jeudi 10 août 2017

127 HEURES


127 HEURES

Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n'a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et coince son bras contre la paroi rocheuse du canyon. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations… Il pense à son ex-petite amie et à sa famille et se demande si les deux filles qu'il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières personnes qu'il aura vues. Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…


127 heures
Réalisation : Danny Boyle
Scénario : Danny Boyle et Simon Beaufoy, d'après l'autobiographie d'Aron Ralston
Musique : A.R. Rahman
Production : Fox Searchlight Pictures
Genre : drame
Titre en vo : 127 Hours
Pays d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 12 novembre 2010
Durée : 94 minutes

Casting :
James Franco : Aron Ralston
Clémence Poésy : Rana, la petite-amie d'Aron
Kate Mara : Kristi
Amber Tamblyn : Megan
Lizzy Caplan : Sonja Ralston, la sœur d'Aron
Treat Williams : Larry Ralston, le père d'Aron
Kate Burton : Donna Ralston, la mère d'Aron
Pieter Jan Brugge : Eric Meijer

Mon avis : Première surprise, alors que j’allais écrire la critique de ce film, c’est que celui-ci était sortit en 2010 (2011 en France) alors que j’étais persuader qu’il était plus récent. Rien d’important en soit, certes, mais bon, je n’ai pas put m’empêcher de me faire la réflexion que je devais confondre ce 127 heures avec un autre long métrage, ou pas !? Quoi qu’il en soit, ce fut avec une certaine curiosité, malgré tout, que je me suis plongé dans son visionnage, ne serais-ce que pour voir si un film dont l’intrigue aurait lieu quasiment tout le temps dans un lieu aussi clôt qu’une faille rocheuse pourrait me plaire ou pas ? Il faut dire que l’histoire, vrai au demeurant, d’Aron Ralston, annonçait d’entrée de jeu la couleur et que, forcément, vu que celle-ci nous montrerait un homme pendant près d’une heure et demi avec le bras coincé sous un rocher reposerait grandement sur la performance de l’acteur et de la mise en scène. Fort heureusement, celles-ci sont réussies et, franchement, si je pouvais avoir quelques doutes au départ, assez rapidement, je me suis laisser prendre au jeu, constatant avec plaisir que non seulement James Franco est terriblement crédible dans son rôle, mais aussi, et ce n’est pas rien, que pour ce qui est de la réalisation, Danny Boyle livre un quasi sans faute. Quasi car je serais un peu plus dubitatif en raison de quelques scènes un peu spéciales et que diviser l’image en deux ou trois, c’est un procédé presque toujours casse gueule, mais dans l’ensemble, il est clair que ce 127 heures mérite le détour ; pour sa réalisation, pour James Franco, pour cette histoire réelle qui fait froid dans le dos par moments mais aussi pour la simple et bonne raison que je ne me suis pas ennuyer une seconde. Bref, peut-être pas un incontournable, certes, mais un bon film, incontestablement.


Points Positifs :
- Une mise en scène par moments étonnante mais qui n’en reste pas moins impeccable dans l’ensemble. Chapeau bas, accessoirement, a Danny Boyle pour réussir à nous captiver pendant près d’une heure et demie alors que, durant quasiment tout ce temps, il n’y a qu’un personnage, un lieu et très peu d’angles de caméras.
- Une belle performance d’acteur de la part de James Franco, et ce, dans un rôle pas évidant a la base.
- 127 heures est une histoire vrai et, sincèrement, penser a ce qu’a dut subir le vrai Aron Ralston fait froid dans le dos.
- Certains plans sont magnifiques, de mêmes que certains effets de lumières, et puis, ces paysages, que dire ?

Points Négatifs :
- Je serais un peu plus dubitatif devant certaines scènes un peu spéciales ; ainsi, si l’on conçoit que le personnage principal délire, certaines de ses visions nous sont montrées d’une manière un peu curieuse. Après, on accroche ou pas…
- Etrangement, le film est plus réussi lorsque le héros se retrouve seul et coincé sous son rocher que lorsqu’on doit se coltiner le passage avec les deux touristes, un poil trop long selon moi.

Ma note : 7,5/10

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