lundi 3 octobre 2016

THE DUCHESS


THE DUCHESS

Georgiana Spencer se marie le 7 juin 1774 — alors qu'elle n'avait pas 17 ans — avec le richissime duc de Devonshire, qui ne l'a épousée que pour avoir un héritier mâle. N'ayant donné le jour qu'à des filles, Georgiana accepte de mauvais gré les infidélités de son mari, jusqu'à tolérer que sa maîtresse vive sous leur toit. Brillante en société, elle se fait remarquer pour son extravagance en matière de mode vestimentaire et son goût immodéré du jeu. Elle adhère aux idées du parti whig et tombe amoureuse du député Charles Grey, futur Premier ministre avec qui elle aura une fille, Elisa, mais qui sera confiée à l'oncle et à la tante de Charles Grey.


The Duchess
Réalisation : Saul Dibb
Scénario : Jeffrey Hatcher et Anders-Thomas Jensen, d'après la biographie d'Amanda Foreman
Musique : Rachel Portman
Production : Qwerty Films
Genre : Drame historique
Titre en vo : The Duchess
Pays d'origine : États-Unis, Royaume-Uni, France, Italie
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 5 septembre 2008
Durée : 110 mn

Casting :
Keira Knightley : Georgiana Cavendish, duchesse de Devonshire
Ralph Fiennes : William Cavendish, 5e duc de Devonshire
Charlotte Rampling : Lady Spencer
Hayley Atwell : Elizabeth « Bess » Foster
Dominic Cooper : Charles Grey
Aidan McArdle : Richard Brinsley Sheridan
Emily Jewell : la nourrice
Simon McBurney : Charles Fox
Calvin Dean : un domestique de la Devonshire House
Hannah Stokely : une gouvernante de la Devonshire House
John Shrapnel : le général Grey
Georgia King : Lady Teazle

Mon avis : Je ne vais pas me mentir a moi-même, j’étais loin d’être d’un enthousiasme a toute épreuve avant de me lancer dans le visionnage de The Duchess, long métrage qui s’intéressait a une figure méconnue sous nos latitudes mais célèbre outre-Manche, Georgiana Cavendish, duchesse de Devonshire, figure marquante de l’aristocratie britannique de la fin du XVIIIème siècle. La raison, en fait, était simple : probablement le fait que mes dernières expériences avec des films en costumes ne m’avaient guère emballer, car bon, sans vouloir être méchant, ces derniers temps, en dehors de ces magnifiques costumes et de ce coté historique qui ne me laisse jamais indifférent, eh ben, tout cela restait beaucoup trop moyen pour vraiment me plaire… Mais bon, m’étais-je dit, il y avait tout de même ce bon vieux Ralph Fiennes, un acteur que j’apprécie grandement, et ce, dans un rôle qui, de mon point de vu, lui va toujours à ravir, c’est-à-dire, celui d’un individu peu recommandable. Bref, de quoi me dire que, après tout, il y avait de quoi, peut-être, avoir quelque chose qui puisse me plaire dans ce film ?! Or, et a mon grand regret, si on enlève bien évidement le cas Ralph Fiennes qui est fidèle a lui-même – même si je l’ai déjà connu plus vaillant – et ces fameux costumes dont je ne me lasse pas, que reste-t-il de ce The Duchess ? Eh ben ma foi, pas grand-chose en fait : ainsi, mon intérêt fut éveiller en une ou deux occasions et oui, je ne vais pas nier que ce drôle de ménage a trois ne m’a pas fait sourire deux minutes. Mais bon, pour qu’un film me plaise, pour qu’une histoire me captive, il faut un minimum comme, par exemple, prendre fait et cause pour les personnages, souffrir avec eux, éprouver de la joie également quand cela doit être le cas, or, ici, sincèrement, a aucun moment, mais alors, vraiment a aucun moment, je n’ai ressentit la moindre compassion pour cette duchesse tellement fade et tellement ennuyeuse, me moquant royalement de ses états d’âme, de ses problèmes de couple et encore plus de ses amourettes avec son amant, ce dernier réussissant le défi d’être encore moins charismatique qu’elle. Bref, au final, je me serais davantage ennuyer qu’autre chose, n’étant jamais pris par l’intrigue et, n’attendant qu’une chose, assez rapidement, que la fin arrive ! Fort heureusement, lorsque vint ce moment, j’ai put retrouver le sourire, mais comme j’avais achevé mon week-end d’une bien piètre manière, je n’ai pas put m’empêcher de me dire que, décidément, tout cela ne laissait rien présager de grandiose pour cette semaine de travail…


Points Positifs :
- La présence de Ralph Fiennes, un acteur que j’apprécie énormément et qui joue ici un individu peu sympathique, ce qui est une bonne chose vu que je le trouve vraiment bon dans ces rôles de « méchants ».
- Les amateurs de drames historiques y trouveront probablement leur compte, au moins pour ces fameux costumes, toujours aussi plaisants à regarder…
- J’ai probablement été trop méchant dans ma critique, après tout, The Duchess peut se laisser regarder, mais si l’on se dit d’entrée de jeu que nous n’aurons pas affaire au film de l’année !

Points Négatifs :
- Une héroïne plutôt fade et auquel j’ai eu le plus grand mal a m’intéresser a son sort, ce qui est grave pour ce genre de films. Alors, est-ce de la faute de l’actrice, Keira Knightley, du personnage, des deux ? En tous cas, pour quelqu’un qui, soit disant, avait marqué son époque, on ne peut pas vraiment dire qu’on ressente cela en regardant ce long métrage.
- Le problème c’est que le reste du casting n’est pas forcément meilleur non plus, le comble étant atteint par le fade amant de l’héroïne, a peine plus charismatique qu’une huitre…
- Comme je l’ai dit, The Duchess se laisse regarder, mais juste pour passer le temps, quand on n’a rien de mieux à faire, et encore ; c’est lent, prévisible, par moments ennuyeux, bref, loin d’être a la hauteur.

Ma note : 4,5/10

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