mercredi 30 avril 2014

MARS ATTACKS !


MARS ATTACKS !

Des milliers de soucoupes volantes en provenance de la planète Mars se dirigent vers la Terre. L'événement provoque les réactions les plus diverses sur la population mondiale : alors que certains les pensent pacifiques (allant même croire qu'ils sont venus pour les sauver) d'autres pensent qu'ils sont hostiles et qu'ils représentent un danger pour l'humanité. Le président des États-Unis, quant à lui, suivant les conseils de ses collaborateurs, décide d'accueillir les Martiens avec un tapis rouge pensant qu'ils sont venus en paix. Mais lorsque ceux-ci débarquent sur notre planète les choses ne se passent pas comme prévu…


Mars Attacks !
Réalisation : Tim Burton
Scénario : Jonathan Gems
Musique : Danny Elfman
Production : Tim Burton Productions, Warner Bros. Pictures
Genre : Comédie, science-fiction
Titre en vo : Mars Attacks !
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 12 décembre 1996
Langue d'origine : anglais
Durée : 106 min

Casting :
Jack Nicholson : Le président américain James Dale / Art Land, l'entrepreneur « ambitieux »
Glenn Close : Marsha Dale, la Première dame
Annette Bening : Barbara Land
Pierce Brosnan : Pr Donald Kessler
Danny DeVito : Le joueur malpoli de Las Vegas
Martin Short : Jerry Ross, l'attaché de presse du président
Sarah Jessica Parker : Nathalie Lake, la journaliste
Michael J. Fox : Jason Stone, le journaliste
Rod Steiger : Général Decker
Tom Jones : Lui-même
Lukas Haas : Richie Norris
Natalie Portman : Taffy Dale, la fille du président
Jim Brown : Byron Williams
Lisa Marie : La femme Martienne
Sylvia Sidney : Grand-mère Florence Norris
Paul Winfield : Général Casey
Pam Grier : Louise Williams
Jack Black : Billy Glenn Norris
Joe Don Baker : Glenn Norris
O-Lan Jones : Sue Ann Norris
Christina Applegate : Sharona, la petite amie de Billy Glenn

Mon avis : Au cours de la désormais lointaine année 1996 (bigre, c’était il y a presque 20 ans!), deux long métrages dont le sujet principal était une invasion extraterrestre de la Terre sortirent sur grand écran : Independence Day, de Roland Emmerich, et où l’on a droit à des scènes aussi ridicules que le président des USA qui, à bord de son avion, s’en va détruire une soucoupe volante, et un certain Mars Attacks !, de l’inimitable, loufoque mais néanmoins génial Tim Burton. Mais là où le premier, grand navet devant l’éternel, est au cinéma ce que Mc Donalds est à la cuisine, le second lui, sa parfaite antithèse, était avant toute chose une formidable comédie qui, à la foi, parodiait et rendait un bel hommage à tous ces vieux films de science-fiction des années 50 comme, par exemple, Le Jour où la Terre s’arrêta et autres œuvres tout aussi cultes pour les vieux passionnés dans mon genre. Et bien évidement, avec un Tim Burton aux commandes, ce Mars Attacks ! ne pouvait etre qu’une réussite et, quelque part, dans son genre, ce fut bel et bien le cas, et ce, même si le public américain lui préféra le piètre mais si patriotique – God Bless America – Independence Day et son armée de militaires, scientifiques et politiques dignes de la patrie de l’Oncle Sam – oui, vous l’avez compris, c’est tout le contraire dans le film de Burton… Mais tandis que, près de deux décennies plus tard, Independence Day a plus ou moins été relégué dans les poubelles de l’histoire, et même si Mars Attacks ! n’est pas le film de Tim Burton le plus connu du réalisateur, force est de constater que, même après un nombre important de visionnages, celui-ci est toujours aussi amusant à regarder, ou presque : ainsi, servi par un casting pour le moins étonnant et qui réunit tout un tas de têtes d’affiches des années 90 (mais comment diantre Burton a réussi pareil exploit !?), une autodérision assumée, un humour ravageur, une belle petite critique de la société humaine et des gouvernants américains, mais aussi, tout en rendant un fort bel hommage à tout un genre désuet, Mars Attacks ! réussit parfaitement son coup, surtout si vous êtes capables de le regarder pour ce qu’il est avant tout, c’est-à-dire, une parodie – d’un autre côté, comment accepter autrement les armes des martiens, entre autres !? Alors bien sûr, ce n’est pas non plus un grand film, et oui, il faut bien admettre que cette attaque martienne n’est pas exempt de défauts, mais bon, pour les connaisseurs du genre, et surtout, pour le coté parodique de la chose, il me parait évidant que faire l’impasse sur cet énième film de Burton serait vraiment fort dommage…


Points Positifs :
- Formidable hommage aux films de science-fiction des années 50, avec Mars Attacks !, Tim Burton, tout en reprenant tous les travers du genre, nous livre un parfait condensé de tous ces vieux films en noir et blancs qui ont fait rêver toute une époque.
- Des scènes franchement comiques, des protagonistes improbables et stéréotypés au possible (les militaires va-t-en-guerre, les scientifiques bien trop naïfs etc.), quant aux martiens, entre leur look, leur équipement (des armes qui tiennent davantage du jouet qu’autre chose) et leurs expériences sur les humains, ceux-ci sont tout bonnement cultes.
- Un casting étonnant et qui réunit tout un tas de têtes d’affiches des années 90.
- La bande son, que ce soit la musique, bien entendu, mais aussi et surtout les différents bruitages, kitchs à souhait.

Points Négatifs :
- Oui c’est drôle, oui c’est une formidable parodie et un bel hommage aux films du genre, pourtant, après moult visionnages, la magie de la découverte est partie depuis longtemps et si je ne nie pas que cela se regarde toujours avec un certain plaisir, ce n’est plus comme aux débuts.
- Le nombre trop important de protagonistes fait que la plupart d’entre eux sont rapidement esquissés (ou plutôt, désintégrés), de même, les raccourcis faciles abondent ainsi que la curieuse impression qu’il manque des scènes, souvent, celles-ci alternant les unes après les autres.

Ma note : 7,5/10

mardi 29 avril 2014

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 144 – L’ÂGE FÉODAL


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 144 – L’ÂGE FÉODAL
Avril 2014

L’âge féodal
Edito : Comme un roman
Cadrage : Château-Thierry sous le pinceau des archéologues
- Féodalité : les ambigüités d’un concept
Interview « Pour un seigneur du Moyen-âge, la notion de fidélité est essentielle » de Florian Mazel
I – Les débuts de l’âge féodal
- La fin d’un monde ?
- À tout seigneur tout honneur
- Les châteaux forts de la naissance à l’âge d’or
- Hauts lieux d’un patrimoine
II – L’affirmation de la féodalité
- La féodalité en questions
- Le roi, seigneur de la France
- Quand l’artillerie ouvre le feu
- La terre et ses liens de dépendance
- Les villes, graines de liberté
III – Le triomphe des valeurs chevaleresques
- Sans peur… et sans reproches ?
- Naissance de l’amour fou
Interview « La féodalité, terme forgé au XVIIe siècle, est une pure fiction » d’Alain Guerreau

Mon avis : Après quelques mois mis de côté, avril fut plutôt faste pour les Cahiers de Science & Vie puisque j’aurai tout bonnement rattrapé mon retard pris depuis le début de cette année, ainsi, après le cent-quarante deuxième numéro consacré aux Merveilles du monde chrétien puis le cent-quarante troisième qui nous entrainait du côté de la Grèce antique, voici aujourd’hui un autre numéro, le cent-quarante quatrième donc, et qui nous fait effectuer un petit bon dans le temps jusqu’au Moyen-âge. Bon, je le reconnais, le principal défaut de ce numéro printanier des Cahiers est justement le choix de son dossier car il faut bel et bien admettre que le Moyen-âge, c’est tout sauf original et, justement, je regrette un peu que la plupart du temps, que ce soient des revues spécialisées ou des reportages, c’est souvent les mêmes périodes historiques qui ont droit de citer… Mais bon, en dehors de cela, je ne peux nier, une fois de plus, que qualité oblige, nous avons affaire une fois de plus a un fort bon magazine : articles clairs et instructifs, souvent intéressants par ailleurs, que vous soyez un féru du Moyen-âge ou si, car la chose est possible, si vous connaissez mal cette période de l’Histoire européenne, alors, ce numéro est incontestablement fait pour vous. Cependant, pour les autres, les habitués ou ceux qui possède une petite connaissance de ces fameux âges sombres comment les surnomment les anglo-saxons, alors, il se pourrait fort bien que la déception soit au rendez-vous ; toujours cet éternel problème d’originalité, ou plutôt, de son absence car bon, aussi pénible que me soit d’admettre, ce numéro des Cahiers de Science & Vie est probablement l’un des moins intéressants qu’il m’ai été donné de lire, mais bon, ici, tout est affaire de points du vus…


Points Positifs :
- Les Cahiers de Science & Vie étant fort probablement la revue du genre principale sous nos vertes contrées, au moins, pour ce qui est de la qualité des articles de ce numéro, il ne faut avoir aucune crainte : celle-ci est bel et bien au rendez-vous.
- La partie sur les hommages qui lient seigneurs et vassaux fut plutôt intéressante.
- Si votre connaissance du Moyen-âge n’est pas bien importante, alors ce numéro vous apprendra sans nul doute bien des choses.

Points Négatifs :
- Malheureusement, le Moyen-âge est un thème qui a déjà été abordé tellement de fois auparavant et qui, accessoirement, le sera encore un nombre incalculable de fois qu’au bout d’un moment, cela en devient plus que lassant…
- Pas vraiment grand-chose de neuf à se mettre sous la dent dans ce numéro.
- Dommage qui plus est d’avoir abordé principalement cette période historique du point de vu français, oubliant au passage le reste du continent européen.
- La désagréable impression au final que, malgré un sujet peu original, il y avait matière à faire bien mieux.

Ma note : 6/10

dimanche 27 avril 2014

KING KONG


KING KONG

New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que « quelque chose » l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...


King Kong
Réalisation : Peter Jackson
Scénario : Peter Jackson, Fran Walsh, Philippa Boyens
Musique : James Newton Howard
Production : Universal Pictures, WingNut Films
Genre : fantastique, aventure, mondes perdus
Titre en vo : King Kong
Pays d’origine : Etats-Unis, Nouvelle Zélande
Parution : 5 décembre 2005
Langue d'origine : anglais
Durée : 187 min

Casting :
Naomi Watts  : Ann Darrow
Jack Black : Carl Denham
Adrien Brody : Jack Driscoll
Colin Hanks  : Preston
Jamie Bell  : Jimmy
Evan Parke  : Monsieur Hayes
Kyle Chandler  : Bruce Baxter
Thomas Kretschmann  : Capitaine Englehorn
Andy Serkis  : King Kong / Lumpy

Mon avis : Il y a de cela une semaine, je vous avais proposé sur ce blog la critique d’un remake de la célèbre Planète des Singes, le très récent Rise of the Planet of the Apes et qui, ma foi, m’avais laissé une fort bonne impression, et donc, histoire de rester dans le simiesque, aujourd’hui, c’est un autre remake qui est à l’honneur sur le Journal de Feanor puisque c’est tout bonnement le King Kong de Peter Jackson que j’ai finalement regarder ce samedi soir et dont je vais vous parler. Déjà, il faut dire qu’il m’aura fallu du temps pour me décider à me lancer dans cette œuvre de prêt de trois heures puisque, non seulement celle-ci est sorti en…2005, bref, peu de temps finalement après l’immense succès que Jackson a obtenu avec sa trilogie du Seigneur des Anneaux, mais qu’en plus, pour ce qui est du DVD, cela faisait plus d’un an que je le possédais, laissant toujours au lendemain le jour où, finalement, je le regarderai. Mais bon, hier soir, j’étais motiver et, ma foi, même si a jamais, je garderai une préférence notable pour la toute première version, la mythique, celle de 1933 bien entendu, force est de constater que cette dernière mouture en date de King Kong s’en sort avec les honneurs, reléguant définitivement au placard le navet des années 70. Mais de toutes façons, la chose était plus ou moins attendu puisque, pour commencer, Peter Jackson n’est pas n’importe qui et même si je ne suis pas franchement fan de son adaptation du Hobbit, en temps normal, ses productions ne me déçoivent pas ; ensuite, ici, nous avons affaire à un remake pour le moins fidèle à la version originale et on sent que Jackson respecte cette dernière en multipliant, non seulement les références, mais aussi, les similitudes avec le scénario d’origine. Ajoutons à cela la technologie moderne qui nous donne des effets spéciaux tout bonnement excellents et, une fois de plus, la performance de l’inimitable Andy Serkis qui donne vie, en quelque sorte, a ce King Kong qui, paradoxalement, s’il n’a jamais été aussi proche du gorille géant, n’a jamais été aussi humain, et vous comprendrez pourquoi j’ai apprécier cette version moderne de l’un des plus grands mythes du cinéma. Hélas, le tout aurait pu etre parfait sans cette détestable habitude qu’a Peter Jackson a nous pondre des scènes où l’exagération gâche le tout et, entre une course ridicule où Adrien Brody et ses compagnons doivent échapper à des sauropodes en fuite et une partie du combat entre King Kong où ce dernier lutte contre des T-Rex suspendus a des lianes, on se croirait revenu à la désormais tristement pathétique scène des tonneaux dans le second volet du Hobbit. Mais bon, en dehors de ces fautes de gout flagrantes, et même si ici, il manque la magie qui se dégageait du premier King Kong, force est de constater que ce remake est plutôt excellent et que, au moins, il aura permis a de nouvelles générations de découvrir ou de redécouvrir un véritable mythe du septième art.


Points Positifs :
- Excellent remake de la version originale, on sent que Peter Jackson, en grand fan de celle-ci, respecte le matériel du film de 1933, multipliant à loisir les références à celui-ci et s’inspirant grandement du scénario, ce qui est, selon moi, une bonne chose.
- Pour ce qui est des effets spéciaux, nous sommes en 2005 et bien entendu, si depuis, le cinéma a encore fait des progrès, comment ne pas reconnaitre que l’on n’a jamais connu de King Kong aussi vivant et même… humain ; merci Andy Serkis !
- Chapeau bas pour les décors, j’adore les histoires de mondes perdus et ici, Skull Island est tout bonnement époustouflante de réalisme ; d’ailleurs, celle-ci mériterai presque qu’on y retourne un jour ou l’autre, non ?
- Bien évidement, les grandes lignes du scénario sont connues depuis belle lurette et oui, on sait que la belle a fait fondre le cœur de la bête, mais bon, comment ne pas etre toucher par cette belle histoire d’amour, car oui, sans est une, entre Ann Darrow et ce vieux singe solitaire qu’est King Kong.
- Quelques belles scènes franchement émouvantes, surtout celles où King Kong se laisse aller à contempler les coucher de soleils et où l’on ressent toute son immense solitude…

Points Négatifs :
- Malheureusement, Peter Jackson nous a encore sorti des scènes tout bonnement ridicules : ainsi, entre les sauropodes qui prennent la fuite dans un étroit passage et où la quasi-totalité des humains ne se font pas écrasés et celle où King Kong affronte des T-Rex accrochés dans des lianes, la crédibilité du film en prend un sacré coup.
- Quel dommage que l’on n’ait pas eu droit à davantage de dinosaures ; ce fut peu finalement…

Ma note : 8/10

dimanche 20 avril 2014

PRIMEVAL – SAISON II


PRIMEVAL – SAISON II

Des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble dans la ville. Le paléontologue Nick Cutter qui a créé une équipe de chercheurs pour étudier et comprendre ces évènements, revient, suite à une mission au Crétacé, dans un présent modifié. Claudia Brown n'est plus, tout comme le Ministère de l'intérieur, remplacé par le CRA (Centre de Recherche sur les Anomalies). Mais Nick doit laisser de côté ses émotions quand une anomalie apparaît dans un centre commercial, puis est franchie par des Raptors.


Primeval – Saison 2
Réalisation : Cillia Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti, Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique, science-fiction, action
Titre en vo : Primeval
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 12 janvier 2008 – 23 février 2008
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 7 x 45 minutes

Casting :
Douglas Henshall : Professeur Nick Cutter
James Murray : Stephen Hart
Juliet Aubrey : Helen Cutter
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abby Maitland
Lucy Brown : Jenny Lewis/Claudia Brown
Karl Theobald (en) : Oliver Leek
Ben Miller : James Lester
Naomi Bentley (en) : Caroline Steel

Mon avis : Il y a de cela environ un mois, je vous parlais sur ce même blog d’une série sortie sur le petit écran il y a de cela quelques années mais que je n’avais découvert que très récemment, Primeval ou Nick Cutter et les portes du temps en français ; le principe, pour ceux qui ne connaitraient pas, était plutôt simple (enfin, pour les amateurs de SF j’entends bien) puisque, en Grande-Bretagne, des portails spatio-temporels ouvrant vers le passé ou le futur de notre planète s’ouvraient, permettant ainsi à des créatures diverses de parvenir à notre époque et de créer bien des soucis aux autorités, comme on pouvait s’en douter. Pour percer le mystère de ces anomalies, comme elles sont surnommées dans la série, un paléontologue, Nick Cutter, a la tête d’une équipe disparate et sous les ordres des services secrets. Bref, une série que certains jugeront tirée par les cheveux mais qui, ma foi, n’en était pas moins plutôt agréable et plaisante à regarder, surtout pour les nombreuses créatures préhistoriques qui y faisaient leur apparition. Du coup, et suite à un excellent dernier épisode, une seconde saison vie le jour, saison que j’ai regardé intégralement lors de mon séjour corrézien en compagnie de mes enfants, fan de Primeval, et, ma foi, force est de constater que si une fois de plus, on ne peut pas dire que les producteurs aient été généreux point de vu du nombre d’épisodes – tout juste 7 contre 6 lors de la première saison – pour le reste, c’est toujours aussi bon voir même davantage. En effet, malgré un départ pour le moins discutable avec la problématique Jenny Lewis/Claudia Brown (qui peut croire qu’une intervention au Crétacé bouleversera l’existence d’une personne, 65 millions d’années plus tard ?!), assez rapidement, la série repart sur les chapeaux de roue, sans aucun temps mort et ce, jusqu’aux deux épisodes qui la concluent et qui, franchement, entre révélations de complots, trahisons et mort d’un personnage principal, méritent vraiment le détour. Ajoutons à cela des créatures toujours aussi bien réalisées et un casting plaisant et vous comprendrez que, même s’il faut tout de même relativiser les choses et que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, j’ai une fois de plus accroché à cette nouvelle saison de Primeval ; bon, et maintenant, la troisième ?!


Points Positifs :
- Tous les points positifs de la première saison sont une fois de plus au rendez-vous : ainsi, que ce soient les effets spéciaux qui nous permettent d’admirer toutes ces créatures préhistoriques (enfin, pour certaines), les acteurs, toujours aussi bon et l’ambiance générale, il n’y a rien à redire.
- Le scénario, s’il gagne en complexité, devient plus intéressant et se conclu magistralement avec les deux derniers épisodes de la saison, tout bonnement excellents.
- On sent que la production a davantage de moyens en comparaison de la première saison : les décors sont plus variés ce qui permet à Nick et ses compagnons d’éviter de se balader dans la même forêt un épisode sur deux.
- L’un des personnages principaux perd la vie à l’issu de la saison : c’est certes triste mais bon, j’aime bien quand les héros meurent.
- Malgré une ambiance sombre, Primeval n’est pas dénué d’humour.
- La relation Nick Cutter avec Jenny Lewis/Claudia Brown, pas évidente…

Points Négatifs :
- Seulement sept petits épisodes, bon, c’est mieux que lors de la première saison mais c’est tout de même peu.
- Le cas Jenny Lewis/Claudia Brown : certes, au fil des épisodes, ce changement devient intéressant mais la façon dont il a eu lieu (événement au Crétacé qui bouleverse les choses 65 millions d’années plus tard) n’est pas crédible pour un sou.
- Une fois de plus, il faut reconnaitre que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre : c’est sympathique, on accroche bien mais bon, voilà quoi…
- Euh, à force que des créatures hors du temps se baladent dans Londres (mais au fait, pourquoi uniquement chez nos voisins anglais ?) et que des gens les aperçoivent, vous allez me faire croire que le CRA arrive encore à dissimuler la vérité ?!

Ma note : 7,5/10

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 143 – VIVRE DANS LA GRÈCE ANTIQUE


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 143 – VIVRE DANS LA GRÈCE ANTIQUE
Février 2014

Vivre dans la Grèce antique
Edito : Au coeur du miracle
Cadrage : Le Monde Grec – L’émergence d’une puissance
Interview : « Athènes se voulait l’éducatrice du monde grec » d’Anne Queyrel Bottineau
I – Le Citoyen
- Entre les murs d’Athènes
- Le cercle très fermé des citoyens
- La passion de la guerre
- Sparte, miracle ou mirage ?
II – La société
- La famille, miroir du civisme grec
- Vingt-quatre heures de la vie d’une femme
- Tu seras citoyen-soldat, mon fils
- Les dieux du stade
- La société se met en scène
- La philosophie questionne la Cité
III – Dans l’intimité
- Le culte du corps – La beauté est un long combat
- Secrets de beauté, le prêt-à-porter
- A l’écoute des dieux
- L’éloge de la frugalité

Mon avis : Pas plus tard qu’hier, je vous parlais sur ce blog du cent-quarante-deuxième numéro des Cahiers de Science & Vie, consacré aux merveilles du monde chrétien, et rappelai, pour la énième fois, que si la qualité de cette revue n’est jamais à remettre en doute, bien souvent, je laisse trainer nombre de numéros avant de me décider, finalement, à les lire. Du coup, lors de mon séjour en Corrèze, j’eu l’occasion de rattraper un peu mon retard et donc, de lire le numéro suivant, celui de février, et dont le dossier traitait de la vie au temps de la Grèce antique. Vaste programme donc, et qui, comme le hasard fait souvent bien les choses tombait plutôt bien puisque, comme je l’ai signalé dans mon précédant billet, étant actuellement en pleine lecture du cycle de David Gemmel, Le Lion de Macédoine, on peut dire que ce numéro des Cahiers tombait à pic. Et, ma foi, force est de constater que ce fut pour le moins plaisant d’alterner entre les deux lectures, celle des Cahiers apportant un éclairage non négligeable sur une période historique pour le moins fascinante et importante pour tout européen qui se respecte ; après tout, ne dit-on pas que la Grèce est la mère de notre civilisation européenne ? Mais si je ne nie pas tout l’intérêt que l’on peut avoir à la lecture de ce numéro des Cahiers de Science & Vie, n’oublions pas que celui-ci s’attarde sur la vie quotidienne des grecs dans l’antiquité plus que sur leur riche histoire, du coup, amateurs de grandes batailles et de noms mythiques pourront trouver à redire sur le contenu, même si, d’un point de vue personnel, je trouve que comprendre un peu comment pouvait penser et vivre un citoyen grec d’il y a plus de deux milles ans n’est pas inintéressant, loin de là. Après, bien sûr, on aimerait toujours en avoir plus et sur ce point, leur rapport aux dieux voir même les diverses tactiques militaires sont un peu en-deçà de ce que l’on pouvait attendre, mais bon, là, peut-être qu’il faudrait sortir du simple cadre d’un magazine…


Points Positifs :
- Commençons par ce qui ne change jamais avec Les Cahiers de Science & Vie, je veux bien évidement parlé de la qualité de cette revue qui ne se dément jamais au fil des numéros : articles instructifs, dossiers pertinents même si, pour ces derniers, cela dépend ensuite des gouts de chacun.
- Une bonne explication, du moins, en l’état actuel de nos connaissances car plus de deux mille ans nous séparent, de ce que pensait un grec de l’antiquité : son état d’esprit, donc, mais aussi son rapport aux autres, sa volonté de se dépasser, la place de la politique, des femmes, etc.

Points Négatifs :
- Il manque, selon moi, le coté historique de la Grèce antique, du moins, savoir d’où venait ce peuple, l’apparition de la civilisation, les luttes entre cités…
- Les dieux et le rapport des grecs à ces derniers sont ici réduits à une portion presque incongrue.

Ma note : 7/10