, Tyrion Lannister et Daenerys Targaryen tiennent toujours le haut du pavé, quoi que, curieusement, ce n’est pas forcément d’eux que viennent les chapitres les plus marquants : selon moi, la palme en revient incontestablement a notre brave Theon Greyjoy, qui n’est certes plus que l’ombre de lui-même, mais qui, de moi point de vue, est l’un des protagonistes les plus marquants et intéressants de ce cinquième volume du Trône de Fer – et, accessoirement, l’un de mes préférés de la saga dans son ensemble, mais là, je sens que je vais me faire des amis.


Bref, avec ses défaut – découpage français absurde – et ses qualités – eh, c’est Le Trône de Fer mes amis ! – ces Dragons de Meereen, s’ils ne possèdent pas la même intensité que Les Noces Pourpres, juste pour vous citer l’exemple le plus frappant, n’en restent pas moins toujours aussi captivant : ainsi, on se plait toujours à suivre les péripéties des personnages plus anciens, comme des nouveaux que l’on accepte finalement assez bien. Depuis quelques temps, rares sont les morts dont Martin nous avait habitués, mais personnellement, je continue toujours autant à trembler pour certains, mais aussi, à souhaiter la mort d’autres – et, avec ma chance, ce sera le contraire qui arrivera. Bref, toujours aussi bon, on ne s’ennuie pas une seule seconde, par contre, mais maintenant que je l’ai finis, que vais-je faire en attendant la sortie d’Une danse avec les dragons dans deux semaines !? Argh, c’est terrible !!!

samedi 29 décembre 2012

Les Cahiers de Science & Vie 132 : L'homme et la machine



Incroyable, fantastique, merveilleux ! Alors que je n’y croyais plus depuis des lustres, voici que j’ai finalement finis par achever la lecture du cent-trente-deuxième numéro des Cahiers de Science & Vie ; pourtant, que ce fut dur, mais alors, très dur… Déjà, il faut dire que je ne m’attendais pas à vous en parler avant la nouvelle année, après tout, ne vous avais-je pas dit, lors de mon billet consacré à Ça m’Intéresse Histoire, il y a quelques jours à peine, que celui-ci serait le dernier de la catégorie Presse pour cette année 2012 ? Et puis, finalement, hier soir, pris d’un coup de folie, je me suis décidé, une bonne fois pour toutes, a en finir avec ce numéro sur lequel je bloquais depuis… oh, septembre dernier – et oui, alors qu’en 2012, les Cahiers de Science & Vie, anciens comme nouveaux numéros, avaient tenus la dragée haute à tous les autres magazines, la dernière fois dont je vous avais parler de ce magazine, datait de… début aout dernier ! Bref, une éternité ! Enfin bon, tout cela pour vous dire que ce numéro des Cahiers m’aura donné bien du fil a retorde, mais avant de vous dire ce que j’en ai pensé, place au sommaire :

Les Cahiers de Science & Vie n°132 : L'homme et la machine
Septembre/Octobre 2012

L'homme et la machine
- Cadrage : Réanimer des mécanismes oubliés.
- Interview : « La guerre et le jeu ont inspiré les inventeurs à travers les époques » de Bruno Jacomy
I - La machine prolonge le corps
- Et l'homme inventa la machine
- Premières technologies
- Mésopotamie. Des ingénieurs inventifs et dynamiques.
- Egypte. Les techniciens du beau.
- Indus. Les maîtres de l'urbanisme.
- Génie grec, pragmatisme romain
- La Chine, à la source des innovations
II - Vers les machines modernes
- Le monde arabo-musulman
- La mécanique au rang de science.
- Europe médiévale
- Les prémices d'une révolution.
- Renaissance
- L'ingénieur, théoricien de la modernité.
- Age classique
- La machine de Marly.
- Révolution industrielle
- Transport vers l'ère moderne.
III - La machine prolonge l'esprit
- Alan Turing : le concept de machine universelle
- De la machine à penser à l'ordinateur
- L'homme artificiel, la quête de la machine idéale
- Musée imaginaire
- Les automates ou la mécanique du merveilleux.
IV - D'hier à aujourd'hui
- La machine affranchit-elle l'homme de l'évolution ?
- Quand l'homme et la machine ne font plus qu'un
- Crimes et chiffrement
- Interview : « L'ordinateur exprime la spécificité de l'homme : jouer avec les symboles » de Jean-Michel Salanskis

L’on aurait pu penser que si j’ai pris quatre mois pour achever ce numéro des Cahiers de Science & Vie, c’est que le sujet de celui-ci ne me plaisait pas, or, si je dois reconnaitre que l’évolution des machines dans l’histoire humaine n’avait pas de quoi me faire sauter au plafond, j’étais tout de même curieux d’en apprendre davantage sur la chose. Pourtant, comme vous l’avez compris, que ce fut dur… au début, pendant les premières semaines après l’achat de ce numéro, j’ai essayé et réessayer en recommençant à chaque fois la lecture de celui-ci, avant de, finalement, laisser tomber en me disant que je le lirais bien un jour ou l’autre ; mais le problème, c’est que, pendant que les mois s’écoulaient, d’autres numéros des Cahiers paraissaient en kiosque et que, à un moment donné, je me suis retrouver avec trois d’entre eux à lire, pendant que d’autres revues, elles, aussitôt elles étaient achetées, aussitôt elles étaient lues avec passion. Bref, je commençais à me dire que j’avais un problème avec les Cahiers de Science & Vie, alors que, jusque-là, tout baignait, ou presque.

Et puis, finalement, ces derniers jours, je me suis relancé pour de bon dans ce cent-trente-deuxième numéro, quitte à me forcer, comme je l’ai fait hier, car oui, et je regrette de dire cela : je n’en ai pas tiré un grand plaisir. Sincèrement, le premier tiers du dossier, consacré à la préhistoire et l’antiquité valait le coup ; de même, la partie sur le moyen-âge n’était pas inintéressante, mais déjà, la renaissance m’a paru trop courte, mais alors, la révolution industrielle, son traitement fut une véritable honte tant elle fut rapidement expédié. Et tout cela pour quoi ? Pour se taper un gros tiers de la revue consacré à l’ordinateur dans tous ses états : origines, spéculations à son sujet, historique en long et en large, internet, avenir de celui-ci etc. Alors certes, je ne dis pas que ce n’est pas inintéressant, mais à un moment donné, l’histoire des machines, ce n’est pas que l’ordinateur ou je me trompe ? Et puis, déjà que ça me gonflait un peu, voilà qu’en plus c’était écrit dans un jargon pour initiés, histoire de me décourager davantage.

Dommage, oui, dommage car finalement, tout n’était pas à jeter dans ce numéro des Cahiers de Science & Vie : le premier tiers de la revue, la partie consacrée aux automates, et celle, spéculative, sur l’intelligence artificielle. Par contre, comment accorder une telle place à l’ordinateur au détriment de la révolution industrielle, aux machines à vapeur, aux débuts de l’électricité etc., pour moi, une faute impardonnable. Oui, dommage pour une revue que j’adore sincèrement, au point que je la considère comme ma préférée, et qui, jusqu’à maintenant, ne m’avait jamais déçu ; espérons juste que les deux autres numéros que j’ai en réserve soient d’un autre acabit !?

samedi 22 décembre 2012

LE TRÔNE DE FER – LE BÛCHER D'UN ROI



LE TRÔNE DE FER – LE BÛCHER D'UN ROI

Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. À l’est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin, dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son père, Tywin. Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui garde la frontière septentrionale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu Eddard Stark, a été élu 998e Commandant en chef de la Garde de Nuit, mais ses adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées ?

Débuté au mois d’aout dernier, ma lecture de cette époustouflante saga qu’est Le Trône de Fer se poursuit inlassablement et bien plus rapidement que je ne l’avais escompté quand je me suis lancer dans celle-ci, avec, désormais, pour cette fin d’année 2012, les débuts du cinquième tome, A Dance with Dragons, sortit il y a peu de temps en comparaison avec le reste de l’œuvre, puisque datant de juillet 2011, la traduction dans nos vertes contrées n’étant arrivée que pour cette année. Mine de rien, quand j’y pense, je suis presque en train d’achever tout ce que ce diable de Martin a pu écrire jusque-là, et bientôt, j’en serais au même point que des milliers de fans de par le monde : apprendre à patienter, encore longtemps, très longtemps, avant de connaitre la suite d’ici… oh, trois ou quatre ans si tout va bien ; l’horreur cette attente ! Enfin bon, lorsque je me suis lancer dans la lecture du premier tome du Trône de Fer, je savais parfaitement où je mettais les pieds, comme j’avais pu vous le dire à l’époque. Mais aujourd’hui, le problème est tout autre : en effet, finis désormais les soit disant intégrales français, car ce fameux cinquième volume américain, ce A Dance with Dragons, ne sera publier sous forme d’intégrale (bref, sous son format original) dans nos vertes contrées qu’en 2014, d’ici là, les éditions Pygmalion, puis J’ai Lu, pour ce qui est du format poche, auront le temps d’en écouler tout un tas, et ce dans un découpage contestable au possible. Car vous l’avez compris, et je n’apprends strictement rien aux fans de la saga, en France, cela se passe ainsi : plutôt que d’avoir droit d’entrée de jeu au roman original, les éditeurs préfèrent se faire un maximum d’argent en vendant, par exemple, ce A Dance with Dragons, en trois livres distincts, et, accessoirement, chacun coutant plus cher qu’une intégrale normale. Scandaleux ? Personnellement, c’est mon avis, et je ne me gènes pas pour le crier haut et fort, mais bon, comme je suis une bille totale en anglais et que mes dernières lectures dans la langue de Shakespeare remontent à quelques comics dans les années 90 ainsi que des jeux genre FF6 non sortis en France, vous vous doutez bien que, étant dans l’incapacité absolue de lire l’œuvre de Martin en VO, je mettrais le prix qu’il faudra pour me procurer la version française comme on nous la propose – et me connaissant, en 2014, je m’achèterais ce cinquième volume en intégrale… hein, je suis fou ? Oui, probablement…

Mais tout cela est intéressant, ou pas, mais ce qui compte, avant toute chose, c’est le contenu de ce cinquième… euh non, comment dire… début de cinquième tome du Trône de Fer, bref, de ce Bûcher d’un Roi ; bref, de savoir si la qualité est toujours au rendez-vous, si l’on est toujours aussi captiver par une saga jusqu’à ce jours quasiment parfaite et si le magicien Martin réussit toujours autant à captiver ses lecteurs ? Eh bien, je suis un peu embêté car j’aurais souhaité vous dire que oui, et quelque part, prétendre le contraire serait tout bonnement exact, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce découpage m’aura perturber au plus haut point – d’ailleurs, comme en plus, j’ai finis de lire ce Bûcher d’un Roi depuis une bonne semaine, et que j’en suis déjà à la moitié de sa suite, Les Dragons de Meereen, je vous laisse imaginer ma difficulté pour ce qui est d’écrire cette critique – puisque, après tout, à la base, c’est un seul et unique roman, et pas trois, alors, imaginez que vous auriez, par exemple, à lire puis écrire une critique de Germinal, vous comprenez un peu mon désarroi ? Certes, probablement que je me prends un peu trop la tête, après tout, même si A Dance with Dragons est un roman que l’on nous propose en trois parties, à la base, il fait partie d’un ensemble plus vaste, d’une saga au demeurant inachevée pour le moment, et que, du coup, je ne devrais pas avoir trop de mal à vous proposer une critique convenable. Cependant, selon moi, il y a une différence entre le découpage souhaiter par Martin et celui décidé par Pygmalion, et, sincèrement, je peux vous assurez que le jour où ce A Dance with Dragons sortira dans sa version normale, il sera toujours temps que je vous propose une critique autrement plus intéressante et constructive que celle-ci. Mais bon, d’ici là, il s’en passera du temps…


Alors, au final, que dire de ce Bûcher d’un Roi ? Eh bien, comme on avait pu le constater dans A Feast For Crows, ou Intégrale IV, Martin, ici, après nous avoir fait suivre les péripéties de Jaime et Cersei Lannister, de Brienne, Arya, Sam, Sansa et de nous avoir entrainé, par monts et par vaux du coté de Port Réal, Braavos, des Iles de Fer et Dorne, revient aux autres protagonistes de la saga qui avaient été mis de côté comme John Snow, désormais Lord Commandant de la Garde de Nuit, Tyrion Lannister, en fuite après avoir assassiner son père, Daenerys Targaryen, désormais reine de Meereen, Bran Stark qui s’en est allé au-delà du Mur, mais aussi, Stannis, Mélisandre, Davos et même un revenant, ce sacré Theon Greyjoy en bien mauvaise posture. Personnages familiers a qui l’auteur à ajouter de nouvelles têtes dont certaines, franchement inattendues et donc certaines remettent tout bonnement en question bon nombre de nos certitudes sur ce que l’on croyait savoir de la saga : ainsi, des protagonistes réputés morts depuis des lustres sembleraient etre en vie (mais est-ce vraiment eux ?), les complots atteignent un degré de complexité extrême, l’on parcourt de nouveaux territoires, échafaudons de nouvelles théories, mais surtout, nous demandons comment ce diable de Martin est capable de nous pondre autant de bonnes idées à la minute ? Se déroulant au même moment que les événements de A Feast For Crows, les péripéties, aventures, dialogues et décisions de nos protagonistes sont toujours aussi captivants, cependant, je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce découpage nuit franchement a l’ensemble… enfin, j’aurais probablement une vision bien plus précise à la fin de Une danse avec les dragons, en début d’année prochaine ?!

vendredi 21 décembre 2012

SOLEIL VERT



SOLEIL VERT

2022. New York baigne alors dans une étrange lumière jaune, qui a détruit la faune et la flore. Très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels, à cause de prix exorbitants, mangent un aliment de synthèse, produit par la multinationale Soylent : le « soleil vert ». Des émeutes de citoyens affamés sont fréquentes et sévèrement réprimées. Thorn, un policier « de premier ordre », vit avec son ami Sol Roth, un vieillard, dans un petit appartement new-yorkais. Sol peste contre l'état du monde et à la nostalgie du passé tandis que Thorn se contente des seules choses qu'il a connues, à savoir la nourriture synthétique et la canicule perpétuelle. Dans le même temps, William Simonson, un des dirigeants de la société agroalimentaire Soylent, est tué chez lui ; Thorn est chargé de l'enquête et découvre que ce meurtre qui semblait passer pour un crime crapuleux se révèle en fait être un assassinat pour l'empêcher de révéler un terrible secret. Thorn va découvrir que le garde du corps de Simonson, Tab Fielding, est complice car il était absent au moment du meurtre.


Un jour comme celui-ci, pour rappel pour ceux qui tomberaient sur cette critique dans l’avenir, nous sommes le vendredi 21 décembre 2012, censé etre, comme chacun sait, le jour de la fin du monde (hum, pour le moment, il ne s’est rien passé de franchement excitant, c’est une journée comme une autre sauf que je suis en vacances), rien de tel que de vous proposer un billet sur l’un des films post-apocalyptiques les plus célèbres qui soient, je veux bien évidement parler de Soleil Vert. Œuvre de Richard Fleischer datant de 1973 et inspiré du roman d’Harry Harrison, d’où il reprend le synopsis de la surpopulation humaine dans le futur, et avec, le grand Charlton Heston au sommet de son art, mais aussi Edward G. Robinson qui décédera peu de temps après la fin du tournage, Soleil Vert était à mes yeux, l’un de ces films mythiques que j’avais vu étant enfant, et que, aussi curieusement que cela puisse paraitre, je n’avais jamais revu depuis. Ainsi, quand ARTE, hier soir, dans sa thématique de fin du monde, nous le proposa, je n’ai pas hésité une seule seconde et en ai donc profité pour revoir un film qui m’avait pas mal marqué étant jeune, et que j’avais hâte de revoir.


Bien évidemment, la problématique qui se pose souvent avec ces œuvres qui ont pu marquer notre jeunesse et que l’on n’a pas revu depuis un bail, c’est que l’on a souvent tendance à les glorifier, a les posés sur un piédestal et a en occulter, de façon volontaire ou pas (car le temps qui passe n’est pas tendre avec notre mémoire) ses éventuels défauts. Et quelque part, par bien des points, Soleil Vert n’échappe pas à la règle. Cependant, cet état de fait n’est pas tant dû au film lui-même, qui, ma fois, s’en sort plutôt pas mal, même quarante ans après sa sortie, mais davantage a certain vieillissement d’œuvres, jugés avant gardistes à l’époque, mais qui ont pas mal vieillis de nos jours : manière de filmer complétement différente, scénario plus posé et moins tape a l’œil que les productions modernes, ambiance fortement teinté, même pour un film de science-fiction, de son époque, Soleil Vert, comme n’importe quelle œuvre de SF datant du début des années 70 accuse, je ne le caches pas, son âge. Cependant, si cela peut indéniablement etre fort problématique pour un adolescent ou un jeune adulte en 2012, habitués qu’ils sont à un autre cinéma, personnellement, et en le comparant a d’autres films du même genre, je trouve que Soleil Vert ne s’en sort pas trop mal, bien au contraire. Oui, il est ancien, oui l’univers futuriste qu’il nous présente est aux antipodes du notre, oui les acteurs prennent le temps de discuter au lieu de sauter, courir et survivre a des explosions toutes les cinq secondes, mais bon, quelque part, est-ce un mal ? Je ne le pense pas. D’ailleurs, en toute sincérité, comment croyez-vous que vos enfants jugeront les films actuels que vous trouvez tellement extraordinaires ? Bah ils les trouveront ringards, tout simplement.


Mais pour en revenir à Soleil Vert, sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, comment ne pas, avant toute chose, louer sa modernité flagrante : en effet, alors que depuis quelques années, nous sommes familiarisés avec l’écologie et l’avenir de notre planète – et ce, même si, il faut le reconnaitre, cela ne change pas grand-chose au problème, réel lui – cela n’était pas vraiment le cas il y a quatre décennies, le peu d’écologistes existant, étant, tout au plus, comparés a de joyeux hippies amateurs de LSD. Pourtant, dans le synopsis de cette œuvre, comment ne pas voir un message écologiste fort ? L’évolution de l’industrie humaine ayant atteint de telles proportions que la nature elle-même, irrémédiablement atteinte, a quasiment disparue, l’humanité, elle, surpeuplée, vivant les uns sur les autres dans des mégalopoles polluées et où la seule nourriture existante est ce fameux Soleil vert, de petites tablettes vertes nutritives censées etre fabriquées à base de plancton alors que celui-ci a disparu et que la vérité, est bien plus horrible. Et c’est donc dans cet univers, sombre et post apocalyptique, en regard de la société humaine actuelle, que se déroule donc l’intrigue : à la base, une simple enquête policière comme il en existe tant, mais qui prend très rapidement des proportions bien plus importantes au vu des personnes engagées dans le meurtre. Corruption, secrets d’états que l’on souhaite étouffer à tout prix, omniprésence de multinationales surpuissantes et prêtes à tout, désespoir et manque de perspective pour la quasi-totalité de la population mondiale qui se meurt à petit feu, le peu de personnes qui s’en sortent sont les puissants, suffisamment aisés pour vivre convenablement et se nourrir du peu de légumes, fruits ou viande encore existant. Pour les autres, la rue, les cages d’escalier, ou, pour certaines femmes, le rôle de meubles dans des villas pour riches. Hautement corrosif et visionnaire à l’époque, le scénario de Soleil Vert l’est bien moins de nos jours, moult autres œuvres étant depuis passées par là, mais, même ainsi, il n’a absolument pas perdu de sa force initiale, du moins, selon moi.


Bien évidemment, tous ne seront pas de cet avis, et d’ailleurs, j’ai pu trouver ici et là, sur le net, bien des critiques négatives à l’encontre de ce film ; cependant, et même si, cela va de soi, les gouts et les couleurs ne se discutent pas, comment ne pas m’insurger devant-elles ? Soleil Vert, de par son synopsis oh combien visionnaire, son univers sombre et désespéré à souhait, ses acteurs, tous bonnement parfaits, mais aussi et surtout, de par ses révélations finales : les tablettes de Soleil vert sont faites a base des corps des personnes âgées que l’on euthanise a tout va – ou comment régler deux problèmes en un, la surpopulation et le manque de ressources. Bien entendu, les révélations de celle-ci ne changeront rien au problème et si la fin est ouverte, on se doute bien que notre brave Charlton Heston finira tranquillement en petites pastilles vertes et que son supérieur ne va pas risquer de trop parler s’il ne veut pas connaitre le même sort. Mais de par son ambiance, la description d’une société au bout du rouleau mais aussi des scènes tout bonnement magnifiques comme celle où le vieux Sol, juste avant de mourir, regarde des images d’une nature qui n’existe plus (accessoirement, encore plus touchant de par le fait que l’acteur, Edward G. Robinson, atteint d’un cancer en phase terminal, décéda quelques temps après), il me parait évidant que ce Soleil Vert est ce que l’on peut appeler un grand film, où tout, peut-être, n’est pas aussi parfait que l’on pourrait l’espérer, mais ce qui ne l’empêche pas d’etre un classique du genre à voir et à revoir. 

2012



2012

Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps... Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...


En ce jour de fin du monde, comment aurais-je put ne pas vous parler du film tiré de cette fameuse soit disant prophétie maya, du film, sortit il y a quelques années déjà, mais qui, surfant sur l’air du temps, reprenait une bonne partie des délires de fin des temps que nous avons eu à subir tout au long de ces derniers mois et qui… enfin… prendrons normalement bientôt fin (oui car je ne me fait guère d’illusions, tôt ou tard, nous aurons droit à d’autres dates de fin du monde), je veux bien évidement parler de 2012, de Roland Emmerich, rediffusé sur nos petits écrans cette semaine et que j’ai donc profiter pour regarder à nouveau. Non, décidément, je ne pouvais pas ne pas vous en parler aujourd’hui, c’était impossible car bon, comment dire : 2012, le film, est le plus parfait exemple que nous pouvons avoir pour cette fin du monde du 21 décembre 2012. Le problème, car problème il y a, c’est qu’un certain vendredi 4 février 2011, je vous proposais, sur ce même blog, la critique de ce film. Alors, en théorie, même si je l’avais revus cette semaine, je n’aurais pas dut vous reproposé cette fameuse critique… sauf que… sauf que, ce long métrage collait si bien à l’actualité du jour que je n’ai pas pu m’en empêcher. Bien évidemment, cette « rediffusion » de ma part ne se reproduira pas (sauf événement exceptionnel, bien entendu) dans l’avenir, mais bon, quoi qu’il en soit, histoire de rester dans l’ambiance apocalyptique du jour, voici donc ma critique de 2012, dans sa quasi intégralité :

J’avoue sans honte que cela faisait quelques semaines que je souhaitais regarder ce fameux 2012, sorti en salle en 2009, et qui fit alors couler pas mal d’encre et voir enfler la polémique à ce moment-là, la NASA y étant même aller de son petit coup de gueule, mal placé selon moi, à l’encontre du sujet du film et de son déroulement, pointant du doigt les nombreuses incohérences scientifiques du scénario et arguant même que celui-ci pouvait instaurer un climat de panique dans la population mondiale, ce qui, au vu de la réaction de la plupart des gens que je fréquente et que je croise dans la vie de tous les jours ne me semble pas vraiment être le cas, comme si nous n’avions pas d’autres chats à fouetter que de nous préoccuper d’une énième fin du monde après avoir « survécu » a la dernière annoncée, celle de l’an 2000. Pour moi, indéniablement, la NASA eut tort de monter au créneau de la sorte : après tout, et même si Roland Emmerich à pomper sans vergogne sur tout un pan de la sous culture catastrophistes en vogue depuis des décennies (oui, il n’a rien inventé), peut-on le lui rapprocher ? Sincèrement, je pense que non : la fameuse date fatidique annoncée par les Mayas approchant, il était normal qu’un film, voire plusieurs sur le sujet sortent sur nos écrans, cela s’appelle « exploiter le filon commercial » et si cela peut gêner quelques irréductibles intellos, cela n’a rien de répréhensible en soit ; après tout, personne ne nous oblige à regarder ce que l’on n’aime pas. Ensuite, 2012 est avant tout un film, et non un documentaire scientifique, donc, je ne vois pas très bien ce que la NASA, et d’autres scientifiques, sont venus faire dans cette histoire ? Les a-t-on vus critiquer les impossibilités flagrantes des pouvoirs magiques d’un Harry Potter ? Les a-t-on vus critiquer a tout va, en gros, tous les films de science-fiction, tous ceux de Fantasy, tous ceux où l’on voit des voyages dans le temps, des découvertes de monde perdus, ceux ou des robots se transforment en véhicules, ceux ou des types contrôlent le magnétisme ou même, carrément, tous ces films d’action tout simplement pas crédibles pour un sous et ou des types survivent a mille morts, se relevant sans cesse malgré leurs blessures au mépris de tout bon sens (Bruce Willis étant le champion hors catégorie du genre) ? Bah non, alors, mes amis de la NASA, si vous critiquer 2012, aller donc faire de même avec cette simili d’Hélène et les garçons du moment, j’ai nommé Twilight ; et oui, les vampires n’existent pas eux non plus, alors, ça serait bien que l’on arrête de mettre dans la tête des jeunes adolescentes des histoires à dormir debout aussi absurdes ! J’exagère ? Franchement, peut-être mais je ne pense pas : un film, un livre, une bande dessinée, bref, n’importe quelle œuvre, est avant tout de la fiction. Et celle-ci, ne reflète pas forcement la réalité, ceci étant valable en fait pour tout, y compris les romans Harlequin (bah, vous y croyez a ces éternels histoires d’amour ou la bonne rencontre et épouse un millionnaire ? Aussi crédible que Rambo qui a lui tout seul se tape toute l’Armée Rouge en Afghanistan dans Rambo III.). Donc, selon moi, toute personne normalement constituée aura vu, ou verra un jour, 2012, pour ce qu’il est : un simple film de divertissement, et c’est tout. Ensuite, il y a les cas désespérés, ceux qui attendent la fin du monde en contant les jours, ceux qui voient des complots partout, ceux qui se sentent espionner par des petits gris (les extraterrestres, pas les escargots) en permanence : à ceux-là, 2012 ne leur fera pas grand mal ; après tout, ils n’auront pas attendu la sortie de ce film pour tout connaître de la prophétie Maya. Bref, je ne vois pas trop pourquoi un tel déchainement à l’encontre de ce film ? A moins, peut-être, pour des raisons autres ?


Je me suis dit, que l’une des choses qui aurait pu ne pas plaire à certains, c’est que l’on nous montre, en plus bien entendu de la fameuse fin du monde, le comportement des puissants de ce monde. Et celui-ci est loin d’être des plus nobles, comme il fallait s’y attendre, mais comme on le voit trop rarement sur grand écran ; en effet, dans les films ou téléfilms catastrophistes de tous poils, on est habitué a que, après une période de réticence plus ou moins longue, l’on prévienne finalement les populations avant que celles-ci prennent la fuite, soient évacuées ou aillent casser des vitrines en guise de protestation. Dans 2012, rien de cela : tout est planifié au plus haut lieu, le G8 et tout un tas d’autres pays, dans le plus grand secret, les moyens mis en œuvre pour préserver les futurs survivants, les œuvres d’art, les animaux etc. sont fait dans le plus grand secret tandis que ceux qui essayent de dévoiler la vérité sont retrouvés mystérieusement morts. Quant aux survivants, ne nous leurrons pas, on les connaît d’avance : chefs d’Etats, ministres, hauts gradés militaires et, forcément, tous ceux qui ont les moyens de se payer le fameux passe pour leur survie : hommes d’affaires, stars du sport, de la musique. Bref, dans 2012, les choses sont clair, nettes et précises : vous êtes riches, vous survivez, vous ne l’êtes pas, bah, tant pis pour vous. Mais dans le fond, le pire, ce n’est pas forcement ce que le film nous montre, c’est tout juste de savoir que, si jamais une catastrophe dans le genre devait survenir, et bien, cela se passerait ainsi. Et cette évidence, cruelle mais hautement réaliste, aura peut être gêné plus que la fin du monde en elle-même. De là à dire que c’est pour cette raison que certains sont tombés à bras raccourcis sur ce film est un bien grand pas que je ne franchirais pas, mais tout de même, je suis sûr qu’un film comme Indépendance Day, accessoirement, un sacré navet, où le Président des USA prend son avion de chasse pour aller botter le cul aux envahisseurs Aliens cela fait plus plaisir que de voir des milliardaires russes, américains ou des Emirats du Golfe se payer leur survie a un milliard la place.


Ceci étant, après m’être longuement fait l’avocat du diable avec 2012, il est temps, désormais, de le déglinguer en bonne et due forme ! Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître au vu de tout ce que je viens d’écrire, je ne vais pas maintenant chanter les louanges de ce film, tout simplement parce que celui-ci ne le mérite pas. D’ailleurs, mettons les choses au point tout de suite : en soit, 2012 n’est pas franchement mauvais, c’est un film catastrophe comme il en existe tant, avec un sujet qui ne me laisse pas indifférent, même si je n’y crois pas le moins du monde pour ce qui est du 21 décembre 2012, des effets spéciaux tout à fait extraordinaires par moments et qui possède, à la fois, les qualités et les défauts du genre. Oui, j’ai aimé le coté plausible de l’intrigue, ce fameux complot des gouvernements pour cacher la vérité comme je l’ai dit précédemment, oui, voir ainsi des villes entières disparaitre, des voitures s’envoler dans tous les sens, toutes ces destructions et même, le truc impossible mais spectaculaire au plus haut degré, le tsunami qui ravage l’Himalaya, franchement, il n’y a rien à redire, chapeau bas messieurs ! En plus, un petit détail personnel m’a ravi : habitué jusqu'à l’écœurement que les américains sauvent le monde à eux seuls, cela m’a fait plaisir que cela soit les chinois qui aient construits les Arches, et ce, même si, Hollywood oblige, ce sont des américains qui ont découvert la chose et qui ont annoncé la catastrophe, mais bon, pour une fois qu’ils ne sont pas seuls, on ne va pas râler. Et puis, ce qu’il y a de bien dans les films catastrophes, c’est justement les scènes fortes, celles où des personnages plus ou moins importants meurent : de La tour infernale à 2012, en passant par Titanic et tant d’autres, tous ces films ne seraient rien sans tous leurs morts ; rien de morbide la dedans, c’est juste le genre qui vaut cela. Et sur ce point, oui, 2012 fonctionne par moments, certains étant assez intenses, voir même troublants comme la scène où le scientifique indien et sa famille s’apprêtent à mourir, mais là, c’est probablement mon côté émotif qui a jouer (le père qui dit adieu à son fils et qui sait qu’il ne pourra pas le sauver m’a fait froid dans le dos). Sauf que, comme je l’ai dit, par moments…

Car malheureusement, il faut le reconnaître, tous les défauts du genre sont bel et bien là, gâchant indéniablement le film : bah tient, quand est-ce que dans un film Hollywoodien, ils vont nous tuer l’un de ces fichus gosses des héros !? J’en peux plus, tout le monde peut mourir sauf eux ! Ils ont quoi, une protection spéciale, des jets de chance imparables, trop de points de vie ? Ah le petit indien, il peut bien crever mais c’est normal, c’est un indien, les autres, pas de soucis, ils y réchappent tous, mêmes les antipathiques, mais blancs, russes. Je m’énerve mais c’est un problème récurrent dans pas mal de films US, comme s’ils n’osaient pas tuer des enfants, comme si, dans la vie réelle, ceux-ci ne mourraient jamais ? Mais ce n’est pas tout, ce n’est qu’un détail parmi beaucoup d’autres. Tenez, encore une fois, l’on peut constater que les moches, enfin, pour les canons hollywoodiens, n’ont pas une grande espérance de vie : amusant de constater que, quand on est gros, que l’on fume ou que l’on dit des gros mots, hop, on se fait zigouiller ; quand on est russe aussi, à croire que certains vivent encore en pleine Guerre froide ? Mais cela, c’est de l’habituel en quelque sorte, un peu comme ce président des USA qui ne prend peut être pas son avion pour sauver le monde mais qui préfère, tel le capitaine qui coule avec son navire, mourir héroïquement avec les siens… comme c’est beau, j’en ai presque la larme à l’ œil. Ce qui est plus gênant, c’est de devoir se taper des incohérences, non pas scientifiques, mais de simple bon sens, comme l’écrivain raté qui s’en va sauver sa marmaille, son ex-femme et le compagnon de celle-ci et qui, tout au long du film, échappent à la mort pour quelques centimètres au moins deux cent ou trois cents fois : tremblement de terre, explosion volcanique, immeubles qui s’effondrent, voitures et trains qui volent, chute d’avion en pleine montagne, ils se permettent même le luxe de traverser un building de bureaux, en voiture, et de s’en sortir comme si de rien n’était ; bref, un grand n’importe quoi qui ne cesse a aucun moment du film et dont l’on se serait fort bien passé. Et puis, car ce n’est pas finis, revenons un peu aux fameuses scènes de destruction : oui, elles sont somptueuses, je vous l’ai déjà dit et je le confirme encore, mais finalement, si rares en soit : Los Angeles ravagé par un tremblement de terre, la caldeira du Parc national de Yellowstone entre en éruption, destruction de Washington, du Vatican, d’Hawaï et de Las Vegas, et on voit aussi la statue du Christ Roi de Rio de Janeiro s’effondrer, et puis, en gros, c’est tout… Hoh, les gars, et des symboles comme la Tour Effel, les pyramides, des villes comme Londres, Moscou et Tokyo, celle-ci apparaissant quelques secondes dans le scénario par le biais d’un coup de fil et puis on ne voit rien. On aurait aimé en voir plus, voir vraiment la fin du monde et pas seulement celle des Etats-Unis, comme d’habitude majoritaire. Alors on a bien la destruction du Vatican, spectaculaire, mais pas celle de la Mecque, tournée mais non incluse au montage pour, selon Emmerich, ne pas « provoquer une fatwa » ; pff, dans quel monde vis-t-on ? Bref, cette pauvreté des images, dans ce qui est tout de même l’élément essentiel du film, la destruction du monde, vient porter le coup de grâce final à une œuvre déjà bien mal engagé.


Alors oui, j’ai défendu 2012 sur ce qu’il me semblait juste à mes yeux, de même, j’ai pu apprécier certaines idées et le côté spectaculaire de la chose, hélas, dans l’ensemble, il y a bien trop de défauts pour que je puisse considérer l’œuvre de Roland Emmerich comme un bon film, loin de là. Par contre, et même si j’ai été globalement déçu, j’avouerais que les américains possèdent tout de même le don de captiver le spectateur : oui, c’est n’importe quoi, oui, ça énerve, mais (un grand mais puisque par-dessus le marché, j’ai regardé 2012 en VF, une catastrophe, et avec une image pas franchement terrible) tout de même, je reconnais que j’en ai pas perdu une miette…

dimanche 16 décembre 2012

LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU



LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU

Dans Un voyage inattendu, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers… Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum. C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le « précieux » anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…


Que l’on soit d’accord ou pas avec ce que je vais dire importe peu, mais selon moi, et sans essayer de mettre en avant dans un pur délire d’égocentrisme, je pense ne pas me tromper en affirmant que dans l’histoire du cinéma, en règle générale, il est finalement rare que l’on ait à faire souvent à des films tellement marquants, ou attendus, débattus et autour desquels on a fait tant de publicité que, au final, tout a chacun, en l’ayant vu ou pas, non seulement le connais, mais qui plus est, a souvent un avis plus que tranché à son sujet. Ce fait, incontestable selon moi, ne signifie nullement qu’une œuvre cinématographique soit de qualité, loin de là, mais ce que l’on peut etre sur, c’est qu’il s’agit de toutes façons d’une grosse, voir énorme super production dont seuls les américains, principalement, en connaissent le secret, mais aussi et surtout, que ces œuvres sont rares, rarissimes mêmes. Ainsi, prenons cette année 2012 et soyons un minimum objectifs : parmi tous les films, voir les très bons films sortis en cette année de prétendue fin du monde, deux, principalement, auront fait couler beaucoup d’encre avant, pendant, et après leurs sortis, je veux bien évidement parler de Prometheus,  au printemps dernier, et de ce premier volet de The Hobbit, dont je vous parle aujourd’hui. Cela ne signifie en aucun cas que ces deux œuvres soient les deux meilleurs films de cette année 2012, j’entends bien, mais qu’ils en soient les plus représentatifs, force est de le constater que c’est le cas.

Ceci étant dit, après tout, c’est une façon comme une autre de débuter une critique pas le moins évidente du monde à écrire, vous parler de ce premier volet de l’adaptation cinématographique du Hobbit ne peut que me ramener une petite dizaine d’années en arrière, et me faire, forcément, replonger dans mon passé : celui qui m’aura vu, un certain mois de décembre 2001, me rendre fébrilement à mon petit cinéma de quartier afin de regarder le premier volet de l’adaptation par Peter Jackson du Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, mais aussi et surtout, en remontant encore plus loin, du temps de mon adolescence, lorsque, à Noël 1989, je reçu comme cadeau, l’intégral du Seigneur des Anneaux, seul roman jusqu’au jour d’aujourd’hui que j’ai lui six fois de suite, et ce, en quelques jours à peine – c’est pour dire à quel point celui-ci m’avait alors plut ! Car oui, et même si la découvertes d’autres œuvres, d’autres auteurs et d’autres univers romanesques ont depuis, et pas qu’un peu, modifié mes gouts, les rendant, quelques parts, plus « adultes » et diversifiés, il est indéniable que pendant fort longtemps, je fus un grand inconditionnel de l’intégralité de l’œuvre de ce véritable génie que fut J.R.R Tolkien. Le Seigneur des Anneaux, bien entendu, Le Silmarillion, selon moi, le meilleur du lot et, à mes yeux, l’un de mes romans cultes, mais aussi, Les Contes et Légendes inachevés et tout ce qui va avec : univers, personnages, histoire etc. Curieusement, pas forcément Le Hobbit. L’ayant lu qu’une seule et unique fois, peu de temps après avoir découvert Le Seigneur des Anneaux, je n’en avais pas gardé un souvenir forcément transcendant, loin de là, trouvant à l’époque, le style bien trop enfantin à mon gout. Bien évidemment, en écrivant cela, je sais que j’ai tort, et que cette œuvre mériterait que je m’y replonge – d’ailleurs, c’est promis juré, je le ferais en 2013 – afin que je la juge avec un regard, premièrement, neuf, mais aussi, éloigné de celui que j’avais il y a une vingtaine d’années : adolescent, je m’attendais à un Seigneur des Anneaux bis, idiot que j’étais… hein, quoi, comment, je le suis encore ? Bah, oui, c’est un fait !


De plus, je dois reconnaitre qu’autant j’avais été impatient et enthousiaste il y a une décennie, pour ce qui était de l’adaptation de la trilogie du Seigneur des Anneaux, autant, cette fois ci, ce portage du Hobbit sur grand écran, m’a laissé, bien longtemps, pour le moins indifférent. Certes, depuis quelques années que l’on savait que le sieur Jackson travaillait à sa nouvelle incursion dans l’univers de Tolkien, je me disais bien que, d’une façon ou d’une autre, je ne passerais pas à côté de celle-ci et que, au final, je pourrais parfaitement finir par l’apprécier ; par contre, dire que j’attendais ce film comme le messie serait fort exagéré, en plus d’etre franchement faux. D’ailleurs, ce ne fut que très récemment, ces toutes dernières semaines, que je me suis promis d’aller le voir au cinéma : après avoir dut subir ces derniers mois, dans une indifférence notable, quotidiennement, sur les sites spécialisés genre Elbakin, moult infos sur le premier volet de la trilogie (du genre, photo de machin, photo de truc, bande annonce de 30 secondes, bande annonce de 32 secondes, interviews ou plutôt autopromotion de tel acteur etc.), et avoir longuement pester quant au fait que Peter Jackson se soit lancer dans une trilogie qui, de mon point de vue, ne se justifiait pas le moins du monde (deux films auraient parfaitement suffis, et encore…) sauf d’un point de vue mercantile, je me suis finalement dit que ce Hobbit pourrait etre une bonne occasion d’amener mes enfants au cinéma non pas pour voir pour la énième fois un mauvais dessin animé grand public, mais un truc un peu plus adulte ; bref, ce n’était même pas véritablement pour moi que je me suis décidé… enfin si, un petit peu tout de même. Du coup, hier, et avec un seul enfant sur trois comme compagnie (l’un, trop jeune pour tenir trois heures, l’autre, tellement courageux qu’il avait eu peur lorsque je lui ai montré la bande annonce… oui, le passage où les nains chantent fut déterminant pour qu’il se refuse à m’accompagner et choisisse Nico le petit renne), ce fut, un peu dubitatif, mais aussi curieux devant le résultat final de ce premier volet, que je me suis confortablement installé dans mon fauteuil, prêt à voir ce premier volet du Hobbit intitulé Un voyage inattendu.


Et donc, que dire de celui-ci ? Bon, tout d’abord, je dois reconnaitre que je suis un peu embarrasser suite à la lecture d’une critique tellement excellente, qui reprends quasiment mon sentiment vis-à-vis de ce film, que, du coup, j’ai un peu de mal après cela à vous en proposer une sans que je n’ai la désagréable impression de m’en etre fortement inspiré. Cette critique, elle est l’œuvre de l’inimitable Tigger Lilly sur son non moins excellent blog Le Dragon Galactique, l’un des rares, au demeurant, que j’aime bien suivre, et que je vous invite fortement à découvrir en jetant un œil ici même : The Hobbit, Peter Jackson. Lorsque, en rentrant du ciné, hier, je suis tombé dessus, je dois avouer que j’ai été choqué par cette fameuse critique : à 90%, Tigger Lilly avait écrit ce que j’avais pensé de ce film – avec, en plus, le fait qu’elle connait bien mieux l’œuvre originale que moi. Du coup, passer après elle n’est pas évidant pour moi, mais bon, je vais essayer rapidement de vous dire mon ressentit vis-à-vis de ce Voyage inattendu.

Que les choses soient claires, retrouver les mêmes sensations que l’on a pu éprouver il y a une décennie, devant Le Seigneur des Anneaux, est tout bonnement impossible : l’effet de surprise est passé, l’on sait à quoi ressemble la Terre du Milieu version Peter Jackson, bref, la Nouvelle Zélande, la bande originale, sensiblement la même au point que certains morceaux aient été repris pour l’occasion nous ait familière, l’univers, désormais, est familier même pour celui qui n’a jamais lu les romans et pour ce qui est des personnages, certains sont de retour, et ce, même quand cela ne se justifiait pas forcément. Bref, adieu effet de surprise, adieu plaisir de la découverte et de l’émerveillement, adieu a une certaine naïveté mais bienvenue tout de même au plaisir incomparable de retrouver un univers, finalement, que l’on aime. Et d’ailleurs, cela débute plutôt pas mal ce Hobbit, du moins, de mon point de vue : la petite séquence sur le sort du royaume des nains dévasté par Smaug le Dragon est, selon moi, une petite merveille et l’un des points forts de ce film (idem pour le combat entre nains et orcs dans la Moria) : découvrir ces terres du nord est, d’autres lieux et d’autres protagonistes des Terres du Milieu est une bonne chose. Ensuite, l’arrivée des nains et de Gandalf chez ce pauvre Bilbon est assez amusante en soit et même si par moments, on se croirait presque dans une vulgaire copie d’un film Disney, cela ne m’a pas véritablement gêné : l’humour et les situations cocasses se justifiant tout bonnement car… comment dire… comment vouliez-vous que cela ne soit pas ainsi ?! Imaginez-vous voir débarquer comme cela, à l’improviste, une douzaine de nains alors que vous ne souhaitiez qu’une seule chose, passer une soirée tranquille chez vous ?! Après cela, vient le voyage vers l’est en lui-même, est là, au départ, ça fonctionne plutôt bien : suivre les pérégrinations de ce pauvre Bilbon qui n’avait rien demandé à personne, de ces nains et de magicien sur les routes est pour le moins plaisant et leurs divers obstacles, pour la plus part, fonctionnent assez bien : le passage avec les trolls est, de mon point de vue, réussi, celui avec les géants (et oui, c’est dans le roman, merci qui vous savez… voir plus haut) également, et comme ce fut le cas il y a une décennie, les paysages, franchement, sont une fois de plus de toute beauté ! Par contre, force est de constater que le passage à Fondcombe est un peu limite et que dans celui-ci, Galadriel y perd un peu de crédibilité. De même, autre moment du film un peu voir beaucoup limite, celui dans les galeries infestées de gobelins : celui-ci commençait plutôt bien, j’aimais bien la tronche du roi local, mais la fuite des nains, elle, est tout bonnement absurde ! Ca court, ça saute, ça taillade a tout va, ça tombe sur des centaines de mètres et ça ne meure même pas… oh, faut pas pousser là Mr Jackson ! Trop d’action tue l’action, surtout lorsque celle-ci est carrément improbable ! Par contre, nombreux furent ceux qui critiquèrent ce pauvre Radagast le Brun – il faut dire qu’avec son traineau tiré par des lapins et ses hérissons, il n’est pas très crédible le bougre – mais personnellement, celui-ci ne m’a pas spécialement choqué outre mesure, et ce, même si dans ma propre vision du personnage, je me l’imaginais un peu moins loufoque. Sinon, vous parler du Hobbit en occultant l’inoubliable Gollum serait presque un crime de lèse-majesté ! Sa rencontre avec Bilbon, moment fort de l’œuvre originale et qui aura tant de répercussions dans l’avenir (dans Le Seigneur des Anneaux pour ceux qui ne suivent pas) est parfaitement réussie et ne m’aura pas déçue le moins du monde ; mais bon, Gollum, ce n’est pas une nouveauté et cela fait longtemps que l’on est habitué, désormais, au talent d’Andy Serkis.


Bref, ce premier volet du Hobbit, meilleur que ce à quoi je m’attendais ? Hum, l’on pourra dire que oui, c’est un fait, enfin, disons plutôt qu’il ne m’aura pas déçu et que, dans l’ensemble, nous avons là une adaptation suffisamment bonne pour valoir le coup. Cependant, ne nous voilons pas la face, tout n’est pas parfait non plus et, le principal défaut que je pointerais du doigt est dut a la décision de Peter Jackson d’avoir choisis d’adapter une œuvre finalement pas très longue a la base en trilogie – trois fois des films de trois heures, neuf heures pour Le Hobbit !!! Autant cela se justifiait amplement dans le cas du Seigneur des Anneaux, autant, dans cette précédente adaptation, a aucun moment, je n’ai trouvé le temps long, autant là… oh, au début, ça passe très bien, mais au bout d’un moment, on remarque les ficelles de Jackson pour étirer au maximum l’intrigue, on commence à se demander quand cela va prendre fin, on gigote sur son siège et on ne peut s’empêcher de se dire que, oui, c’est bien, mais c’est long… mais long… Et quand survint la scène finale, où Gandalf, Bilbon et les nains se réfugient dans les arbres, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que Jackson aurait pu laisser celle-ci pour son prochain film… Et ce sentiment d’ennui, que, pour rappel, je n’avais jamais ressenti pour la trilogie du Seigneur des Anneaux (d’ailleurs, je n’ai strictement rien contre les films qui durent une plombe, au contraire), ne signifie, pour moi, qu’une seule et unique chose : que malgré ses qualités, réelles et nombreuses, Le Hobbit n’est pas aussi bon que son illustre prédécesseur. Enfin bon, je vais relativiser la chose : je m’étais taper une demi-heure de publicité avant le film, un entracte de dix minutes et à la fin, je n’en pouvais plus d’attendre… ceci a-t-il joué un peu sur mon impression finale ? Hum ?... Quoi qu’il en soit, et malgré cela, je pense que finalement, ce premier volet du Hobbit n’en reste pas moins un film plus qu’acceptable, assez plaisant et qui mérite d’etre vu ; certes, tout n’est pas parfait et l’on sent bien que Jackson a gonfler l’intrigue à son maximum alors que cela ne se justifiait nullement, mais bon, quoi qu’il en soit, ce qui est sûr, c’est que dans un an, je serais au rendez-vous d’une certaine Désolation de Smaug… où je me plaindrais encore que c’est trop long ? Hum… probablement !