dimanche 14 juin 2015

ANNABELLE


ANNABELLE

John Form revient un soir avec un cadeau pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, Annabelle, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter. Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. En mourant, le sang de la femme sataniste coule dans la poupée qu'elle voulait voler. Et dès lors, des phénomènes étranges commencent... Un jour, alors que Mia devait rester au lit suite aux blessures causées par l'agression, toutes les plaques de la gazinière s'allument subitement alors qu'une poêle à Pop-corn était posée dessus. La cuisine prend feu et Mia, enceinte, essaye de sortir et tombe au sol. Mais une force surnaturelle essaye de la tirer vers les flammes. Les Form décidèrent donc de déménager, sans savoir qu'Annabelle est hantée.


Annabelle
Réalisation : John R. Leonetti
Scénario : Gary Dauberman
Musique : Joseph Bishara
Production : New Line Cinema, Evergreen Media Group, Creepy Puppet Productions et The Safran Company
Genre : Horreur
Titre en vo : Annabelle
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 3 octobre 2014
Durée : 98 mn

Casting :
Annabelle Wallis : Mia
Ward Horton : John Gordon
Tony Amendola : le père Perez
Alfre Woodard : Evelyn
Kerry O'Malley : Sharon Higgins
Brian Howe : Pete Higgins
Eric Ladin : le détective Clarkin

Mon avis : Il y a de cela deux semaines, j’avais eu l’occasion de voir un sympathique mais pas génial film d’horreur, Conjuring, qui, sans révolutionner le genre, se laissait regarder et dans lequel apparaissait une curieuse poupée prénommée Annabelle et qui, nous disais-t-on, était hantée par un démon… bah oui, pourquoi pas !? Du coup, après l’expérience Conjuring, l’envie me prit de voir la préquelle de ce premier, film où les époux Warren brillaient par leur absence, avec un autre réalisateur et consacré a cette même poupée, d’où, bien entendu, le titre, Annabelle. Bon, je reconnais que j’avais entendu beaucoup de mal au sujet de cette préquelle : entre critiques négatives et affirmations lapidaires du genre « c’est une merde », la cause semblait entendue. Pourtant, comme je suis d’un naturel curieux et que j’aime me faire mon opinion par moi-même, je me suis dit que je ne risquais pas grand-chose à regarder ce film ; mouais, a part une perte de temps, ce n’est pas la mort non plus… Et, ma foi, après coup, je dois reconnaitre qu’en partant sans grands espoirs et sans attentes particulières, même si je dois admettre qu’Annabelle est tout sauf un bon film d’horreur, j’ai trouver que celui-ci n’était pas si mauvais, en tous cas, que ce n’était pas la bonne grosse bouse annoncée… Certes, on retrouve les habituels poncifs du genre horrifique avec un couple niais qui ne comprends rien a ce qui lui arrive, une poupée maudite (ce n’est pas comme si c’était la première fois que celles-ci sont abordées au cinéma) et une histoire de satanisme et de démons en quête d’âmes humaines. Cependant, l’intrigue n’est pas aussi mauvaise que ce a quoi je m’attendais et, ma foi, tout cela se laisse regarder un peu comme on materait un bon vieux film de série B, sans prise de tête… Et puis, par moments, la poupée Annabelle est tellement moche que l’on vient même à se dire que ce couple mérite ses ennuis : après tout, viendrait-il a l’esprit de quelqu’un d’offrir a sa femme enceinte une telle mochetée, mochetée qui, accessoirement, trônera fièrement dans la chambre du nourrisson !? Quand je vous disais qu’ils méritaient leurs ennuis ! Enfin bon, ne nous leurrons pas, Annabelle reste moyen, très moyen même et puis, pour un film d’horreur, on ne peut pas vraiment dire que l’on frissonne énormément… euh, comment dire jamais !? Alors, si ce film ne mérite peut-être pas d’être qualifier de merde, du moins, selon moi, il y a beaucoup trop de défauts pour en faire une réussite, reconnaissons le… et puis, pour un truc appeler Annabelle et centrée sur cette dernière, il est tout de même grave que cette fichue poupée ait un rôle plus marquant dans Conjuring ; c’est bien qu’il y avait un souci…


Points Positifs :
- L’intrigue n’est pas si mauvaise que certains ont put l’affirmer et je persiste et je signe, oui, le potentiel était bel et bien présent pour accoucher d’un résultat bien plus intéressant. Certes, c’est plutôt convenu mais même si le couple est niais, j’ai bien apprécié la lente descente aux enfers de celui-ci aux prises avec le démon habitant la poupée.
- Annabelle est moche ! Certes, mais j’aime bien son apparence…
- Le lien avec les sectes satanistes a la Charles Manson qui pullulaient au tournant des années 60/70…
- Ce n’est absolument pas mon genre normalement mais curieusement, j’ai complètement craqué pour le bébé du couple : la petite était vive et marante…

Points Négatifs :
- Hum, comment dire, un film d’horreur, ce n’est pas censé faire peur ? Car dans le cas présent, ce n’est pas vraiment le cas voir pas du tout !
- Comme je le disais plus haut, tout cela est plus que convenu et sans surprises. Bien sur, quand on a vu un film du genre, on les a tous plus ou moins vus mais là, on finit même par deviner certaines scènes a l’avance.
- Dans Conjuring, je n’avais pas aimé qu’ils nous montrent la sorcière (a l’apparence ratée d’ailleurs), ici, j’ai encore moins aimé le démon hantant la poupée…
- Mine de rien, certaines réactions du couple ne sont pas très logiques devant les événements… Un exemple tout bête : le mari jette la poupée dans une poubelle car sa femme n’en veut plus, après l’incendie et le déménagement, celle-ci apparait dans un carton, le mari est étonné (à raison) et sa femme ne s’en offusque pas, souhaitant désormais la conserver !? Mouais, un peu débile…
- Le sacrifice a la fin ? Franchement bof… si encore cela avait été la mère…

Ma note : 5,5/10

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