lundi 30 novembre 2015

MULTIMONDES N°4


MULTIMONDES N°4
Août/Septembre 1999

Au sommaire :
Articles
- Que la force soit avec toi
- Une créature désirable
- Un canapé pour mon épée
- Rodney Matthews : En quête d’éternité
Dossier : Top-Secret
- Espions de tous les temps
- Le chiffre et le code
- Profession : Espion
- Au service de sa Majesté
- Stages à l’Épée
- Médiathèque de l’espion
- Scénario : Course à la mort
- Petite initiation à la cryptographie
Rubriques
- 1999 : Le Concile des Mages
- Making Of : Megalex
- Encyclopédie des mondes imaginaires : Le Carnaval de Fer
- Micro : Might and Magic VII
- BD : L’Auberge de non-retour
- Previews
- Courrier et annonce du prochain numéro

Mon avis : Cette fin du mois de novembre aura vu le retour de mes critiques d’anciennes revues consacrées aux jeux de rôles (sur plateau et pas sur console ou PC, ce qui n’est pas la même chose) et plus précisément celles de Multimondes, le successeur éphémère de Dragon Magazine, la revue phare du genre au cours des années 90. Ainsi, en a peine plus d’une semaine, j’en suis a ma troisième critique puisque, après le second et le troisième numéro, aujourd’hui, j’aborde le cas du quatrième, un numéro, accessoirement, qui ne m’aura guère laissé une bonne impression, bien au contraire. Il faut dire que l’une des problématiques de cette revue, et, en quelque sorte, c’était déjà le cas avec son prédécesseur, Dragon Magazine, c’est que suivant le sujet principal du numéro, on pouvait alterner les excellents magazines a d’autres franchement moins intéressants. Ainsi, après un très bon dossier Conan, ce quatrième numéro de Multimondes nous en propose un consacré aux… espions, ce qui, déjà, est bougrement moins captivant. Alors bien sur, je sais parfaitement que tout cela se juge aussi par ses propres gouts personnels et qu’un individu passionné par l’espionnage et toutes les œuvres du genre verra son attention éveillée par ce quatrième numéro de Multimondes, cependant, même si je sais parfaitement que cette revue n’est pas cantonnée au genre médiéval fantastique a la Donjons & Dragons, même s’il est normal d’y trouver des sujets et des univers aussi variés que la SF, le Mythe de Cthulhu voir même, dans le cas présent, l’espionnage, le soucis, selon moi, c’est que le dossier en lui-même est tout sauf… réussi. Un survol trop rapide de ce que fut la profession au cours des âges, une filmographie mal réalisée des James Bond, les auteurs se sentant obligés de mettre en avant les productions plus récentes (pour l’époque) au détriment des véritables chef d’œuvres des débuts, et, pour finir, quelques articles peu intéressants font que, d’un dossier qui aurait put être bon, on se retrouve avec une curieuse impression de truc plutôt bancal. Dommage… oui dommage car, histoire d’enfoncer le clou, le reste de la revue n’arrive pas vraiment a sauver les meubles et si l’on louera l’interview de Rodney Matthews, artiste britannique que les vieux lecteurs de Dragon Magazine connaissaient bien, et si l’article Star Wars n’est pas mauvais, pour le reste, cela reste un peu trop moyen. Bref, ce quatrième numéro de Multimondes et a mille lieux de ses prédécesseurs mais bon, quelque part, au vu de sa couverture, on pouvait se douter que l’on serait déçu…


Points Positifs :
- L’interview de Rodney Matthews, un artiste britannique fort talentueux et au style plutôt particulier.
- Sans être exceptionnel l’articule consacré a Star Wars se laisse lire.
- Petit coup de nostalgie avec Might and Magic VII.
- Tout n’est pas à jeter dans le dossier consacré à l’espionnage et il y a deux ou trois choses intéressantes comme l’évolution du métier au fil des siècles, quelques noms célèbres qui auront marqué la profession et, pour finir, la cryptographie.

Points Négatifs :
- Force est de constater que le dossier consacré à l’espionnage est une franche déception : sans être fan du genre, je reconnais qu’il y avait de quoi faire beaucoup mieux, surtout que les thèmes ne manquent pas. Ainsi, l’espionnage au fil des âges : le thème est abordé mais trop rapidement, et ce, au détriment d’articles dont on se demande ce qu’ils font là comme  Stages à l’Épée.
- Bien évidement, il était impossible de ne pas parler de James Bond, le plus grand espion de tous les temps (enfin, en tant que personnage imaginaire, bien sur), cependant, la filmographie sélective qui nous est proposée dans ce numéro est ridicule et fait trop l’impasse sur les vieux films, vraiment bons, pour mettre en avant les plus modernes (du moins pour l’époque) ; accessoirement, quinze ans après la parution de ce numéro, on regarde encore les James Bond avec Sean Connery, ce qui n’est plus vraiment le cas pour ceux de Pierce Brosnan…
- Chouette, un article sur les Succubes… zut, il est complètement raté !
- Mouais, l’article sur les épées magiques sent le réchauffé a plein nez tellement le sujet a été traiter maintes fois dans le passé.
- Un peu bof la couverture.  

Ma note : 4/10

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