vendredi 27 juin 2014

PACIFIC RIM


PACIFIC RIM

Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les Kaiju, ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les Jaegers, contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le courant. Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau et une jeune femme en cours d’entraînement qui font équipe pour manœuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…


Pacific Rim
Réalisation : Guillermo del Toro
Scénario : Guillermo del Toro, Travis Beacham
Musique : Ramin Djawadi
Production : Warner Bros. et Legendary Pictures
Genre : Science-fiction
Titre en vo : Pacific Rim
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 12 juillet 2013
Langue d'origine : anglais
Durée : 132 min

Casting :
Charlie Hunnam : Raleigh Becket
Rinko Kikuchi : Mako Mori
Idris Elba : Stacker Pentecost
Charlie Day : docteur « Newt » Geizler
Ron Perlman : Hannibal Chow
Max Martini : Hercules "Herc" Hansen
Robert Kazinsky : Chuck Hansen
Burn Gorman : docteur Hermann Gottlieb
Clifton Collins Jr. : Tendo Choi
Heather Doerksen : Sasha Kaidanovsky
Diego Klattenhoff : Yancy Becket
Robert Maillet : Aleksis Kaidanovsky
Mana Ashida : Mako Mori enfant

Mon avis : La première chose qui saute aux yeux avec un film comme Pacific Rim, c’est que, là où certains ne verront là qu’un énième film de science-fiction où des robots géants combattent des monstres issus des profondeurs de l’océan, pour d’autres, un peu plus âges, leurs parents en fait, celui-ci est avant toute chose un fort bel hommage a un genre qui aura bercé leur enfance et leur adolescence, celui des  kaijū eiga (ou cinéma de monstres) dont le plus bel et célèbre représentant est bien évidement Godzilla. Car tous ceux qui ont sensiblement mon âge, c’est-à-dire, grosso modo, dans les 40 ans, se souviennent avec une nostalgie certaine de ces séries ou dessins animés comme X-Or, Spectreman, Goldorak, pour ne citer que quelques exemples, où des individus, a bords de gigantesques robots, affrontaient des ordres de monstres tout aussi grands. Grand fan du genre, le sieur Guillermo del Toro a donc tenu à nous proposer sa propre vision de la chose et, ma foi, reconnaissons que sur ce point, au moins, il ne déçoit nullement : les codes sont respectés, on a droit à des robots et des monstres gigantesques voir grandioses, ces derniers sont souvent improbables de par leurs formes, quant aux humains, dans l’histoire, ils apparaissent bien minuscules au milieu de tous ces géants ; ajoutons à cela des combats spectaculaires, des destructions en pagaïe avec des immeubles détruits et des véhicules qui servent d’armes et on l’obtient un kaijū eiga type qui ne peut que ravir les amateurs du genre ainsi que les vieux nostalgiques dans mon genre. Hélas, tout est loin d’etre parfait et si les codes sont respectés, comment ne pas reconnaitre qu’un léger parfum de déception transparait de ce Pacific Rim ? Ainsi, s’il n’y a rien à redire sur les effets spéciaux, n’avoir droit qu’à des affrontements de nuit et sous la pluie gâche indéniablement l’ensemble, surtout que par moments, on ne comprend pas bien ce qui se passe. Ensuite, les personnages sont loin d’etre inoubliables : franchement stéréotypés, ils sont sans surprises et l’on ne s’attache guère à eux. Quant à la façon dont les humains parviennent à repousser la menace des Kaiju, mouais, s’il elle reste plausible, elle n’en est pas moins discutable, surtout au vu des conditions déplorables où se trouve l’humanité à ce moment précis de la guerre. Mais bon, avant toute chose, Pacific Rim est un divertissement et un fort bel hommage à un  genre plutôt désuet désormais, et sur ce point, cela fonctionne à plein régime, mais si jamais vous êtes un peu plus pointilleux, c’est une toute autre affaire…


Points Positifs :
- Un excellent hommage au kaijū eiga, le cinéma de monstre japonais, qui ne pourra que ravir les vieux amateurs dont l’enfance fut bercée par le genre.
- Pour ce qui est des effets spéciaux, il n’y a rien à redire, ceux-ci sont de fort bonne qualité et on s’y croirait presque par moments – mais bon, comme je le dit souvent, de nos jours, c’est un peu la norme et c’est plutôt le contraire qui serait grave.
- Rinko Kikuchi est plutôt pas mal en pilote de Jaeger.
- Tout cela ne vole pas bien haut mais cela reste avant tout un fort bon divertissement, sans prise de tête.

Points Négatifs :
- De bons effets spéciaux, certes, mais comment ne pas regretter que la quasi-totalité des combats aient lieu de nuit, sous la pluie ou au fond des océans ; du coup, par moments, on n’y voit rien du tout dans le pire des cas ou pas grand-chose dans le meilleur. Dommage, j’imagine ce que cela aurait donné de jour…
- Mais qu’elle flopée de personnages sans aucune profondeur, stéréotypés au possible, prévisibles à souhait et dont le charisme, pour certains, est proche de celui d’une huitre…
- C’est un film américain mes amis, du coup, russes et chinois sont là pour mourir bêtement et rapidement tandis que le héros, lui, un américain pur jus, démolis des monstres les uns après les autres, et cela, en compagnie d’une novice !
- Les Kaiju sont si difficiles a tuer et soudainement, c’est au moment où ceux-ci deviennent les plus puissants et que l’humanité est au plus mal que la roue tourne ?! Mouais, pas très crédible le scénario tout de même…

Ma note : 6,5/10

PRIMEVAL – SAISON IV


PRIMEVAL – SAISON IV

Des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble dans la ville. Après avoir survécu un an dans le Crétacé, Connor et Abby parviennent à revenir au XXIe siècle. Durant leur absence, le CRA a dû se restructurer. De nouveaux visages ont fait leur apparition dans le bâtiment, et le couple va devoir s'habituer aux changements, alors que des anomalies apparaissent encore régulièrement.


Primeval – Saison 4
Réalisation : Cillia Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti, Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique, science-fiction, action
Titre en vo : Primeval 4
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 1er janvier 2011 – 5 février 2011
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 7 x 45 minutes

Casting :
Ciaran McMenamin : Matthew « Matt » Anderson
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abby Maitland
Ben Mansfield : Capitaine Becker
Ruth Kearney : Jessica « Jess » Parker
Ben Miller : James Lester
Alexander Siddig : Sir Philip Burton
Ruth Bradley : Lady Emily Merchant
Jonathan Byrne : Ethan Dobrowski / Patrick Quinn
Anton Lesser : Gideon
Jason Flemyng : Danny Queen
Lucy Brown : Jenny Lewis

Mon avis : Décidément, du moins pour moi, ce mois de juin 2014 restera fortement marqué par la série britannique Primeval puisque, après vous avoir parlé de la troisième saison de celle-ci il y a une quinzaine de jours, me revoilà aujourd’hui avec la quatrième saison ; accessoirement, celle par qui j’avais découvert cette série (avec la fin du premier épisode et le second) il y a de cela quelques mois. Mais il faut dire pour expliquer cela que les diverses saisons de Primeval ne brillent pas spécialement par le nombre élevé d’épisodes puisque, en dehors de la troisième qui, justement, se démarquait de la norme (dix épisodes, un exploit), pour le reste, c’est entre six et sept, ce qui, je l’avoue, est bien peu, surtout quand on a pris l’habitude de se les regarder par deux… Enfin bon, quoi qu’il en soit, et après une excellente troisième saison qui avait tout de même bouleversé bien des choses dans la série (mort de Nick Cutter et d’Helen, départ de Jenny Lewis, nouvelles têtes), quid de cette quatrième saison de ces fameuses Portes du temps comme on les appele sous nos vertes contrées ? Eh bien, déjà, comme je l’ai dit, il n’y a que sept petits épisodes et comme les deux premiers sont consacrés au retour de Connor et Abby à notre époque, cela donne au final cinq épisodes où véritablement, la nouvelle équipe est en place, et justement, c’est un peu la que le bât blesse : bon, Becker est toujours présent et son personnage prend un peu d’importance de par sa relation avec l’une des nouvelles, Jess, mais si celle-ci, justement, est marante, son rôle d’organisatrice des missions derrière ses écrans ne la met pas vraiment en valeur. Ensuite, exit la sympathique Sarah Page qu’on nous dit décédé (ouais, ils ne voulaient pas renouveler le CDD de l’actrice plutôt) et place, en tant que grand manitou puisque Cutter est mort et Danny Queen perdu dans le passé, a Matt Anderson qui est un personnage certes intéressant de par les mystères qui l’entourent mais qui, malheureusement, ne possède pas le charisme de ses devanciers – d’ailleurs, cela est plus que flagrant quand Jason Flemyng vient faire un petit tour à la fin de la saison. Mais bon, que voulez-vous, on fait avec, on est contant de voir Connor et Abby ensemble, les anomalies sont toujours au rendez-vous, les dinosaures aussi, il y a même des voyageurs de l’époque victorienne qui viennent faire un petit tour à notre époque et notre bon vieux Lester est toujours aussi pince sans rire, bref, le fan est en terrain connu, regrette un peu une certaine baisse de régime et tous ses changements de casting, mais bon, maintenant, il aimerait savoir comment tout cela va s’achever !?


Points Positifs :
- Pour les effets spéciaux, bien entendu, où l’on peut continuer à s’émerveiller de voir toutes ces créatures se balader à notre époque ; sincèrement, par moments, on s’y croirait.
- Un casting qui change pas mal au fil des saisons mais qui reste plutôt agréable et ce, même si les petits nouveaux ne parviennent pas à faire oublier tous ceux qui ne sont plus là : Cutter, Stephen, Sarah, Danny, Jenny… quoi que ces deux derniers font une petite apparition chacun dans un épisode vers la fin de la saison et que cela fait plaisir, surtout pour Danny, toujours égal à lui-même.
- Connor et Abby ensemble, enfin !
- Eh, on dirait bien que le Capitaine Becker commence à ne pas aimer que ses armes ?!
- La nouvelle intrigue principale : mais que cache Matt Anderson ?
- Sympa les petits bonus du DVD avec les épisodes sortis sur le net et qui font le pont entre la troisième et la quatrième saison.

Points Négatifs :
- Bon, pour la quatrième fois, je vais me répéter encore et encore mais comment se fait-il que la population ne s’inquiète pas de voir déambuler des créatures issues de la préhistoire ou du futur au beau milieu de Londres ?! Là, ce ne sont pas quelques lumières ici ou là au beau milieu de la nuit comme les ovnis mais des mammouths ou des dinosaures qui se baladent en pleine ville et devant témoins !
- Comme je l’ai dit précédemment, les nouveaux – Jess et Matt – sont sympathiques mais ne font pas oublier les anciens, loin de là…
- Franchement, l’intrigue avec les deux voyageurs venus de l’époque victorienne tombe un peu à plat, surtout pour le lien final avec Danny Queen ; pas très crédible tout cela…
- Seulement sept petits épisodes, mais que c’est peu après les dix de la saison précédente !
- Bon, c’est sympa, j’aime bien, je le reconnais mais ça commence un peu à tourner en rond, non ?

Ma note : 7/10

dimanche 15 juin 2014

PROMÉTHÉE – DANS LES TÉNÈBRES – PARTIE 2


PROMÉTHÉE – DANS LES TÉNÈBRES – PARTIE 2

13 h 13 min – 21 Septembre 2019 : La navette Atlantis disparaît mystérieusement des écrans de contrôle lors de son dernier vol.
13 h 13 min – 22 Septembre 2019 : Toutes les montres et les horloges de la planète s’arrêtent. Au même moment, le mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe datant de la Grèce Antique, se met en marche alors qu’aucun scientifique n’était parvenu à le déclencher jusqu’à présent.
13 h 13 min – 23 Septembre 2019 : La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap Canaveral, un survivant est à bord : le commandant de la mission, en état de choc au milieu des cadavres déchiquetés du reste de l’équipage.
13 h 13 min – 24 Septembre 2019 : Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho sonar d’un U-boat de l’armée allemande disparu soixante-huit ans plus tôt...Un chalutier voit apparaître devant lui la monumentale coque du Titanic, disparu au même endroit, à 650 km au Sud-Est de Terre-Neuve.
L’océan plutôt que les étoiles… Et si l’invasion alien prophétisée depuis douze jours était d’ordre maritime plutôt que du genre aérien ? Une certitude en tout cas : depuis plusieurs heures on observe de Shuozhou (Chine) à Golfech (France) l’arrivée de navettes « spatiales » aux quatre coins du globe. Un autre phénomène se propage également d’Est en Ouest en commençant par l’Australie : l’extinction totale de l’électricité, accompagnée de la mise hors service d’un large panel de technologies. Rien, en tout cas, qui puisse conduire le Président des Etats Unis à se remettre en question. Certes, il est furieux que les médias aient largement rependus les tenants et les aboutissants de son projet visant à permettre à une caste d’élus de sauver leur peau, mais il semble ne pas avoir dit son dernier mot. Une à qui profite cette panne générale, c’est Joanne Carpenter. Présente clandestinement sur un « site noir » (base militaire secrète) en Alaska, elle est bien décidée à profiter de l’occasion pour faire évader deux anciens astronautes et une scientifique retenus prisonniers. Et ce, même si elle doit user de ses charmes en tenue légère…


Prométhée – Dans les ténèbres, partie 2
Editeur : Soleil
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore studio
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 04 juin 2014
Nombre de pages : 48

Mon avis : En mars dernier, je vous proposais sur ce même blog la critique de la première partie de Dans les ténèbres, neuvième tome de cette excellente saga apocalyptique des sieurs Christophe Bec et Stefano Raffaele qu’est Prométhée, et si, encore aujourd’hui, je ne vois toujours pas l’intérêt d’avoir créé ainsi un lien entre les tome 9 et 10, pour ne pas dire qu’il est tout simplement nul (après tout, nous sommes dans une saga en une douzaine de tomes ce qui fait que ce choix éditorial ne change strictement rien), force est de constater que pour ce qui est du fond du problème en lui-même, c’est-à-dire, l’intérêt de cette bande dessinée décidément pas comme les autres, je vous rassure tout de suite, c’est toujours aussi bon… enfin, du moins, presque aussi bon mais j’y viens… En effet, si j’ai ressenti comme un fort léger ralentissement dans l’intérêt de la saga a la lecture de ce dixième tome de Prométhée, celui-ci fut davantage liée au fait que, finalement, après coup, on ne peut pas vraiment dire qu’il se soit passé énormément de choses dans celui-ci : ainsi, quasiment de bout en bout de ce dixième opus, on se contente de suivre la fuite en avant de la totalité des protagonistes de l’histoire et dont une bonne partie, d’ailleurs, se rendent dans la même direction. Alors bien sûr, ce n’est pas inintéressant, loin de là, et d’ailleurs, le plaisir est une fois de plus bel et bien au rendez-vous, cependant, si dans les tomes précédant, Christophe Bec prenait un malin plaisir à embrouiller les esprits, à ne rien dévoiler ou presque au sujet de ces fameuses catastrophes journalières, au moins, avions nous droit à de nouvelles énigmes et autres révélations qui… apportaient d’autres questions. Or ici, on ne peut pas vraiment dire que cela soit vraiment le cas : certains personnages fuient, d’autres avancent plus tranquillement, d’autres débarquent dans des lieux peu hospitaliers et puis… c’est tout, ou presque. D’où, forcément, ma légère déception. Mais bon, celle-ci n’en reste pas moins relative et comme de toutes façons, Prométhée est surtout une œuvre qui se jugera dans son ensemble lorsqu’elle sera achevée, j’attends les tomes suivants pour m’en faire une opinion globale… enfin, du moins en espérant que la suite bouge un peu plus, surtout pour ce qui est des révélations.


Points Positifs :
- Tout ce qui a fait que j’aime cette série depuis ses débuts est une fois de plus au rendez vous-même si de façon moins voyante ; mais il faut dire que plus on avance dans le temps, plus je ne peux m’empêcher de me dire que tant que Prométhée ne sera pas arrivé à sa conclusion, il sera difficile de juger convenablement les tomes individuellement.
- Le duo Bec/Raffaele nous offrent vraiment une série exceptionnelle qui fourmille de bonnes idées et digne, par moments, des plus grands blockbusters.
- Certaines scènes sont superbes et marquent les esprits comme celle du début et qui sous-entend que la vie vient de l’espace où celle de la chute d’un avion qui s’écrase après avoir survolé une autoroute.

Points Négatifs :
- Force est de constater qu’en dehors du fait de voir la quasi-totalité des protagonistes de l’histoire prendre la fuite ou se rendre d’un point à un autre, il ne se passe pas grand-chose dans ce dixième tome.
- Euh, je n’ai pas bien compris l’intérêt de voir Joanne Carpenter se balader en string pendant une bonne partie de l’album.
- Comme pour le tome précédant, il est où l’intérêt d’avoir divisé de la sorte un tome en deux parties, ou plutôt, d’avoir lié deux tomes de la sorte ?

Ma note : 7/10

LES CERFS-VOLANTS DE KABOUL


LES CERFS-VOLANTS DE KABOUL

A la fin des années 70, au coeur de Kaboul, deux amis, Amir et Hassan, partage le bonheur d'un après-midi à faire voler des cerfs-volants. Mais conduit par la peur, Amir trahi son ami, qui sera à jamais blessé, puis quitte l'Afghanistan. Vingt ans plus tard, il revient dans son pays, marqué par le passage des Talibans, à la recherche de la paix et du pardon...


Les Cerfs-volants de Kaboul
Réalisation : Marc Forster
Scénario : David Benioff d'après le roman de Khaled Hosseini
Musique : Alberto Iglesias
Production : DreamWorks SKG
Genre : Drame
Titre en vo : The Kite Runner
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 5 octobre 2007
Langue d'origine : dari, anglais, pashtu, russe, urdu
Durée : 223 min

Casting :
Khalid Abdalla : Amir Chadiri, le fils d'un notable de Kaboul émigré aux USA, devenu écrivain, qui porte en lui le poids d'une lourde faute remontant à son enfance
Zekeria Ebrahimi : Amir Chadiri enfant
Homayoun Ershadi : Baba Chadiri, le père d'Amir, un notable de Kaboul émigré aux USA
Ahmad Khan Mahmoodzada : Hassan enfant, le fils du domestique de Chadiri père et fils et meilleur ami d'Amir
Atossa Leoni : Soraya Taheri, la fille d'un général afghan émigré aux USA, qu'épouse Amir
Shaun Toub : Rahim Khan, l'ami de Baba
Sayed Jafar Marsihullah Gharibzada : Omar
Elham Ehsar : Assef adolescent, un chef de bande
Nabi Tanha : Ali, le domestique de Baba à son service depuis quarante ans, le père d'Hassan
Barham Ehsas : Walli
Tamin Nawabi : Kamal
Ali Danish Bakhtyari : Sohrab, le fils d'Hassan qu'Amir va tenter de faire sortir d'Afghanistan
Ir Mahmood Shah Hashimi : l'homme d'affaires dans le bureau de Baba
Qadir Farookh : le général Taheri, un général afghan expatrié, le père de Soraya
Said Taghmaoui : Farid, l'homme qui fait entrer Amir en Afghanistan
Chris Verrill : le docteur Starobin, un médecin d'origine russe
Maimoona Ghizal : Jamila Taheri, la femme du général, mère de Soraya
Abdul Salem Yusoufzai : Assef adulte, devenu un Taliban impitoyable
Mohamed Amin Rahimi : l'orateur taliban lors de la lapidation

Mon avis : Décidément, combien de fois devrais-je remercier mon épouse pour le nombre plutôt conséquent de films fort intéressants qu’elle me fait découvrir car indéniablement, comme vous l’avez compris, ces Cerfs-volants de Kaboul rentrent non seulement dans cette catégorie mais qui plus est, par la grande porte, ce qui n’est pas rien. Alors bien entendu, avant d’aller plus loin dans ma critique de ce long métrage, je tiens à préciser que, n’ayant pas lu le roman éponyme de Khaled Hosseini, je ne pourrais pas faire de comparaisons avec celui-ci et que par la force des choses, cette critique s’en tiendra au film ; après, ma femme l’ayant lu il y a peu de temps, elle m’a confirmer que le livre est bien meilleur, mais bon, là, ce n’est pas vraiment une surprise. Ceci étant dit, comment ne pas reconnaitre que Les cerfs-volants de Kaboul est bel et bien un fort bon film ? Traitant d’un pays qui a, par la force des choses et comme chacun sait, énormément fait parler de lui depuis plus d’une décennie, l’Afghanistan, mais un peu, malgré tout, que l’on connait fort mal, nous avons ici, par le biais d’une histoire d’amitié entre deux enfants, l’histoire ou plutôt la descente aux enfers d’un pays qui, dans les années 70, était plutôt occidentalisé et qui, suite à l’invasion soviétique puis la montée en puissance des seigneurs de guerre et des islamistes qui accoucheront au final des terribles talibans, n’est plus, à l’aube des années 2000 et juste avant le 11 septembre, que ruines et morts… et encore, le film en restera là, la période post-11 septembre n’étant pas traité ici. Bref, un pays, l’Afghanistan, qui a énormément souffert, qui souffre encore, et dont les stigmates sont au cœur des propos de l’intrigue… mais pas uniquement puisque, comme je l’ai dit, ici, nous avons aussi une fort belle histoire d’amitié entre deux jeunes garçons, un de la classe aisée et d’une caste dite supérieure, l’autre, fils de serviteur, jugé inférieur mais qui n’en reste pas moins d’une impressionnante loyauté envers son ami, et ce, jusqu’au drame. Une histoire qui devint douloureuse, par lâcheté, jalousie et où, entre des rapports difficiles père/fils ainsi que le poids des traditions, accouchera au final d’une volonté rédemptrice de la part du héros, de retour dans un pays qu’il ne reconnaît plus. Les cerfs-volants de Kaboul est donc un fort beau film, que certains trouveront peut-être gnangnan tandis que les amoureux du roman jugeront moins complet mais qui, sans nul doute, mérite le détour, ne serais ce que pour la découverte de cet Afghanistan qui aura tant marqué les esprits depuis près de 15 ans mais aussi, simplement, pour une belle histoire d’amitié…


Points Positifs :
- Un fort bon synopsis, rempli de tout un tas de bons sentiments, certes, mais qui, de par ses thèmes abordés – amitié, trahison, rapports père/fils, jalousie, déracinement, poids des traditions – mérite amplement le détour, surtout que l’histoire est rapidement prenante et souvent touchante.
- L’Afghanistan étant un pays qui n’est quasiment jamais abordé au septième art, surtout dans sa période pré-11 septembre, c’est intéressant de partir à la découverte d’un pays, d’un peuple, bien différent il n’y a pas si longtemps et qui a énormément souffert au cours des trois dernières décennies ; et si les talibans y sont pour beaucoup, un grand merci au Grand Jeu entre américains et soviétiques…
- Un grand bravo aux acteurs, en particulier ceux qui jouent les enfants.
- Elle était tout de même sympathique cette tradition avec les cerfs-volants ; dommage que les fous de dieu soient passé par la…

Points Négatifs :
- La scène où le héros échappe aux talibans est tout de même fort peu crédible mais ce n’est pas tout : ensuite, quid des gardes-frontières afghans présent à l’aller et absents au retour ?!
- Je n’ai pas lu le roman mais aux dires de ma femme, il manque vraiment énormément de choses dans cette adaptation, que ce soit au niveau de l’intrigue mais aussi des relations entre les divers protagonistes, ici à peine abordées.

Ma note : 8/10