mardi 1 décembre 2015

ANNIE HALL


ANNIE HALL

Alvy Singer est un incurable névrosé, obsédé par la précarité de l'univers, mais également par Kafka, le sexe, la mort et Le Chagrin et la Pitié. Il tombe amoureux d'une jeune femme assez délurée, Annie, avec qui il développe une relation marquée par de nombreux moments de bonheur jusqu'à ce que surgissent des tensions liées à leurs vies professionnelles respectives.


Annie Hall
Réalisation : Woody Allen
Scénario : Woody Allen, Marshall Brickman
Musique : standards
Production : United Artists
Genre : Comédie
Titre en vo : Annie Hall
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 20 avril 1977
Durée : 93 mn

Casting :
Woody Allen : Alvy Singer
Diane Keaton : Annie Hall
Tony Roberts : Rob
Carol Kane : Allison
Paul Simon : Tony Lacey
Colleen Dewhurst : la mère d'Annie
Janet Margolin : Robin
Shelley Duvall : Pam
Christopher Walken : Duane Hall
Donald Symington : le père d'Annie
Helen Ludlam : la grand-mère d'Annie
Mordecai Lawner : le père d'Alvy
Joan Newman : la mère d'Alvy
Jonathan Munk : Alvy à 9 ans
Ruth Volner : la tante d'Alvy
Martin Rosenblatt : l'oncle d'Alvy
Jeff Goldblum : un invité de la fête
Sigourney Weaver : la compagne d'Alvy devant le théâtre
Marshall McLuhan : lui-même
Shelley Hack : la fille dans la rue

Mon avis : Je ne vais pas vous mentir, il fut un temps, et celui-ci dura longtemps, où je ne pouvais pas encadrer le sieur Woody Allen, bien entendu, la raison, totalement irrationnelle de ce rejet était du au fait que je m’étais essayer a ses films alors que j’étais jeune, beaucoup trop jeune et que je n’étais même pas – c’est pour dire – sorti de l’enfance. Bref, il m’était alors tout bonnement impossible de comprendre toute la subtilité de ses films, de son humour tellement spécial et, ne l’oublions pas, de ses obsessions diverses… oui, surtout ses obsessions… Le problème c’est qu’ensuite, je suis resté sur mon impression d’enfant et qu’il m’aura fallut des années pour retenter l’expérience, imbécile que j’étais – et que je suis encore de temps en temps, je vous rassure – mais bon, malgré cela, depuis environ une décennie (rien a voir, bien entendu, avec ma rencontre avec ma femme, ou pas), j’ai retenter l’expérience et, ma foi, je ne l’ai pas regretter le moins du monde, et ce, même s’il faut reconnaitre que l’occasion de voir un film de Woody Allen est plutôt rare. Fort heureusement, une fois de plus, ARTE est venu a mon secours et hier soir, la chaine franco-allemande proposait un certain Annie Hall, long métrage plutôt connu de la longue filmographie du sieur Allen et, accessoirement, un excellent film. Car oui, cet Annie Hall où notre petit juif newyorkais à lunettes tient le haut de l’affiche avec son ex-compagne Diane Keaton est non seulement un véritable petit bijou d’humour mais aussi et surtout, un formidable best-of de tout les styles traditionnels du réalisateur : l’humour, bien sur, son amour pour New-York et sa haine de la Californie, son obsession pour la mort, l’antisémitisme, le sexe, sans oublier, forcément, les relations humaines et plus particulièrement les nombreux obstacles qui parsèment celles-ci, Annie Hall, sur ce point, étant un beau petit exemple d’une belle histoire d’amour qui démarre fort bien avant que, de façon inéluctable, tout n’aille de travers et ne survienne l’inévitable séparation. Mais malgré un final qui est tout sauf un happy-end, ce film n’en conserve pas moins un fort coté sympathique, pour cet humour tellement particulier mais si drôle, lorsque l’on y est réceptif, pour le fait que Woody Allen, finalement, se moque allègrement de lui-même et nous le fait bien sentir mais aussi, ne l’oublions pas, que cette histoire d’amour qui n’aura pas fonctionner est, en quelque sorte, celle de beaucoup de monde…


Points Positifs :
- Avec Annie Hall, nous avons droit à un Woody Allen au sommet de son art : se mettant en scène et surtout, en riant de lui-même, de ses problèmes conjugaux et des ses éternelles obsessions, le réalisateur livre là une œuvre a la fois touchante et drôle que l’on déguste avec plaisir.
- Si Woody Allen est égal a lui-même, n’oublions pas Diane Keaton qui tient le haut de l’affiche avec lui.
- Il faut s’accrocher par moments, je le reconnais, mais une fois que l’on est entré dans l’histoire, c’est un pur régal.
- On passe de scènes complètement loufoques voir improbables a d’autres bien plus sérieuses pour ne pas dire touchantes ; l’une des grandes forces de ce film.
- Sincèrement, certaines situations sont tellement débiles que j’ai adoré : lorsque Woody Allen prend a parti des gens dans la rue voir le spectateur pour les prendre a témoins, lorsqu’il se trouve en plein repas de famille où lorsqu’il est conduit en voiture par le frère de Diane Keaton alors ce dernier venait de lui avouer qu’il rêvait sans arrêt de provoquer un accident de voiture – la tête qu’il fait alors, inoubliable !

Points Négatifs :
- Bien évidement, certains sont totalement allergiques aux films de Woody Allen, a cet humour tellement particulier, a ses blablas qui n’en finissent jamais, a ce coté cérébral qui peut paraitre pompeux sans oublier les éternels obsessions qui reviennent sans arrêt ; mais bon, les gouts et les couleurs…
- Je conçois que Annie Hall n’est pas un film simple d’accès et que par moments, ce n’est pas évidant de savoir à quel moment à lieu telle scène vu que l’intrigue alterne plusieurs périodes de la vie du couple.

Ma note : 7,5/10

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