dimanche 29 mars 2015

DRAGON MAGAZINE N°32


DRAGON MAGAZINE N°32
Octobre/Novembre 1996

Au sommaire :
Sorcières
- Chasseurs de Sorcières
- Gare aux Guenaudes !
- Les Trois Guenaudes
- L’Arcanium
Épées
- Par le fer et le feu
- Un étrange collectionneur
- Le Maître de l’épée
Citées perdues
- La Quête de Sombreforge
- Mais où sont les villes d’antan ?
- Les ruines de Sombreforge
- Sommeil de pierre
Actualité
Ciné : Los Angeles 2013
Preview : ciné, Vidéo, BD, bouquins, JDR
Frère Willhem : Bons baisers de la Pie
BD : Pourquoi les héros ne prennent jamais de vacances ?
Figurines : A la pointe du pinceau

Mon avis : Il y a de cela sensiblement quatre ans (a un mois prêt environ), je vous parlais sur ce même blog d’une très ancienne revue qui connut son heure de gloire dans les années 90, Dragon Magazine ; revue consacrée aux jeux de rôles qui connurent leur heure de gloire avant l’apogée des jeux vidéos avec la première Playstation, mais aussi, dans un sens plus large, a la Fantasy en générale, et ce, a une époque où Peter Jackson n’avait pas encore réaliser son adaptation du Seigneur des Anneaux et où les amateurs du genre étaient moins nombreux mais sans nul doute plus passionnés, Dragon Magazine fut, au cours des années 90, l’une des revues si ce n’est la revue qui me marqua le plus alors. Une revue que je possédais dans sa quasi-intégralité en dehors des numéros 2, 11 et 32. Pour le onzième, comme vous l’avez vu, je me le suis procurer il y a quatre ans et si le second m’échappe toujours, aujourd’hui, le moment est venu de vous parler du trente-deuxième numéro… Il m’aura donc fallut dix neuf longues années pour me le procurer, ce qui n’est pas rien, bref, presque deux décennies mais au moins, si le onzième numéro de Dragon Magazine m’avait légèrement déçu, dans le cas présent, et après lecture de la chose, force est de constater que le contenu de ce numéro est bien plus intéressant. Cependant, je reconnais néanmoins que certains Dragon Magazine ont été bien plus réussis ou ont su proposer des dossiers bien plus passionnants, cependant, si ce numéro 32 n’est pas le plus réussit, force est de constater que ses dossiers consacrés aux sorcières, aux épées légendaires et aux citées perdues sont plutôt intéressants… intéressants même si, a chaque fois, je m’attendais peut-être a mieux : celui des sorcières dérape sur les Guenaudes, celui des épées sur une chasse aux épées magiques tandis que alors que l’on pouvait s’attendre a un gros pavé sur Atlantis, Ys et consort, on a surtout droit au récit d’un explorateur nain en quête d’une citée perdue de sa race et qui accouchera d’une campagne… Certes, tout cela se lit mais avec l’impression qu’il y avait de quoi mieux faire. Enfin bon, malgré cela, ce numéro fut tout de même conforme a ce quoi je m’attendais : c’est un Dragon Magazine typique de la meilleur période de la revue, plutôt bien écrit et qui, même avec deux décennies écoulées, se lit assez bien. Un numéro que je suis bien contant de posséder enfin et qui, désormais, pourra trôner fièrement avec le reste de ma collection… une collection dont il ne manque plus, a présent, qu’un seul et unique numéro : le second !


Points Positifs :
- Ici, nous sommes plus dans le plaisir du collectionneur qu’autre chose et, bien entendu, a mes yeux, ce qui compte le plus, c’est le plaisir de m’être enfin procurer ce numéro qui m’aura échappé pendant presque deux décennies !
- J’ai toujours trouvé que ce trente-deuxième numéro possédait une fort belle couverture, selon moi, l’une des plus belles de tous les Dragon Magazine ; il faut dire que ses cavaliers avec, en arrière plan, une citée volante, cela en jette, non !?
- Des dossiers plutôt intéressants : sorcières, épées légendaires, citées perdues, ouais, un bon petit matériel de base qui ravira les fans du genre.
- Une campagne prête a joué – Sombreforge – quelques sorts pour jouer une sorcière…
- Qualitativement parlant, nous sommes dans une fort bonne période de la revue, après que celle-ci ait augmenté de volume et de nombre de pages, avec une maquette plus agréable et des illustrations plus présentes.

Points Négatifs :
- Malheureusement, malgré des dossiers alléchants, le contenu n’est pas à la hauteur de nos espérances et il est difficile de ne pas ressentir une petite pointe de déception lors de leur lectures : des Sorcières on passe aux Guenaudes, les épées magiques auraient mérité un autre traitement que ces monologues d’un forgeron et d’un collectionneur, quant a celui sur les cités perdues, on passe bien trop rapidement sur Atlantis, Troie, Ys, l’Eldorado pour s’attarder sur le récit d’un Nain en quête de Sombreforge…

Ma note : 6,5/10

PEAKY BLINDERS – SAISON I


PEAKY BLINDERS – SAISON I

En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l'après-guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les Peaky Blinders par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l'arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.


Peaky Blinders – Saison 1
Réalisation : Steven Knight
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 1
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 12 septembre 2013 – 17 octobre 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Cillian Murphy : Tommy Shelby
Sam Neill : Chester Campbell
Helen McCrory : Polly Gray
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Iddo Goldberg : Freddie Thorne
Joe Cole : John Shelby
Charlie Creed-Miles : Billy Kimber
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Samuel Edward-Cook : Danny Whizz-Bang Owen
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Tommy Flanagan : Arthur Shelby Sénior
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
Ned Dennehy : Charlie Strong
Neil Bell : Harry Fenton
Tony Pitts : Sergeant Moss
Andy Nyman : Winston Churchill
Jeffrey Postlethwaite : Henry
Matthew Postlethwaite : Nipper
Jack Hartley : Billy Lovelock
Allan Hopwood : Abbey Heath
Sam Hazeldine : Georgie Sewell
Lobo Chan : M. Zhang

Mon avis : Ah Peaky Blinders, encore une série où je me dois de remercier grandement ARTE comme je le fais depuis des années, mais, car il y a un mais, une série que j’ai faillis ne pas regarder : « hein, quoi, comment, un truc sur des gangsters britanniques dans les années 20, ce n’est pas pour moi » m’étais-je dit après la diffusion de The Code, pourtant, grâce au Replay, j’ai tout de même tenter l’expérience et… vous l’avez compris… je ne l’ai nullement regretter ! Car même si le genre gangster ne m’a jamais attiré, dès les premières minutes du premier épisode de Peaky Blinders, que dis-je, dès le générique chanté par ce vieux bougre de Nick Cave, je suis devenu accro : esthétique de l’ensemble, décors, bande originale, look des protagonistes – ah, leurs coupes de cheveux – et puis, au dessus de tout le monde, Cillian Murphy, terriblement charismatique dans son rôle de Tommy Shelby, le chef des Peaky Blinders, une famille de malfrats britanniques de l’immédiat après-guerre – la première. Car oui, et malgré un casting tout bonnement excellent – il y a même ce bon vieux Sam Neill en commissaire de police impitoyable – comment ne pas reconnaitre que Cillian Murphy brille de mille feux dans cette série ? Démarche féline, allure hautaine, regard désabusé, look néanmoins impeccable, mi-ange mi-démon, le chef des Peaky Blinders, revenu de l’enfer de la première guerre mondiale, est vraiment le personnage clé de cette série, celui qui la pousse vers le haut et qui apporte ce petit plus qui fait toute la différence avec la concurrence… Et, du coup, même si, comme moi, vous êtes allergiques au genre, comment ne pas tomber sous le charme, comment ne pas avoir envie, au fil des six épisodes, de suivre la destiné de ses malfrats tellement… euh, cools, oui, comment ne pas prendre fait et cause pour Tommy et ses frères, surtout quand on connait les méthodes de l’inspecteur Campbell !? Bref, vous l’avez compris, une fois de plus, ARTE a vu juste et nous à proposer une superbe série dont l’esthétique et les personnages resteront longtemps dans les mémoires ; d’ailleurs, sur ce point, bonne nouvelle puisque la seconde saison fut diffusée outre-Manche en fin d’année dernière et qu’une troisième saison verra le jour, bref, si vous avez aimé Peaky Blinders, vous aurez bientôt le plaisir de les retrouver !


Points Positifs :
- Bien entendu, la thématique, de prime abord, peut sembler peu originale, pourtant, entre une esthétique irréprochable, une bande-originale franchement rock et des protagonistes tellement classe, comment ne pas devenir accro de cette série !?
- Un casting de très haute volée, comme seules les séries britanniques peuvent nous en offrir et, bien entendu, au-dessus de tout le monde, Cillian Murphy, qui, dans son rôle de Tommy Shelby, est tellement charismatique que, par moments, on ne voit que lui.
- Louons tout de même la performance de Sam Neill, de plus en plus bon au fil du temps dans ses choix de carrière.
- Six épisodes captivants et qui se dégustent avec plaisir.
- Ah, le générique de Nick Cave, tellement aux antipodes de l’époque de l’intrigue (les années 20) mais indissociable désormais de cette série.
- Les amateurs d’Histoire trouveront bien entendu leur intérêt en suivant cette série : l’après première guerre mondiale, le Birmingham du début des années 20 dans les quartiers pauvres, les débuts de l’IRA, Churchill, le communisme en Angleterre, etc.
- Les coupes de cheveux improbables des trois frères Shelby.

Points Négatifs :
- Bien entendu, ici, l’esthétique prime un peu sur un scénario qui, par moments, est plutôt convenu.
- La bande originale très rock déplaira sans nul doute à un certain public.
- Ce même public pourra aussi trouver pour le moins singulier les coupes de cheveux où l’allure général de ces gangsters tellement cools…

Ma note : 8/10

samedi 28 mars 2015

LA PART DE L'AUTRE


LA PART DE L'AUTRE

8 octobre 1908 : Adolf Hitler est recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...


La Part de l'autre
Auteur : Éric-Emmanuel Schmitt
Type d'ouvrage : Historique, Uchronie
Première Parution : 16 novembre 2001
Edition Poche : 10 septembre 2003
Titre en vo : La Part de l'autre
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Traduction : Néant
Editeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 503

Mon avis : Tous les romans ne sont pas aussi simples d’accès que peuvent l’être, par exemple, ceux de David Gemmell, très présent sur ce blog depuis un an – et je dis cela alors que je suis un inconditionnel du regretté auteur britannique – et justement, histoire de faire une pause dans le long Cycle de Drenaï, j’eu envie de me replonger dans la lecture d’un ouvrage qui m’avait énormément marqué il y a de cela plus d’une décennie : La Part de l’autre de Éric-Emmanuel Schmitt. Roman oh combien controversé de part sa thématique qui nous présentait les existences, en parallèle, de deux Adolf Hitler, celui que tout le monde connait, de bien triste mémoire, et un autre, imaginer par l’auteur, et qui, reçut a l’Académie des Beaux-arts de Vienne, ne devint jamais le dictateur qui mis le monde a feu et a sang, ouvrage a la fois historique et uchronique, ce qui ne pouvait que me plaire au vu de mes propres gouts personnels, La Part de l’autre, s’il peut choquer un certain public, s’il ose ce que peux d’auteurs ont essayer auparavant – bref, nous présenter un Hitler plus humain – n’en reste pas moins un excellent essai uchronique, une prise de risque formidable qui, avant toute chose, essai moins de nous faire croire que Hitler aurait put être un type bien mais surtout, qu’en fait, n’importe qui aurait put être Hitler, et ce point de détail, au cœur de l’ouvrage, change tout. Car en effet, qui ne possède pas une part d’ombre, qui, au gré des aléas de sa vie et des difficultés rencontrées, ne pourrait pas, en accédant au pouvoir, agir comme le dernier des salauds ? Sincèrement, parfois, il suffit de regarder autour de soi, d’entendre certaines paroles, certains comportements pour se dire que tout est possible chez l’humain, surtout le pire, et que oui, finalement, souvent, il suffit de bien peu de choses pour que la vie d’un homme prenne des chemins bien différents… Bien entendu, il a toujours été plus simple, depuis longtemps, de faire de Hitler un monstre, un névrosé en-dehors de l’humanité, pourtant, malgré ses crimes, innommables et nombreux, et quoi qu’on en pense, Hitler n’était qu’un homme, un salaud, certes, mais un homme… et cela, tout le monde n’est pas prêt de l’accepter, bien au contraire, ce qui explique que ce roman ne peut plaire a tout le monde, qu’ici, les avis seront aux antipodes les uns des autres. Alors bien sur, connaissant le personnage historique, La Part de l’autre n’est jamais simple d’accès mais, quelque part, tant mieux, après tout, il y a des lectures qui se méritent, ce qui, de mon point de vu, est le cas ici et je dois reconnaitre que l’auteur a réaliser un excellent travail sur la psychologie de ses deux personnages, Adolf Hitler et Adolf H., bref, l’historique et l’imaginaire. Bien entendu, on ne pourra pas passer sous silence le fait que la première moitié du roman – celle qui va des résultats de l’Académie des Beaux-arts jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale – est non seulement plus intéressante mais aussi plus réussie, de même, il est, selon moi, un peu de facile de faire de Adolf H. un grand ami des juifs ; pas impossible puisqu’il n’était pas antisémite au départ mais bon… Mais quoi qu’il en soit, et malgré quelques imperfections ici ou la, force est de constater que La Part de l’autre est un excellent roman, courageux, original (bien plus qu’on ne le croit) et, accessoirement, captivant : Adolf Hitler commis des actes monstrueux, sans nul doute les pires de l’histoire de l’humanité mais oui, les choses auraient put se dérouler autrement et, ne l’oublions pas, si Hitler aurait put être un peintre, tout le monde aurait put être Adolf Hitler… il suffit parfois de bien peu de choses…


Points Positifs :
- Ici, ce n’est pas qu’une simple uchronie qui nous est présenté mais deux récits qui se suivent en parallèle et qui voient le même homme, a la base, Adolf Hitler, connaitre des vies et des destins complètement différents suite au fameux point de divergence uchronique : les résultats de l’Académie des Beaux-arts de Viennes. Un choix osé de l’auteur mais qui fonctionne parfaitement, les deux récits étant réussis.
- Bien entendu, découvrir ce qu’aurait put devenir Hitler – et le monde – s’il s’était contenter d’être un peintre est plutôt intéressant ; après, on peut être d’accord ou pas sur la partie uchronique du roman mais c’est un choix de l’auteur comme un autre.
- Ne croyez pas que la partie historique ne soit pas dénuée d’intérêt : bien au contraire, Éric-Emmanuel Schmitt captive le lecteur en nous présentant la vie de ce véritable paumé qu’était Hitler et sa lente descente aux enfers qui en fera le triste sire que l’on sait.
- N’oublions pas que le propos principal de cet ouvrage est que n’importe qui, finalement, peut devenir un Adolf Hitler en puissance ; après tout, l’humanité ne l’a pas attendu pour connaitre de sacrés beaux salauds en son sein… et cela continu depuis.
- La première partie de l’œuvre, jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale, est tout bonnement excellente.
- Là, c’est mon coté fleur-bleu qui joue à fond mais j’ai apprécié le personnage de Onze-Heures-Trente…
- L’histoire parallèle sur le sort de l’Allemagne qui devient la première puissance mondiale, l’absence de Seconde Guerre Mondiale, la non création de l’état d’Israël et la chute du communisme en Russie est plutôt logique.

Points Négatifs :
- Adolf H. et ses amis étant autrichiens, étais-ce normal qu’ils se retrouvent sur le front en France au cours de la guerre ? N’auraient-ils pas dut plutôt se retrouver face aux russes, aux serbes ? Bon, je peux me tromper mais j’ai un doute…
- Adolf Hitler détestait les juifs, Adolf H. les aimait… mouais, un peu facile, non ?
- Je pense que cet ouvrage aurait mérité une bonne centaine de pages supplémentaires, la partie sur la Seconde Guerre Mondiale étant rapidement expédiée a mon gout.

Ma note : 8,5/10

mercredi 25 mars 2015

LES AVENTURES DE TINTIN – LE TEMPLE DU SOLEIL


LES AVENTURES DE TINTIN – LE TEMPLE DU SOLEIL

Arrivés au Pérou, Tintin et le capitaine Haddock recherchent le professeur Tournesol... Tintin le retrouve à bord du cargo Pachacamac, mais les ravisseurs réussissent à lui échapper. Tintin apprend toutefois que Tournesol a été enlevé parce qu’il a commis un sacrilège (il a momentanément porté le bracelet d’une momie) et qu’il devra pour cela être mis à mort. En suivant les traces des ravisseurs de Tournesol, Tintin et Haddock apprennent l’existence du Temple du Soleil, dernière retraite de la civilisation inca. Ils entreprennent donc le voyage en compagnie de Zorrino, un jeune indien quechua.


Les Aventures de Tintin – Le Temple du Soleil
Editeur : Casterman
Scénario : Hergé, Edgard P. Jacobs
Dessins : Hergé, Edgard P. Jacobs
Couleurs : Hergé, Edgard P. Jacobs
Couverture : Hergé
Genre : Aventure, Franco-Belge
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 1949
Nombre de pages : 62

Mon avis : Faisant bien entendu suite a l’excellent Les Sept Boules de Cristal dont je vous ai parlé il y a de cela deux jours sur ce même blog, ce nouvel album des Aventures de Tintin, le quatorzième, voit Hergé – en cela, toujours aidé par un Edgar P. Jacobs débutant – nous livrer ce qui restera comme étant l’une de ses plus belles réussites – et ce, en sachant, bien entendu qu’il n’existe pas de mauvais Tintin et que, accessoirement, toutes ses aventures sont excellentes. Et si Les Sept Boules de Cristal avait déjà placé la barre très haut, Le Temple du Soleil, malgré ses différences notables et son coté aventure bien plus poussé est dans la même veine : débutant par l’arrivée de Tintin, Haddock et Milou au Pérou, ces derniers étant sur les traces des kidnappeurs du professeur Tournesol, l’intrigue va très rapidement nous entrainer sur les traces des derniers survivants des Incas et de ce fameux et mystérieux Temple du Soleil… Ainsi, des sommets escarpés des montagnes enneigés a la moiteur des jungles tropicales, pourchassés, capturés, promis a un funeste destin, Tintin et ses compagnons vont vivre une aventure palpitante et qui vous tiendra en haleine du début a la fin. Bien entendu, certaines scènes, certains gags sont depuis des lustres entrés dans les mémoires, que ce soit la célèbre éclipse de soleil où les démêlés de ce pauvre Capitaine Haddock avec les lamas ; de même, il faut reconnaitre que, à force d’avoir lu, relu et encore relu un nombre incalculables de fois cet album, la magie des débuts c’est un peu estompée avec le temps… Cependant, ne croyez en aucune façon qu’en 2015, Le Temple du Soleil soit dénué d’intérêt car ce n’est absolument pas le cas : tout bonnement intemporel, cet album – et celui qui le précède, bien entendu – est un incontournable qui, encore aujourd’hui, n’a rien perdu de ses qualités, car bon, comment dire, quand on approche si loin de la perfection, quand l’aventure est aussi captivante, réussie, pourquoi s’en priver ?!


Points Positifs :
- Comme je le disais dans la critique des Sept Boules de Cristal, bien souvent, les meilleurs Tintin sont des diptyques et, dans le cas présent, on ne peut que reconnaitre que Le Temple du Soleil est un bon, que dis-je, un excellent Tintin.
- Hergé nous livre une aventure intemporelle, captivante et qui, sur les traces des derniers Incas, nous invite à voyager dans la Cordillère des Andes, lieu oh combien dangereux, surtout quand certains sont là pour mettre des bâtons dans les roues de nos héros.
- Entre la scène du train ou celle de l’éclipse, cet album est riche en moments marquants, pour ne pas dire, inoubliables.
- Bien entendu, dans les divers albums de Tintin, il y a de l’exotisme, de l’aventure, mais ici, avec les Incas, on sort un peu de l’ordinaire.
- Ah, les fameux soucis qu’a notre bon vieux Capitaine Haddock avec les lamas…

Points Négatifs :
- Une fois de plus, on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait véritablement de points faibles dans cet album, disons juste que, histoire d’en trouver un valable, Hergé fait une erreur avec sa représentation de l’éclipse.

Ma note : 8,5/10

lundi 23 mars 2015

LES AVENTURES DE TINTIN – LES SEPT BOULES DE CRISTAL


LES AVENTURES DE TINTIN – LES SEPT BOULES DE CRISTAL

De retour d'Amérique du Sud, les sept membres d'une expédition consacrée aux Incas sont victimes, les uns après les autres, d'une malédiction et plongés dans une profonde léthargie de laquelle il semble impossible de les sortir. Chaque fois, on retrouve près d'eux les éclats d'une petite boule de cristal. Tintin cherche à élucider l'affaire et à protéger les membres de l'expédition… Malgré les efforts de Tintin, six des membres de l'expédition finissent dans un état de léthargie. Les victimes de la malédiction de Rascar-Capac sont par ordre chronologique Sanders-Hardmuth, Clairmont, Laubépin, Cantonneau, Charlet, Hornet. Par la suite, Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol se rendent chez le professeur Bergamotte, le dernier membre encore indemne et ami d'étude de Tournesol. La momie de Rascar Capac rapportée du Pérou se trouve dans sa maison.


Les Aventures de Tintin – Les Sept Boules de  Cristal
Editeur : Casterman
Scénario : Hergé, Edgard P. Jacobs
Dessins : Hergé, Edgard P. Jacobs
Couleurs : Hergé, Edgard P. Jacobs
Couverture : Hergé
Genre : Aventure, Franco-Belge
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 1948
Nombre de pages : 62

Mon avis : Nouveau Tintin a avoir droit a sa critique en ce mois de mars 2015 puisque, après le plutôt bon Coke en Stock, il y a un peu plus d’une semaine, voilà qu’aujourd’hui, le plus célèbre des reporters revient sur ce blog avec ce qui est sans nul doute l’une de ses aventures les plus célèbres, du moins, la première partie d’un dytique légendaire Les Sept Boules de Cristal/Le Temple du Soleil. Car avec cet album, le treizième de la saga, Hergé – accessoirement, bien aidé par un certain Edgar P. Jacobs – nous offre l’exemple type de ce qu’est une grande aventure de Tintin, un quasi sans-faute où l’Aventure se décline avec un A majuscule, où ont va voir du pays – quoi que cela arrivera surtout dans le tome suivant – et où l’ambiance flirte allègrement entre récit policier et un certain mysticisme ; ici, la fameuse malédiction d’une momie, celle de Rascar-Capac, bien entendu inspirée de celle du Pharaon Toutankhamon… Ajoutons a cela un humour toujours aussi présent, et ici, sublimé par un Capitaine Haddock une fois de plus au sommet de sa forme – ce qui vaut toujours mieux que celui des Dupondt, trop potache – et vous comprendrez sans nul doute pourquoi, depuis plus de six décennies, Les Sept Boules de Cristal à enchanter des générations de lecteurs. Des coulisses d’un music-hall au port de Saint-Nazaire, d’une villa d’un chercheur menacé par une terrible malédiction au Château de Moulinsart, Tintin, Haddock et Milou vont avoir affaire a une intrigue bien mystérieuse aux relents de paranormal : la malédiction de Rascar-Capac est-elle réelle où la main de l’homme est-elle derrière celle-ci ? Bien évidement, la seconde hypothèse semble la plus juste, surtout quand disparait le pauvre Tournesol, quoi que… Quoi qu’il en soit, avec Les Sept Boules de Cristal, Hergé frappe fort, renouant avec les plus belles heures de sa série phare, surtout que, comme chacun sait, cet album n’est que le prélude d’une aventure qui sera encore plus spectaculaire dans Le Temple du Soleil, mais bon, ceci est bien entendu une autre histoire…


Points Positifs :
- Bien souvent, les meilleurs Tintin sont les diptyques et cela se confirme une fois de plus avec Les Sept Boules de Cristal qui trouvera une magnifique conclusion dans Le Temple du Soleil.
- Quasiment parfait de bout en bout : que ce soit de par son scénario, les dessins, l’ambiance et la thématique générale, nous avons là un grand, que dis-je, un très grand Tintin !
- L’intrigante malédiction de Rascar-Capac, bien entendu copiée sur celle de Toutankhamon.
- Un Capitaine Haddock une fois de plus exceptionnel et qui est à l’origine de sublimes fous rires pour le lecteur ; ah, entre la scène au music-hall où celle de Moulinsart, où ce dernier se la joue grand bourgeois…
- Toute la partie se déroulant dans la villa du professeur Bergamotte est un must, avec, bien entendu, en point d’orgue, la scène de la foudre en boulle.
- Le connaisseur de Jacobs reconnaitra aisément sa patte, que ce soit au niveau de certaines idées ou des dessins.

Points Négatifs :
- Pour être tout a fait franc, il n’y a pas vraiment de points faibles dans cet album si ce n’est les gouts et les couleurs de tout à chacun qui l’apprécieront, ou pas…
- Le dépaysement sera plus flagrant dans le tome suivant, Le Temple du Soleil, mais bon, il fallait une entrée en matière a cette histoire qui se déroule sur deux tomes.

Ma note : 8,5/10