vendredi 1 juillet 2016

ANGEL SANCTUARY – TOME 10


ANGEL SANCTUARY – TOME 10

Après le monde des morts, c’est les enfers à proprement parler qui entrent dans le récit avec Kouraï qui s’y précipite pour sauver Setsuna en pensant rendre la vie à son corps. Pour cela, rien de plus simple : accepter de devenir la énième épouse de Lucifer. Seulement, sa disparition soulève bien évidemment ses amis qui ne sont pas ravis de son départ inattendu et organisé dans le plus grand secret. Bref, en pensant faire le bien la jeune demoiselle entraîne ses compagnons vers un monde qu’elle aurait mieux fait de ne jamais approcher. En effet, elle se perd dans les bas fonds des enfers et tombe nez à nez avec Astarote (ou Astaroth à ses heures, au choix) qui la retourne quelque peu. Et ce, pendant que Setsuna sous son apparence d’Alexiel, se fait outrageusement séduire en cherchant sa petite princesse…


Angel Sanctuary – Tome 10
Scénariste : Kaori Yuki
Dessinateur : Kaori Yuki
Genre : Shojo
Type d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre en vo : Tenshi Kinryouku
Parution en vo : 19 Janvier 1998
Parution en vf : 01 juin 2002
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre de pages : 192

Mon avis : Si l’on ne peut pas parler de baisse de régime qualitative avec ce dixième tome de cet excellent manga que Kaori Yuki qu’est Angel Sanctuary, cela serait plutôt exagéré, il est indéniable qu’ici, nous sommes tout de même en deçà de ce a quoi l’auteur nous avait habitué depuis le début. Certes, que l’on se rassure car si l’on est fan de cette guerre entre cieux et enfers, de cet histoire d’amour interdit entre un frère et une sœur, de ces démons sympathiques et de ces anges qui le sont un peu moins, l’on trouvera une fois de plus son compte : l’espiègle Kaori Yuki sachant manier, comme il se doit, l’intérêt de son lecteur avec un scénario toujours aussi prenant et, mine de rien, riche en rebondissements. Cependant, et je pense que c’est de plus en plus le cas depuis qu’a débuter la partie consacrée aux Enfers, c’est tout de même de plus en plus compliquer a suivre, captivant mais compliquer, et pas qu’un peu par moments. La faute, il me semble, a cette façon de faire de l’auteur qui passe du coq a l’âne d’une page sur l’autre et qui s’attarde, par moments, sur des détails par forcément nécessaires – je pense a certaines scènes de dialogues un peu trop répétitives comme celles où Sara ou Kouraï ne cessent de se lamenter, par exemple. De plus, alors que nous nous trouvons aux Enfers, quel dommage, oui, quel dommage que Kaori Yuki n’ait pas davantage développé tous ces démons majeurs : certes, Asmodée et Astaroth sont au rendez vous, sans oublier Bélial, mais pour le reste, ils brillent plutôt par leur absence alors qu’il y avait franchement de quoi faire ! Enfin bon, j’ai l’air d’être dur dans cette critique mais comme dirait l’autre, qui aime bien châtie bien et puis, dans l’ensemble, n’allez pas vous imaginer que qualitativement, il y a un effondrement, non, juste une baisse, significative et logique, plus visible ici que dans les tomes précédents, mais qui ne remet en aucune façon en cause tout l’intérêt de cette série, loin de là !


Points Positifs :
- Malgré un tome un peu en deçà de ses prédécesseurs, il s’en passe des choses : entre les péripéties de Kouraï avec Astaroth, son fameux mariage tant attendu avec Lucifer, le sort d’Arachnée qui semble réglé et nos anges majeurs – Raphael, Michael et compagnie – qui complotent pour ressusciter le corps humain de Setsuna, l’intrigue avance pas a pas.
- La preuve qu’il y avait de quoi faire avec les seigneurs démons : Asmodée et Astaroth sont franchement pas mal.
- On a enfin compris ce qu’est véritablement Bélial ! Homme, femme ? Hum, un mixe des deux pour être plus précis.
- On apprend également pourquoi Arachnée a trahi ses amis.
- Mais qui donc revient faire un petit tour ? Kato !
- Oui, ce n’est pas nouveau mais Kaori Yuki est plutôt douée aux pinceaux… quand elle ne tombe pas dans l’exagération et la complication inutile.
- La plus belle couverture de la série, rien que ça !

Points Négatifs :
- Kaori Yuki se disperse de plus en plus dans ses intrigues et perd peut-être trop de temps à nous montrer certains de ses personnages – Sara, Kouraï, principalement – en train de geindre, ce qui, au bout d’un moment, agace un peu.
- Quel dommage de ne pas avoir davantage utilisé les démons majeurs, la plupart brillant par leurs absences alors qu’il y avait de quoi faire.
- Soucis récurant de Kaori Yuki : ses bulles de dialogues où par moments, on ne sait pas qui parle…
- Toujours l’éternel problème des dessins : certes, la mangaka dessine fort bien, je ne le nie pas, par contre, pour ce qui est de l’encrage trop chargé ou de la compréhension de certaines planches, c’est un autre problème.

Ma note : 7/10

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