dimanche 5 février 2017

PLANETARY – TOME 2


PLANETARY – TOME 2

Longtemps resté amnésique, Elijah voit les souvenirs remonter. Il se rappelle qu'en 1919, en Allemagne, sous une pluie battante, il avait découvert de curieuses expériences à l’intérieur d’un vieux château. Par inadvertance, il activa un mécanisme et relâcha des êtres qui n’attendirent guère plus de temps avant de se jeter sur lui. Grâce à ses pouvoirs, Elijah les élimina et atteignit enfin le but de sa visite : la Carte secrète du monde. Un an après, en Angleterre, il se rendit aux alentours de Baker Street et força l’entrée d’une maison. À l’intérieur, il retrouva celui qu’il cherchait : Sherlock Holmes. Ce dernier le félicita de l'avoir trouvé et annonça vouloir mettre un terme à la conspiration. Il donna alors le signal à un vampire caché dans l'ombre de lui sauté dessus. Une fois de plus, les pouvoirs de glace d'Elijah firent merveille et lui permirent de faire mal au suceur de sang. Seul avec Holmes, Elijah l'interrogea alors sur les qualités nécessaires pour être un bon détective...


Planetary – Tome 2
Scénario : Warren Ellis
Dessins : John Cassaday, Jerry Ordway
Encrage : John Cassaday, Jerry Ordway
Couleurs : Laura Martin, David Baron
Couverture : John Cassaday
Genre : Fantastique, Etrange, Super-Héros
Editeur : DC Comics
Titre en vo : Planetary – Volume 2
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 01 février 2001 – 07 octobre 2009
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 13 janvier 2017
Nombre de pages : 488

Liste des épisodes
Planetary 13-27
Planetary/JLA

Mon avis : Le hasard aura voulu que, après vous avoir parlé, pas plus tard qu’hier, du premier volume de Injection, nouvelle série en court du sieur Warren Ellis, une autre de ses œuvres ne se trouve sur mon chemin, Planetary. Ainsi, après la lecture de la première partie de l’intégrale de ce véritable monument du comic books, a l’été dernier, hier soir, je me suis atteler, ayant enfin trouvé le temps, a la lecture du second volume de cette série décidément pas comme les autres. Car oui, si Warren Ellis est incontestablement un grand scénariste, si oui, bon nombre de ses œuvres sont bonnes voir très bonnes, avec Planetary, non seulement nous atteignons quasiment le summum de ce que le britannique a put nous offrir mais, accessoirement, de par ses thématiques, ses protagonistes et son scénario qui ne se dévoile totalement que lorsque l’on parvient a la toute dernière page de son dernier épisode, a quelque chose d’énorme, de grandiose et de, il faut le reconnaitre, totalement inclassable, ou presque. Alors bien sur, contrairement au premier volume où l’on prenait de plein fouet cette véritable claque qu’est Planetary, ici, l’effet de surprise est moindre : l’univers, les protagonistes et la façon de faire de l’auteur est désormais familière, cependant, cela n’enlève rien au fait que, une fois de plus, la qualité est au rendez vous et que, accessoirement, celle-ci est élevée ! Alors bien sur, il faut reconnaitre que tout cela est toujours aussi complexe a la lecture et que, mine de rien, Planetary n’est probablement pas une œuvre à mettre entre toutes les mains : de par sa difficulté, oh combien exigeante, mais également pour la simple et bonne raison que si vous ne possédez pas une bonne voir une très bonne culture sur les comics et, dans un sens plus large, sur les œuvres de fictions, tous genres confondus, du vingtième siècle, alors, vous passerez non seulement a coté de bien des références, mais aussi sur une bonne part de la compréhension de l’ensemble. Cependant, malgré ce coté élitiste, Planetary n’en reste pas moins une œuvre culte et tout simplement indispensable a tout fan de comics digne de ce nom, quand au fait que certains ne possèdent pas forcément toutes les cartes en main afin de saisir l’ensemble des références auxquels se réfèrent cette œuvre, eh bien, ma foi, voilà une bonne opportunité de parfaire ses lacunes !


Points Positifs :
- La suite et la fin de l’un des comics les plus importants de la fin du vingtième siècle, et ce, a une époque où les deux grands, Marvel et DC, commençaient leur lente descente aux enfers – qui, d’ailleurs, ne s’est pas achevée depuis lors. Planetary est quelque chose d’énorme, de quasiment inclassable et pas évidant d’accès par moments, certes, mais oh combien indispensable a tout fan de comics digne de ce nom !
- L’effet de surprise n’est certes plus au rendez vous et l’on est désormais familier avec les protagonistes, l’intrigue, l’univers et, surtout, la manière dont procède Warren Ellis pour dévoiler son histoire petit a petit et de manière non chronologique, mais bon, c’est toujours aussi bon.
- Planetary est toujours autant rempli de références a une grande partie de la culture du vingtième siècle : ainsi, que ce soit les comics, le cinéma, la littérature ou autres, l’amateur éclairé sera aux anges de voir comment Ellis use habilement de toutes ses inspirations afin de nous offrir une œuvre décidément superbe.
- Elijah Snow est vraiment un personnage hors du commun et que l’on n’est pas prêt d’oublier !
- Petite mention aux Quatre, les fameux méchants de l’histoire et qui s’inspirent, bien entendu, des Quatre Fantastiques de Marvel.
- Coté dessins, John Cassaday livre une prestation a la hauteur de son talent et quasiment sans fautes.
- Une couverture tout bonnement somptueuse ! Il faut dire que chaque épisode de la série, et il y en a 27 en tout, est une réussite totale.
- Un grand merci aux éditions Urban Comics pour cette intégrale magnifique !

Points Négatifs :
- Il est évidant que Planetary est une œuvre complexe, très complexe même et que certains risquent de s’y perdre voir d’abandonner en court de route. Il faut dire que les références sont très nombreuses et que si l’on n’est pas un spécialiste (ou presque) de la culture populaire du vingtième siècle, dans son sens le plus large possible, on passera à coté de pas mal de choses.
- Warren Ellis est un auteur oh combien talentueux mais sa manière de procédé, dans Planetary, en nous embrouillant avec son scénario a tiroirs et qui ne se révèle totalement que vers la fin risque d’en rebuter plus d’un.
- Mouais, pas vraiment été conquis par l’épisode spécial Planetary/JLA

Ma note : 8,5/10

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