mardi 21 avril 2015

HATUFIM – SAISON I


HATUFIM – SAISON I

C’est par un coup de fil d’Ilan Feldman, l’officier chargé d’accompagner les familles des prisonniers, que celles-ci ont appris le retour imminent des deux survivants. Talia, l’épouse modèle, est partagée entre la joie et la crainte de ne pas être à la hauteur, tandis que ses deux enfants multiplient les remarques cyniques pour conjurer leur appréhension. Terrassée par la culpabilité, Nurit, l’ex-fiancée d’Uri, se plie aux exigences de l’armée et accepte de feindre qu’elle lui est restée fidèle. Quant à Yael, la sœur d’Amiel, bravant les conseils d’Ilan, elle se rend à l’aéroport comme les autres, mais pour accueillir, elle, la dépouille de son frère. Dans le salon où les rescapés s’avancent d’un pas hésitant vers les visages crispés de leurs proches, elle voit soudain Amiel, rayonnant de force et de jeunesse, lui ouvrir les bras…


Hatufim – Saison 1
Réalisation : Gideon Raff
Scénario : Gideon Raff
Musique : Adi Goldstein
Production : Aroutz 2
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Hatufim – Season 1
Pays d’origine : Israël
Chaîne d’origine : Aroutz 2
Diffusion d’origine : 6 mars 2010 – 22 mai 2010
Langue d'origine : hébreux
Nombre d’épisodes : 10 x 50 minutes

Casting :
Yoram Toledano : Nimrod Klein
Yaël Abecassis : Talia Klein
Yaël Eitan : Dana Klein
Guy Selnik : Hatzav Klein
Ishai Golan : Ouri Zach
Mili Avital : Nourit Halévi-Zach
Mickey Leon : Yaakov « Yaki » Zach
Adam Kent : Asaf Zach
Shmuel Shilo : Joseph « Yoske » Zach
Assi Cohen : Amiel Ben-Horin
Adi Ezroni : Yaël Ben-Horin
Nevo Kimchi : Ilan Feldman
Gal Zaid : Chaïm Cohen
Sandy Bar : Iris
Aki Avni : Ofer
Dalik Volonitz : Dr Shmuel Ostrovski
Doron Amit : Éhoud Ostrovski
Salim Daw : Jamal Agrabiya
Abdallah El Akal : Ismaïl Agrabiya (enfant)
Said Dasuki : Ismaïl Agrabiya (adolescent)

Mon avis : Remercier ARTE est une chose si commune sur ce blog qu’au bout d’un moment, je ne sais même pas si la chose est encore nécessaire, mais bon, quelque part, si une chaine, en France, mérite mes louanges, c’est bien celle-ci, alors, pour la énième fois, un énorme, que dis-je, un colossal merci a ARTE pour m’avoir fait découvrir une nouvelle fois une superbe série : Hatufim. Car oui, mille fois oui, cette série israélienne a tout des tous grands du genre et, sincèrement, a la base, alors que je n’étais pas trop chaud pour la regarder – il faut dire que je suis tellement de choses a la fois qu’au bout d’un moment, cela devient compliquer – en quelques minutes, je suis tomber sous le charme et, entre trois épisodes ce samedi et sept d’affilés ce dimanche, je me suis taper l’intégralité de la première saison, complètement conquis… Pourtant, le synopsis de départ n’était pas, a priori, ce que l’on peut appeler ma tasse de thé : le retour d’otages a la vie civile, mouais… Or, a ma grande surprise, le tout est si bien écrit, si bien scénariser et tellement captivant que, comme je vous l’ai dit – et je n’exagère nullement – quelques minutes m’ont suffit pour que je comprenne que devant Hatufim, j’allais passer un grand moment de télévision. Bien sur, en toile de fond, il y a Israël, sa politique sécuritaire à tout prix pour ne pas dire par moments paranoïaque, même envers les siens ; ces pauvres otages, ayant passé 17 longues années de captiver ayant à subir la suspicion des autorités. Mais plus que cela, plus que les nombreuses et impressionnantes scènes de tortures qui jalonnent les dix épisodes, réminiscences de ces années de captivité, ce qui m’a le plus plu dans Hatufim, c’est la façon dont est traitée le retour a la vie dite normal pour nos deux anciens captifs : traumatisés a tout jamais, inadaptés dans la société actuelle après une si longue captivité, étant de quasi-étrangers dans leur propre famille, nos deux héros – au passage, mention spéciale aux deux acteurs – désormais libres, vont encore en voir de toutes les couleurs… surtout qu’ils semblent porter en eux de terribles secrets. Mais Hatufim, ce n’est pas uniquement Nimrod et Ouri, voir, ne l’oublions pas, Amiel, qui lui, n’en est pas revenu et qui hante sa sœur, non, Hatufim, c’est aussi le choc que leur retour provoque au sein de leurs familles, de leurs proches et, dans un sens plus large, au sein de la société israélienne, prête a louer ceux qu’ils voient comme des héros mais aussi a s’en méfier… Bref, mais vous l’avez forcément compris, un véritable petit bijou que cette première saison de Hatufim !


Points Positifs :
- Le synopsis de départ, bien entendu, avec ce retour de deux anciens soldats israéliens qui ont été captifs pendant 17 ans et qui, comme on peut s’en douter, vont avoir bien du mal a se réinséré dans leur famille et la société, surtout que le gouvernement se méfie d’eux…
- Un scénario fort, rapidement prenant, une intrigue captivante au possible et que l’on ne peut pas lâcher. Bref, une série comme je les aime !
- De bons, que dis-je, de très bons acteurs  qui jouent à merveille des personnages riches et complexes.
- La révélation finale, a la toute fin du dixième épisode qui conclut cette première saison, est tout bonnement stupéfiante.
- Je n’ai jamais regarder Homeland mais il est admis que c’est Hatufim qui a inspiré le premier nommé, de même, j’ai entendu ici ou la que sans Hatufim, il n’y aurait pas eu de Homeland mais que Hatufim n’avait pas besoin de cette dernière pour exister, ce qui, a mon avis, veut tout dire…

Points Négatifs :
- Hum, si je devais trouver quelque chose qui m’a déplut dans cette série, c’est probablement la sœur qui ne cesse pas tout au long des dix épisodes de voir et de parler a son frère décédé… Mouais, pas trop mon truc…

Ma note : 8,5/10

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