lundi 5 décembre 2016

BLACK SHEEP


BLACK SHEEP

Terrifié par les moutons et sortant tout juste d'une thérapie, Henry revient dans la ferme familiale afin de vendre sa part de l'entreprise à son frère aîné. Il ne sait pas encore que ce dernier y mène des expériences génétiques à haut risque. Quand un groupe d'activistes écologistes libère un agneau mutant, des dizaines de moutons se transforment peu à peu en prédateurs sanguinaires qui mordent et transmettent l'infection aux humains, qui se transforment à leur tour en monstrueux moutons.


Black Sheep
Réalisation : Jonathan King
Scénario : Jonathan King
Musique : Victoria Kelly
Production : Live Stock Films et New Zealand Film Commission
Genre : Horreur, Comédie
Titre en vo : Black Sheep
Pays d'origine : Nouvelle-Zélande
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 29 mars 2007
Durée : 83 mn

Casting :
Nathan Meister : Henry Oldfield
Peter Feeney : Angus Oldfield
Danielle Mason : Experience
Tammy Davis : Tucker
Oliver Driver : Grant
Tandi Wright : Dr Rush
Glenis Levestam : Mme Mac
Nick Fenton : Henry, jeune
Eli Kent : Angus, jeune
Sam Clarke : Tucker, jeune
Ian Harcourt : Brash

Mon avis : Celui-là, on pourra dire que j’aurai attendu longtemps avant de pouvoir enfin le regarder, presque une décennie pour être plus précis, mais il faut dire que si ce préambule peut faire douter certains de ma santé mentale, a ma décharge, je dois reconnaitre que dès que j’avais appris l’existence de ce film d’horreur nouveau zélandais, je n’eu plus qu’une envie : voir si ce dernier serait digne de son illustre prédécesseur, je veux bien évidement parler de l’incomparable et inimitable Braindead, sans nul doute le maitre étalon du genre… euh, quel genre ? Eh ben, la comédie horrifique, bien entendu ! Car oui, si l’horreur est belle et bien présente dans Black Sheep, rien que le postulat de départ annonce la couleur : ainsi, ici, pas de zombies qui vont fondre sur de pauvres innocents mais des… moutons ! Oui, vous avez bien lu, des moutons ! Mais pas le placide animal que tout a chacun connait puisque les moutons de ce long métrage sont de terrifiants et impitoyables moutons tueurs, des mangeurs de chair humaine modifiés génétiquement par des expériences innommables d’une bande de savants fous et d’un propriétaire d’élevage sans scrupule. Bref, d’entrée de jeu, on comprend que Black Sheep tiendra davantage de la comédie que du film d’horreur classique, et justement, c’était cela qui faisait tout son intérêt car quand on repensait a ce que fut Braindead en son temps, si Black Sheep n’avait que la moitié d’intérêt de son illustre ainé, alors, il était clair que l’on allait passer un bon moment ! Sauf que, parfois, les plus belles attentes finissent en eau de boudin et la montagne accouche d’une souri ou d’un mouton si cela vous fait plaisir, car oui, mille fois hélas d’ailleurs, après visionnage de la chose, il est clair que Black Sheep, a aucun moment, ne peut être comparé a Braindead… En effet, là où dans ce dernier, Peter Jackson, tout en nous faisant rire, rendait un brillant hommage aux films du genre, dans Black Sheep, si le postulat de départ est certes loufoque, pour le reste, on ne peut pas vraiment dire que cela soit une grande réussite. Oh, certes, il y a quelques scènes assez drôles et oui, je reconnais avoir franchement ri par moments – ah, le mouton qui conduit une camionnette, il fallait oser tout de même – cependant, pas tant que ça au final, et puis, a bien y regarder, tout cela n’est-il pas franchement débile au bout d’un moment, surtout quand les humains se transforment en hybrides ? Du coup, arrivé sensiblement au milieu du film, on se dit que Black Sheep ne tient pas ses promesses, bien au contraire, et, du coup, on finit de le regarder juste par curiosité, histoire de voir comment tout cela va finir… Et quand arrive la toute dernière scène, qui est par ailleurs le coup de poignard final quand a la crédibilité de l’ensemble, on ne peut s’empêcher de se dire que tout cela fut bien décevant… et dire que, dans mon cas, j’aurai attendu presque dix ans pour m’en rendre compte !


Points Positifs :
- Le postulat de départ est tellement débile – des moutons tueurs – que celui-ci ne peut que plaire aux amateurs d’humour complètement déjantés et de films a regarder au second degré.
- Même si celles-ci ne sont pas très nombreuses, il y a tout de même quelques belles scènes tellement absurdes qu’elles vous feront rire, ou, du moins, sourire…
- Le coté décalé des moutons qui deviennent ici de redoutables prédateurs. Et ces quelques séquences où l’on voit un troupeau de moutons fondre sur de malheureux innocents.

Points Négatifs :
- Au final, on ne rigole pas tant que ça et il est clair que bon nombre des scènes censées être drôles tombent à plat, ce qui est un comble pour ce genre de films.
- L’idée des hybrides humains et moutons est plutôt débile et dessert le film : les moutons suffisaient amplement selon moi.
- Des protagonistes sans le moindre charme et aucun intérêt, en dehors du méchant de l’histoire, à la rigueur – et encore, pour son attrait contre nature pour un mouton.
- L’énorme déception pour tous ceux qui espéraient que Black Sheep soit le digne héritier du cultissime Braindead

Ma note : 4,5/10

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