samedi 17 février 2018

FABLES – ET ILS VÉCURENT HEUREUX


FABLES – ET ILS VÉCURENT HEUREUX

Gepetto a longtemps dirigé un Empire qui s'étendait sur d'innombrables mondes. Dans le rang de ses armées, il y avait un groupe de sorciers de combat expérimentés : les Encoffreurs. Leur mission était simple puisqu'ils devaient enfermer toute créature magique n'obéissant pas à l'Empire. Dieux, monstres, djinns et autres bizarreries furent coincés dans des coffres et ce des siècles durant. Si Mister Dark en sortit suite à l'aide de deux aventuriers, il ne fut que le premier puisque par la suite, ce furent tous les coffres qui s'ouvrirent brusquement. Certaines créatures, une fois libérées, se mettent alors à chercher un conteneur pour y héberger leur âme. L'une d'elle s'est trouvé un hôte peu commun puisqu'il s'agit de Rose Rouge. Cette dernière ne se conduit dès lors plus du tout de la même façon. Elle réunit des troupes et s'apprête à lancer ses troupes sur Fableville...


Fables – Et ils vécurent heureux
Scénario : Bill Willingham, Matthew Sturges
Dessins : Mark Buckingham, Nimit Malavia, Eric Shanower, Tony Akins, Shawn Mcmanus, Jae Lee, Terry Moore, Russell Braun, Chrissie Zullo
Encrage : Steve Leialoha, Andrew Pepoy, Shawn Mcmanus, Daniel Green
Couleurs : Lee Loughridge, June Chung, Andrew Dalhouse
Couverture : Joao Ruas, Nimit Malavia
Genre : Aventure, Conte, Féerie
Editeur : Vertigo Comics
Titre en vo : Fables – Vol 21
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 03 mai 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 20 novembre 2015
Nombre de pages : 208

Liste des épisodes
Fables 141-149

Mon avis : Avant dernier volume de ce magnifique comics qu’est Fables, Et ils vécurent heureux est l’exemple parfait – un de plus me direz vous – de tout ce qui avait fait la réussite de l’œuvre du sieur Bill Willingham, un formidable melting-pot où le scénariste, maitrisant son sujet à merveille, amène son intrigue et ses nombreux protagonistes vers une conclusion annoncé et alléchante. Il faut dire qu’avec cet arc narratif, agrémenté de cours scénettes mettant en scène les soit disant dernières aventures de certains personnages, long de neuf épisodes, on ne s’ennui pas une seule seconde : cela est dut, bien entendu, a la richesse du contenu qui est bourré de coups de théâtres complètement inattendus, de morts oh combien marquantes mais également par un scénario fort bien écrit où transparait tout le talent d’un auteur qui, ici, s’amuse a merveille et nous enchante au passage. Bien entendu, depuis le volume précédant, tout est mis en place pour qu’il y ait un affrontement final entre Blanche Neige et Rose Rouge, ce, tandis que Bigby, revenu d’entre les morts, est redevenu une machine à tuer. Ainsi, entre les protagonistes, nombreux, qui passent de vie a trépas, et les explications quand aux origines de la rivalité entre les deux sœurs, le lecteur, admiratif, ne peut que s’incliner devant cet avant dernier album de Fables, ce, bien entendu, en attendant désormais la conclusion, ce fameux cent-cinquantième épisode, auquel on aura droit dans le prochain album et avec lequel on fera nos adieux a ce qui restera comme étant l’un des comics les plus réussis et novateurs de ces vingt dernières années, indéniablement !


Points Positifs :
- L’arc narratif Et ils vécurent heureux est non seulement long – neuf épisodes – mais surtout, oh combien réussit ! Il faut dire qu’entre les diverses conclusions qu’il amène quand au sort de certains protagonistes, les morts inattendues voir choquantes, certaines révélations marquantes, on ne s’ennui pas une seule seconde !
- La montée en puissance de la haine entre Blanche Neige et Rose Rouge qui rend leur affrontement inéluctable mais aussi, et surtout, les révélations quand aux origines de leur rivalité qui, finalement, se trouvait dans leurs gènes.
- Que de morts dans ce tome : ainsi, entre Ozma, la Bête, Lancelot et quelques autres, il faut dire adieu a bien des protagonistes qui nous étaient familier depuis longtemps et, du coup, on se dit que personne n’est totalement a l’abris…
- Pour ce qui est des dessins, Mark Buckingham s’occupe de la quasi-intégralité des épisodes et livre, une fois de plus, une prestation impeccable. Quand aux autres artistes officiant dans cet album, certains se démarquent du lot, comme Jae Lee.

Points Négatifs :
- Les courts épisodes mettant intitulés «  Les dernières histoires de… » alternent entre le sympathique et le bof, suivant l’inspiration du moment.
- Ces épisodes, justement, sont dessinés par divers artistes et là, forcément, vu le nombre conséquent de ces derniers, il y a du bon et du moyen, suivant les gouts de chacun…

Ma note : 8/10

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