jeudi 1 septembre 2016

LES CHANTS MAGNÉTIQUES


LES CHANTS MAGNÉTIQUES

Jean Michel Jarre

1 - Les Chants magnétiques Part 1 (Jean Michel Jarre) 17:49
2 - Les Chants magnétiques Part 2 (Jean Michel Jarre) 3:59
3 - Les Chants magnétiques Part 3 (Jean Michel Jarre) 4:15
4 - Les Chants magnétiques Part 4 (Jean Michel Jarre) 6:18
5 - Les Chants magnétiques Part 5 (Jean Michel Jarre) 3:30


Les Chants magnétiques
Musicien : Jean Michel Jarre
Parution : 17 mai 1981
Enregistré : janvier 1981 – avril 1981
Durée : 35:51
Genre : Musique électronique, Ambient
Producteur : Jean Michel Jarre
Label : Disques Dreyfus

Musiciens :
Jean Michel Jarre : Electro-Harmonix Echoflanger, Korg KR 55, Elka 707, Eminent 310 U, Fairlight CMI, MDB polysequencer, ARP 2600, EMS Synthi AKS, EMS Synthi VCS3, Moog Taurus Pedal Synthesizer, Oberheim OB-X, EMS Vocoder 1000, Korg VC-10

Mon avis : Si Oxygène et Équinoxe avaient été deux énormes réussites pour Jean Michel Jarre, permettant a celui-ci de connaitre la célébrité et la reconnaissance de ses pairs, force est de constater qu’avec Les Chants magnétiques, nous atteignons un peu la limite de la production musicale du sieur Jarre première époque. Il faut dire que, encore aujourd’hui, cet album est pour le moins particulier et que, pire que tout, il apparait presque par moments bancal – la Partie 5, non mais quelle blague – pourtant, a y regarder de plus prêt, tout n’est pas a jeter dans cet opus, loin de là, et, d’ailleurs, nombreux sont ceux qui défendent ces Chants magnétiques depuis sa sortie, mettant en avant son coté novateur indéniable, les expériences sonores de Jarre, etc. Cependant, le souci, selon moi, c’est que des expériences, il y en a peut-être un peu trop par moments et que, a force de s’amuser avec son tout nouveau jouet, le Fairlight (instrument qui coutait la peau des fesses a l’époque et que seul Jarre et Peter Gabriel possédaient), le maitre de la musique électronique en oubliait, par moments, le principe même de ce qui avait été sa force jusqu’à alors, c’est-à-dire, la mélodie, le coté planant, lui, étant de toute façon jeté aux oubliettes… Du coup, tout au long de l’album, on alterne entre le plutôt bon, la très longue Partie 1 qui s’écoute avec plaisir et dont on apprécie les changements de rythmes subits, la Partie 4 et ses collages musicaux étonnants, ainsi que, bien entendu, la Partie 2, la plus connue, et qui permettra a Jean Michel Jarre de flamber en concert par la suite… Mais bon, malgré quelques réussites indéniables, l’ensemble manque franchement de cohérence et donne plus l’impression, après coup, de n’être qu’un galop d’essai pour l’album suivant, qui, accessoirement, sera une pure merveille lui, je veux bien évidement parler de Zoolook, mais ceci est, bien entendu, une autre histoire…


Points Positifs :
- Fort de nouveaux jouets comme le Fairlight, instrument qui permettait de sampler des sons naturels et de les restituer sur un clavier, Jean Michel Jarre expérimente de nouvelles sonorités et si malheureusement, tout n’est pas parfait, force est de constater que ces samples apportent un plus indéniable a son univers musical, parfois de fort belle manière – qui a parler d’un certain train ?
- Les Chants magnétiques Partie 1 est bien entendu le sommet de l’album : pour sa longueur, pour ses changements de rythmes subits et pour la qualité du tout.
- La Partie 2 fut bien entendu un hit en son temps et, accessoirement, sera l’un des morceaux les plus appréciés en concert par la suite.
- Les collages musicaux sur Les Chants magnétiques Partie 4.

Points Négatifs :
- Les Chants magnétiques Partie 5 est l’énorme point faible de cet album ! Mais qu’est ce que c’est que ce morceau qui tient davantage de la rumba qu’autre chose ?
- La Partie 3 aurait franchement gagné à être plus longue au vu de son potentiel. Dommage…
- L’expérimentation prend par moments un peu trop le pas sur la musique.
- L’impression par moments que cet opus n’est que le brouillon (bon mais pas génial) de Zoolook.

Ma note : 7/10

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