vendredi 22 décembre 2017

LES DÉMONS DES PROFONDEURS


LES DÉMONS DES PROFONDEURS

Dès lors que le redoutable vaisseau pirate Belzébuth se lance à votre poursuite, votre perte est assurée. Le Capitaine Carnage, terreur de l'océan, est réputé pour ne pas faire de quartier. Mais avec votre équipage de marins aguerris et courageux, vous êtes décidés à mener une lutte sans merci. Après un abordage bref et meurtrier, VOUS restez seul survivant à bord de votre navire. Mais le Capitaine Carnage vous réserve un sort cruel. Un sort qui vous conduira dans les profondeurs des mers et vous fera pénétrer dans les repaires des démons sous-marins, à la recherche des mystérieuses Perles Noires qui représentent votre seul espoir de salut ! Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…


Les Démons des Profondeurs
Série : Défis Fantastiques n°19
Auteur : Steve Jackson
Illustration de la couverture : Les Edward
Illustrations intérieures : Bob Harvey
Titre original : Demons of the Deep
Traduction : Noël Chassériau
Année de l’édition Anglaise : 30 janvier 1986
Sortie de l'édition Française : août 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400

Mon avis : Depuis que j’ai découvert Les Démons des Profondeurs, il y a de cela fort longtemps désormais, j’en ai gardé une certaine sympathie qui ne s’est jamais véritablement diluée au fil des années. Il faut dire qu’entre une illustration de couverture qui m’a toujours bien plu, un Bob Harvey, aux dessins, fidèle a lui-même et, surtout, une aventure pour le moins originale puisque nous visitons les fonds marins, ce dix-neuvième volume des Défis Fantastiques, œuvre du Steve Jackson américain – auteur du Marais aux Scorpions – fait depuis sa sortie partie de mes préférés ; oh, certes, pas des meilleurs, mais tout de même… Pourtant, a bien y regarder, Les Démons des Profondeurs brille davantage par la forme que par le fond, car bon, comment dire… si le décors change, si l’exploration d’une cité sous-marine engloutie digne de l’Atlantide a de quoi ravir le lecteur et si le bestiaire proposé est, par la force des choses, original et nous change des traditionnels gobelins et autres ogres, force est de constater que, bien souvent, nous en sommes restés au traditionnel « deux chemins s’offrent a vous, allez vous a gauche ou a droite et, surtout, interdiction de revenir en arrière ». Certes, le genre en lui-même est limité mais si cela passe dans certains ouvrages plus réussis, cela agace également par moments lorsque cela ne se justifie aucunement, comme c’est le cas ici. De plus, scénaristiquement, on ne peut pas dire que cette histoire de vengeance soit folichonne et marque les esprits, bien au contraire, sans parler de la pirouette scénaristique qui nous permet de respirer sous l’eau. Quand aux fameuses perles noires, ici, les choses sont simples : soit vous avez de la chance et vous les trouvez, soit vous faites comme moi lors de l’une de mes dernières tentatives et vous arrivez à la fin sans en avoir aperçue la moindre d’entre elles… Mais bon, malgré ses défauts évidents et que l’on ne peut occulter, Les Démons des Profondeurs réussit tout de même à s’en sortir pour l’originalité de son aventure : après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on nous permet d’explorer les fonds marins, de visiter une espèce d’Atlantide et d’affronter, au beau milieu des coraux et des poissons, des Tritons, des Krakens et autres Murènes. Bref, comme je le disais, rien que pour on coté dépaysant, ce livre-jeu mérite le détour. Après, n’en n’attendez pas grand-chose, vous seriez grandement déçus…


Points Positifs :
- Ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné l’opportunité de vivre une aventure sous-marine et même si c’est davantage la forme que le fond qui s’en trouve modifié, force est de constaté que cela est plutôt sympathique pour le lecteur.
- Le coté original des adversaires que l’on rencontre ici : Tritons, Sirènes, Krakens, Pieuvres, Murènes, etc. Forcément, cela nous change des traditionnels gobelins, dragons, trolls et autres créatures que l’on se coltine en temps normal.
- Plusieurs fins sont possibles sans que l’on perde la vie. Certes, il n’y en a qu’une seule que l’on peut qualifier de bonne puisque l’on parvient a se venger des pirates, mais bon, que l’on puisse finir un Défis Fantastique sans mourir, c’est une bonne chose, non !?
- Les illustrations de Bob Harvey.
- Toujours bien aimé la couverture.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, c’est un peu faiblard et non seulement tout cela n’est qu’une vulgaire histoire de vengeance mais bon, comment dire, la pirouette scénaristique qui nous permet de respirer sous l’eau, on n’y croit pas une seule seconde… et ce, même dans un univers de Fantasy.
- Nous voilà au fond de l’océan à explorer une cité engloutie et ses alentours et, croyez le ou pas, nos déplacements se limitent, dans l’ensemble, a gauche, droite, tout droit… le demi-tour ne faisant visiblement pas partie des options proposées…
- Une durée de vie assez courte dans l’ensemble.

Ma note : 7/10

Aucun commentaire: