mardi 28 février 2017

INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE


INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE

Utah, 1912. Le jeune Indiana Jones fait partie d'une troupe de scouts quand il surprend des pilleurs de tombes dans une grotte. Il leur dérobe un objet précieux, la croix de Coronado, et leur échappe après une longue poursuite mais il se voit contraint de la leur restituer un peu plus tard. Côtes portugaises, 1938. Indiana Jones récupère in extremis la croix de Coronado qui lui a échappée 26 ans plus tôt, et rentre aux États-Unis. Dans un monde à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis se lancent en quête du Saint Graal. Face à eux, un éminent médiéviste, Henry Jones, qui poursuit la quête de sa vie à la recherche de cet objet légendaire. Quand son père disparaît à Venise, Indiana Jones, renseigné par Walter Donovan, se lance sur ses traces pour le retrouver après avoir reçu le journal de la quête de son père. Il rencontre à Venise une charmante archéologue autrichienne, Elsa Schneider, qui collaborait avec son père avant sa disparition. Tous les deux découvrent sous une bibliothèque des catacombes inexplorées des chevaliers du Graal et une tombe avec une inscription donnant des indices sur l'emplacement du Graal.


Indiana Jones et la dernière Croisade
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Jeffrey Boam, George Lucas, Menno Meyjes
Musique : John Williams
Production : Paramount Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure, Fantastique
Titre en vo : Indiana Jones and the Last Crusade
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, allemand
Date de sortie : 24 mai 1989
Durée : 127 mn

Casting :
Harrison Ford : Indiana Jones
Sean Connery : Pr. Henry Jones Sr.
Denholm Elliott : Dr. Marcus Brody
Alison Doody : Pr. Elsa Schneider
John Rhys-Davies : Sallah
Julian Glover : Walter Donovan
River Phoenix : Indiana Jones adolescent
Michael Byrne : colonel Ernst Vogel
Kevork Malikyan : Kazim
Robert Eddison : le chevalier du Graal
Richard Young : le pilleur de tombes au fedora
Alexei Sayle : le Sultan
Alex Hyde-White : Henry Jones Sr. jeune
Paul Maxwell : l'homme au panama
Isla Blair : Mrs. Donovan
Vernon Dobtcheff : le majordome
Bradley Gregg : Roscoe, un pilleur
Pat Roach : un homme de la Gestapo
Eugene Lipinski : un homme de main de Donovan
Ronald Lacey : Heinrich Himmler
Michael Sheard : Adolf Hitler

Mon avis : Troisième volet de ce qui est bel et bien l’une des sagas cinématographiques les plus importantes de ces quatre dernières décennies, Indiana Jones et la dernière Croisade fut, pendant longtemps, le dernier volet de la saga ; c’était, bien entendu, avant qu’en 2008 ne paraisse sur les écrans le si décrié Indiana Jones et le royaume du Crane de Cristal, pourtant, aux yeux de beaucoup, les aventures de notre archéologue préféré se sont achevés a la toute fin des années 80 avec ce volet qui, accessoirement, est l’un des tous meilleurs de la saga. Car après le spectaculaire Indiana Jones et le Temple maudit qui reste malgré tout un fort bon film, avec cette Dernière Croisade, Lucas et Spielberg renouent avec tout ce qui avait fait la force du premier volet, Les aventuriers de l’Arche perdue : sensiblement les mêmes lieux pour l’aventure principal, grand retour des nazis en tant qu’adversaires, nouvelle quête archéologique a tendance biblique, le Graal ayant remplacer l’Arche d’Alliance et, pour finir, retour en grâce de certains protagonistes du premier volet comme Marcus et Sallah, ce qui fait que, par la force des choses, les deux films sont liés par le biais de tous ces points communs, ce qui n’était bien entendu pas le cas avec Le Temple maudit. Mais là où Indiana Jones et la dernière Croisade frappe fort, c’est par l’ajout de Henri Jones Sr, formidablement interprété par un Sean Connery au sommet de sa forme, ce qui nous donne tout un tas de scènes plutôt amusantes puisque la relation entre le père et le fils est pour le moins conflictuelle. Un ajout oh combien positif, qui marque les esprits et qui ajoute du piment a une intrigue digne de la saga dans son ensemble, c’est-à-dire que dans le genre aventure, on a de toute façons rarement fait mieux qu’un Indiana Jones. Bref, vous l’avez compris, Indiana Jones et la dernière Croisade concluait, lors de sa sortie, de fort belle manière ce qui fut pendant longtemps une simple trilogie : captivant, drôle, nous faisant voir du pays, ce film, en son temps, aura marqué toute une génération de fans du personnage. Bien évidement, de façon plutôt inattendue, il y eut une suite par la suite, forcément moins somptueuse, mais bon, ceci est une autre histoire et d’ici qu’ils nous pondent un cinquième volet un jour ou l’autre…


Points Positifs :
- La présence de Sean Connery dans le rôle du père d’Indiana Jones est un pur régal car non seulement l’acteur écossais, dans un rôle vieillissant, apporte une touche de fraicheur au film, mais en plus, les relations entre les deux hommes sont tellement complexes que cela en devient un régal.
- En s’inspirant énormément de tout ce qui avait fait le succès du premier volet, Les aventuriers de l’Arche perdue, le duo Spielberg et Lucas a vu juste car cela nous permet de retrouver l’ambiance du meilleur film de la saga mais aussi, d’en faire une vrai suite – lieux, personnages, adversaires – ce qui n’était pas le cas du Temple maudit qui était en fait une préquelle.
- Indiana Jones n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se met en quête d’un artefact biblique – le Graal ayant remplacé l’Arche d’Alliance – et lorsqu’il doit cogner du nazi.
- Harrisson Ford possède tout de même une classe naturelle et ce rôle lui va si bien…
- La scène du début, qui nous apprend comme le jeune Indiana est devenu ce qu’il est. Intéressante, bien sur, mais aussi drôle.
- Venise, l’Autriche, l’Allemagne, Petra… on en voit du pays dans ce film !

Points Négatifs :
- Certains regretteront quelques trop grandes ressemblances entre ce film et le premier volet, c’est ce qui en fait sa force mais il est clair que certains points communs sont un poil excessif.
- Ce film n’accuse absolument pas son age, sauf pour les scènes où il y a des explosions, là, c’est à chaque fois problématique. Mais bon, c’est valable pour tous les longs métrages de l’époque.  
- On sait très bien qu’Indiana Jones possède une chance insolente – et dans un jeu de rôle, il aurait le maximum en points de chance – mais bon, par moments, c’est un peu exagéré.

Ma note : 8,5/10

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