lundi 25 avril 2016

HOMELAND – SAISON 3


HOMELAND – SAISON 3

Deux mois après l'attentat de Langley, la CIA est en situation critique. Une commission est chargée de mettre au clair les événements et soupçonne Carrie de retenir des informations, d'autant qu'elle persiste à défendre seule contre tous Brody, toujours disparu. À Langley, Saul cherche à obtenir une victoire pour retrouver une certaine liberté d'action. De son côté, la famille Brody tente de se reconstruire avec le retour de Dana, qui rentre chez elle après une tentative de suicide.


Homeland – Saison 3
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 3
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 29 septembre 2013 – 15 décembre 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes

Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Damian Lewis : Nicholas Brody
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
Morena Baccarin : Jessica Brody
Morgan Saylor : Dana Brody
Sarita Choudhury : Mira Berenson
Tracy Letts : Sénateur Andrew Lockhart
F. Murray Abraham : Dar Adal
Nazanin Boniadi : Fara
Diego Klattenhoff : Mike Faber
Jackson Pace : Chris Brody
Tim Guinee : Scott Ryan
David Aaron Baker : Dr. Harlan
Shaun Toub : Majid Javadi
Martin Donovan : Bennett
William Abadie : Alan Bernard
Joanna Merlin : Grandma Lois
Amy Morton : Erin Kimball
Gary Wilmes : Dr. Richardson
Sam Underwood : Leo
Lawrence Clayton : Amiral Jim Pennington
Pedro Pascal : Majority Counsel David Portillo

Mon avis : Après une seconde saison tout simplement excellente et qui, contrairement a la première, trop marquée Hatufim, était captivante de bout en bout, et ce, en proposant un synopsis bourré de coups de théâtres en tous genres, force est de constater que cette troisième saison de Homeland apparait un peu en retrait. Oh certes, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : qualitativement, cela reste bon, très bon même et oui, malgré mes dires, ces douze nouveaux épisodes restent de fort bonne facture et n’ont pas vraiment a rougir de leurs prédécesseurs… disons juste qu’en comparaison de la seconde saison, bien plus intense et passionnante, il n’y a pas photo. La faute peut-être a un début de saison un poil trop calme et où Carrie passe, selon moi, trop de temps en hôpital psychiatrique, sans oublier l’omniprésence lassante de Dana Brody, personnage que je débecte et dont chaque apparition tombe quasiment a chaque fois a plat. Bien évidement, une fois que l’on a compris le pourquoi du comment, une fois que l’on se surprend a se dire que ce vieux bougre de Saul est bien plus machiavélique qu’on ne le pensait, là, tout s’emballe et surtout l’intrigue : Carrie revient dans la course, Peter Quinn est devenu un personnage récurant et, franchement, c’est tant mieux, quand aux divers jeux d’espionnage, de manipulations et de combats d’égos, ce n’est plus une surprise, avec Homeland, on est plus que servis ! Alors bien sur, le gros point fort de cette troisième saison, c’est bien évidement le sort de Brody qui – ce n’est plus vraiment un spoiler désormais – perd la vie dans le dernier épisode. Une mort certes annoncée, prévisible mais qui, ma foi, n’en reste pas moins à la fois logique (après tout, je ne le voyais pas revenir comme si de rien n’était dans son pays), plutôt belle (il est enfin en paix avec lui-même) et, bien sur, touchante avec une Carrie, forcément, qui y assiste. Un final triste pour les amateurs de Brody, donc, mais qui n’en reste pas moins parfait : chaque protagoniste, ou presque, continu sa vie, dans ou dehors de la CIA, et, ma foi, cela aurait put être une fin parfaitement acceptable pour cette série. Mais bon, comme chacun sait, Homeland s’est poursuivi au-delà de cette troisième saison et si le cycle initial, celui de Brody, est achever, il sera toujours temps de retrouver nos protagonistes avec de nouveaux enjeux, de nouvelles menaces… après tout, il suffit de suivre l’actualité pour savoir que la guerre contre le terrorisme n’est pas finie…


Points Positifs :
- Un très bon final, a la fois fataliste, triste et terriblement logique de par sa conclusion, la mort de Brody. Alors certes, celle-ci était prévisible et n’est pas vraiment une surprise, mais bon, cela n’enlève rien au fait que, lorsqu’elle survient, elle marque durablement les esprits. Accessoirement, la série aurait put s’arrêter ainsi.
- Au bout de trois saisons, on est désormais familier des recettes qui tiennent en haleine le spectateur, c’est-à-dire, un scénario captivant et bourré de rebondissements, une intrigue qui colle plus ou moins a l’actualité, une belle flopée d’acteurs interprétant des personnages charismatiques.
- Le personnage qui m’aura le plus marquer dans cette troisième saison est incontestablement  Saul Berenson dont on découvre une nouvelle facette, bien plus manipulatrice pour ne pas dire machiavélique. Un pur plaisir que de le suivre dans ses plans surtout qu’il est bien seconder.
- Carrie Mathison, bien sur, mais bon, on regarde aussi Homeland pour elle.
- Les fans de Peter Quinn, dont je fais partie, sont ravis de le voir devenir un personnage récurant dans la série.
- Autre protagoniste qui a pris de l’importance : Dar Adal. Sincèrement, je l’aime bien avec son petit coté fourbe.
- Majid Javadi, un méchant comme je les aime !

Points Négatifs :
- Autant je peux concevoir et il était normal que Brody ne disparaisse pas sans une ultime confrontation avec sa fille, autant, dans la première moitié de saison, on perd beaucoup trop de temps avec cette fichue Dana et ses états d’âmes qui m’auront laissé de marbre. Jusqu’au bout, elle m’aura énervé cette petite morveuse… d’un autre coté, lorsque l’on connait son équivalent dans Hatufim, il n’y a pas photo !
- Certaines ficelles scénaristiques étaient trop connues pour fonctionner : après tout, qui pouvait douter que Brody allait encore changer de camp !?
- C’était déjà le cas dans la saison précédente et cela se poursuit dans celle-ci, mais bon, nos amis scénaristes américains connaissent fort mal la géopolitique du monde arabe, car bon, dans Homeland, chiites et sunnites semblent faire ami-ami comme si de rien n’était, ce qui est, mine de rien, fort peu crédible.

Ma note : 8/10

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